À la piscine, on ne fait pas que des rencontres sportives
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Description

À la piscine, on ne fait pas que des rencontres sportives.
Yobuhl
Roman de 161 500 caractères, 27 500 mots. 107 pages équivalent papier (moyenne des pages livres Textes Gais).
Il apparut devant moi, juste habillé d’un maillot de bain noir, il était troublant. Ses épaules bien charpentées contrastaient avec sa taille fine. Je me perdis quelques instants dans l’immensité de ses jambes élancées et imberbes. Tout se passa vite, avant qu’il ne se retrouve aux trois quarts immergé dans ce liquide d’une douceur caribéenne, mais j’eus le temps de remarquer son fessier moulé dans ce tissu
...
— Excusez-moi... !
Il se tourna vers moi avec nonchalance.
— Vous n’auriez pas oublié vos clés ?
Étonné il me regarda, puis reconnaissant son trousseau de clefs que je lui tendais, les récupéra. Il était visiblement mal à l’aise, mais me laissa entendre pour la première fois sa voix grave, masculine et sensuelle.
— Merci, c’est sympa. À plus !
Notre héros parvient à à engager la parole avec ce Dieu vivant. Va-t-il le regretter ? Dans quel perversités ce dernier l’emmènera ?
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Informations

Publié par
Date de parution 10 février 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9791029401930
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

À la piscine, on ne fait pas que des rencontres sportives.
 
 
Yobuhl
 
 
 
 
 
 
Chapitre 1 : La rencontre
 
 
La piscine était devenue pour moi un lieu de détente. Je m’étais surpris, il y a quelque temps de ça, à aimer aller défouler mes muscles dans ce milieu aquatique. Tout là-bas me donnait envie de revenir et je n’arrivais pas à comprendre pourquoi. Je préférais y aller de bonne heure afin qu’il y ait moins de monde et avoir plus d’aisance pour nager, sans risquer de donner quelques coups aux autres clients. Nous étions le 5 janvier et c’était le jour où ma vie allait radicalement changer. En suspension dans ce bassin, la tête jouant la partie visible de l’iceberg, le reste collé au carrelage blanc bordant le bassin, je me concentrais sur ma respiration et le doux bruit que l’eau chantait. Il s’agissait de la musique que feraient des mini vagues arrivant sur les falaises de Normandie. J’aimais me retrouver quasiment seul dans le calme de ce bâtiment du XIX e arrondissement de Paris construit par Lucien Pollet en 1933, qui fut rénové et refait à l’identique par Marc Mimram. Mis à part les maîtres-nageurs, j’étais le premier à bénéficier de ce bassin, bien avant l’arrivée des autres visiteurs. L’odeur caractéristique de l’eau de piscine me détendait tellement que j’aimais rester là à ne faire rien de plus que de l’humer. Je restais un moment à me laisser vivre immobile, avant de me lancer dans le stress, l’agacement et la cohue de ma journée de travail à l’aéroport.
Grâce à l’effet magique de mes lunettes de natation, le décor et les lignes classiques de ce lieu, se voyaient transformés de façon imaginaire, quasi onirique. Je travaillais ma respiration et écoutais les battements de mon cœur. Alors que mes pieds semblaient coller au mur de la piscine, prêts à y prendre appui, je gonflai mes poumons en inspirant profondément et lentement. J’utilisai mes membres inférieurs pour me propulser à l’attaque de ce mur d’eau en étendant rapidement mes jambes qui étaient musclées, grâce à de nombreuses années de marche dans le massif alpin. Comme on me l’avait enseigné bien des années auparavant, j’utilisai la force de mes bras pour me mouvoir dans ce milieu aqueux et en profitai pour absorber la puissance du silence commun à tout lieu aquatique. Seul mon corps créait une mélodie en augmentant les pulsations de mon cœur pour récupérer l’oxygène nécessaire à mes mouvements. Les yeux fixés sur le fond de la piscine, je remarquai que la cadence de mes membres obligeait ma respiration et mon afflux sanguin à s’harmoniser. Ne connaissant que la brasse, je réalisais après quelques traversées que mon corps savait doser la souplesse et la force musculaire pour ne pas me battre avec l’eau, mais glisser avec elle. Les seules personnes présentes susceptibles de m’observer pouvaient désormais voir que facilité était le mot d’ordre de mes déplacements. Après m’être exercé sans toutefois aller au bout de mes possibilités, je décidai de prendre un peu de repos et me dirigeai vers le bassin à jets … Je m’installai donc dans cette eau plus chaude et utilisai un jet pour me masser les épaules, afin de détendre les muscles que je venais de faire travailler. C’est à cet instant qu’il apparut devant moi, juste habillé d’un maillot de bain noir, il était troublant, il se tenait sur la première marche du petit escalier accédant à l’intérieur de ce bassin de massage. Son imposante carrure me fit penser qu’il n’était pas un amateur. Tout son corps semblait vouloir dire « je suis un nageur », c’était évident puisque ses épaules bien charpentées contrastaient avec sa taille plus fine, et lui formaient un buste taillé en V. telle la description des hommes de la famille Cullen par Stéphanie Meyer, j’avais l’impression d’avoir devant moi un être sculpté dans du marbre, tant j’arrivais à distinguer parfaitement les contours de ses pectoraux et de ses abdominaux. Je me perdis quelques instants dans l’immensité de ses jambes élancées et imberbes qui reliaient ses hanches à ses pieds, cachés par l’eau bleue. Ces cuisses poilues semblaient fermes et robustes, mais pour autant moins lourdes que celles des joueurs de rugby. Tout se passa vite, avant qu’il ne se retrouve aux trois quarts immergé dans ce liquide d’une douceur caribéenne, mais j’eus le temps de remarquer son fessier moulé dans ce tissu noir, qui paraissait aussi ferme que le reste.
Alors que je continuais de profiter des bienfaits de cette pression aquatique sur le haut de mon dos, je le vis utiliser les jets d’eau sous-marins pour stimuler les muscles de ses jambes. J’en profitai pour regarder, contempler le plus discrètement possible, les traits masculins de son visage. Ce dernier était allongé avec en son bas un menton saillant, traversé par une petite fossette. Au-dessus de sa bouche aux lèvres pulpeuses et légèrement roses se trouvait un nez aquilin qui étrangement donnait une expression placide à son visage. Ses cheveux coupés très courts lui donnaient un côté jeune cadre dynamique, tout en augmentant la force de son charisme. Je m’étonnai de ne l’avoir jamais croisé ici auparavant. Cela faisait tout de même presque trois mois que je venais m’entraîner environ trois fois par semaine. Bien sûr je nageais principalement de très bonne heure, mais jamais je n’avais eu l’occasion de le voir, de l’apercevoir même. J’étais pourtant certain que je n’aurais pas pu oublier un tel dieu du stade.
Cela faisait déjà quelques minutes que j’étais immobile dans cette position d’espionnage, quand je réalisai qu’il s’était levé et qu’il avait pris le chemin de la grande piscine. Tout son corps semblait vouloir dire « suis-moi » et c’est en effet ce que je me mis à faire. Tout en essayant de rester discret, je fis comme lui et me retrouvai dans le bassin de 33 mètres. Alors que j’étais entré tranquillement du côté des 90 centimètres, il se tenait sur un plot de départ et était en train d’ajuster ses lunettes. Une fois en position il entra dans l’eau en réalisant un plongeon des plus gracieux. Il se mit à nager le crawl, ce qui non seulement exhiba son corps et la puissance de ce dernier, mais aussi me montra combien je paraissais être un petit joueur avec ma simple brasse. J’enviais l’aisance qu’il semblait avoir en enchaînant de façon très fluide les tractions de ses bras et les battements de ses jambes… il semblait si agile, stable et fort, qu’on aurait pu faire du surf avec son corps comme planche. La fluidité qu’il développait pour progresser dans l’eau m’impressionna et le rendit encore plus parfait. Je décidai donc de ne pas rester là, à le regarder s’exercer et risquer encore plus de me faire découvrir. Je me jetai à l’eau dans le couloir des nageurs moyens. Lui était dans celui des rapides. Je me sentis presque obligé de me battre avec moi-même en tentant de nager à son rythme ou tout du moins de feindre une certaine aisance. J’utilisai donc la force que mon corps possédait pour me propulser, mais aussi pour garder de l’énergie. Petit à petit les longueurs se sont enchaînées et ce fut à la vingtième que j’eus l’envie de sortir de l’eau. J’avais fait tout mon possible pour lui montrer et me prouver de quoi j’étais capable. J’étais quasiment mort d’épuisement, mais heureux de mes prouesses quand je m’assis sur le rebord.
Ce fut à cet instant que je le vis effectuer les derniers mouvements de bras avant de toucher le carrelage blanc. Je l’observai brièvement quand il utilisa les quelques marches pour sortir de l’eau. Au moment où il regarda dans ma direction je baissai machinalement la tête et senti une rougeur envahir mes joues. Après quelques instants je relevai les yeux et ce fut lui qui changea son regard de direction. Assis sur un banc devant la baie vitrée nous protégeant du froid extérieur, il utilisait sa serviette pour se sécher. On aurait dit qu’il se massait les pecs tellement ses mouvements étaient doux. Avant que mon regard ne le perturbe et que mon entre-jambes ne se réveille, je pris la direction des vestiaires. La pièce était plus froide et ce fut un réconfort que de sentir le contact de l’eau chaude sur ma peau. Je profitais de cette chaleur qui ruisselait depuis le haut de ma tête, et je ne prêtais pas attention au reste. Je n’avais pas l’habitude de faire ça, mais là, j’eu l’idée de retirer mon maillot de bain pour mieux le rincer. Tourné les yeux vers le mur, je fis descendre le morceau de tissus sur mes fesses et le long de mes jambes. Je relevai les yeux et réalisai qu’il était là à quelques centimètres de moi. Mes pensées furent immédiatement tétanisées tout comme moi. Je détournais le regard à chaque fois que le sien semblait venir se poser sur moi. Lui en faisait tout autant. L’un comme l’autre, nous ignorions l’autre non pas par arrogance, mais plutôt, car nous étions mal à l’aise. Moi par sa présence qui était déjà en train de troubler mon corps et mon esprit, et lui surement à cause de mon insistance dans le regard. J’essayais donc d’arborer un air dégagé, mais je ne cessais d’épier son corps si fascinant. Il me tournait le dos, j’eus tout le loisir de regarder la mousse glisser voluptueusement le long de ses formes viriles et athlétiques. Je matais son dos si bien charpenté et son fessier ferme et musclé. Au bout de quelques minutes durant lesquelles le sol était recouvert de mousse blanche, l’eau s’éclaircit. Il était en train de retirer son maillot de bain, qui laissa apparaître un cul qui ne portait aucune marque de bronzage. En ce bref instant, je réalisai qu’il avait un corps encore plus prometteur que je ne pensais. Ses jambes étaient fraîchement rasées ce qui faisait ressortir les courbes de ses muscles.
Il mesurait au bas mot dix centimètres de plus que moi, et ses muscles gonflés par l’effort physique, me faisaient passer pour un gringalet. Je découvrais de plus près son corps et son visage. Il n’avait pas le teint mat, mais sa peau était hâlée. Sur son menton naissait sa barbe et lui donnait un air un peu ténébreux, mais terriblement masculi

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