Liberté
30 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Liberté , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
30 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

L'histoire d'un deuxième Gaou...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 juin 2016
Nombre de lectures 4
EAN13 9782334125550
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-12553-6

© Edilivre, 2016
La [voi] de la Vérité.
« Ce monde est régit par des chiffres et pour (le ?) comprendre il faut (le ?) déchiffrer (et ?…) »
L’ombre sur la mesure…
Lisez avec l’âme française intemporelle, ou dormez.
Le point sensible : l’unité.
Chers amis, cher amour, chères emmerdes…
Liberté
 
 
… Elle n’est pas venue, mais elle me dit qu’elle s’en va… La succube… Elle me dit qu’elle est malheureuse, que mes « idées noires » la détruisent… De surcroit elle me souhaite d’être « heureux » ! Elle ignore sans doute qu’elle aussi m’a piétiné le cœur. Maudit soit l’affection des lettres et des grands hommes d’esprit. Maudits soient les romanciers, les poètes qui m’ont enseignés la fugacité de l’amour, la déprimante et assoiffante déception qui attend les hommes avides de bonheur… J’ai tenté, pernicieusement, de lui faire part de mes craintes vis-à-vis des multiples promesses que nous nous faisions chaque jour, promesses de fidélité, d’amour, et d’abnégation de soi. En effet j’ai grandi dans la déception et j’avais peur que la malfaisante ne surgisse, comme par désenchantement, sur le chemin imaginaire. Et quelle fut-elle quand je réalisa que la belle, l’innocente, celle qui c’était éprise d’une bête, avait recouvré la vue. Son regard, trop longtemps altéré par une cristallisation due à la pureté de ses sentiments, ne voyait dès lors en moi qu’une menace de laquelle il était impératif de s’écarter, un obstacle sur le chemin de l’amour immortel. Comment ne pas m’en vouloir elle était irréprochable, aimante, une jeune femme des plus attentionnées quid soient, se souciant des autres et s’oubliant bien trop soi-même, parole d’altruiste égocentrique. Elle avait éveillé chez moi culpabilité, adoration, et empathie. En effet son extra-ordinaire probité fit naître chez certaines de ses « amies » des soupçons d’obséquiosité, lesquelles en ont généreusement profité. J’ai voulu déconstruire cet amour qu’elle dilapidait, pour elle, contre mes propres intérêts, car dans ce monde les gens malsains, et Dieu sait qu’ils sont légion, aiment à profiter de la bonté qui leur ait naïvement offerte. J’avais si mal. J’avais le sentiment d’avoir giflé une déesse descendue sensuellement des cieux pour m’apporter à moi, pauvre pêcheur repoussant, un paradis désormais perdu. La bonté qu’elle inspirait, générosité exonérée de toute forme d’égoïsme, était malheureusement due à une ingénuité éphémère dont j’étais devenu le bourreau. Mais alors pourquoi « succube » ?… (« Mauvaise foi… ») . « L’enfer c (e n)’est (pas) les autres »… J’ai longtemps cru que nous n’étions, hommes ou femmes, rien de plus que de malchanceuses feuilles allant au grès des mistrals, périssant et fleurissant au rythme des « vents mauvais » dans l’indifférence. Cependant une feuille morte dans sa chute c’est jalousement retenue à une plus jeune, plus vive, ne voulant faire qu’un avec elle, mais l’a égoïstement entrainée dans l’abîme mortifère de la réalité. Bal tragique au paradis : deux chutes…
Je lui disais qu’un jour, notre amour n’aura plus sa forme pure et innocente des premières années, qu’il s’étiolera. Que le temps commencera par corrompre notre désir, mais que ma plus grande crainte était qu’il ne parvienne à persuader notre raison. Qu’un jour, nous voudrons probablement connaitre d’autres délices que ceux du foyer, ils se feraient plutôt rare m’a-t-on dit. Que nous nous désintéresserons jusqu’au déni du corps de l’autre. Pour elle c’était inconcevable elle qui avait des parents « à l’ancienne », qui c’étaient connues au lycée et été toujours en ménage, toujours « amoureux » lui disaient-ils presque dogmatiquement. Pour moi c’était différent, et si j’ai douté c’est qu’au bout de trois années j’avais senti ma passion vaciller. Je l’aimais mais quelques fois il m’arrivait de ne plus la désirer, alors même que la magnificence de son corps, qui n’avait d’égale que celle de son âme, aurait pu faire mentir tous les serments… J’étais perdu c’est pourquoi, par crainte qu’elle ne le soit également, j’ai trouvé bon de l’informer sur les symptômes. Une sorte de catharsis artisanale, mais maladroite. En effet j’ai peut-être mit des mots sur...

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents