Alban, dépendant au sexe
51 pages
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Description

Alban, dépendant au sexe
Yobuhl
Roman de 193 000 caractères, 35 800 mots, 160 pages en équivalent papier.
J’ai dix-sept ans. Depuis longtemps je sais que je ne suis pas comme les garçons de mon âge. J’aime les garçons. Pourquoi ? Je suis comme ça et je n’ai pas l’impression d’être contre nature.
Je ne sais pas trop ce qui se passe dans mon petit être, mais plus le temps passe, plus cette sensation étrange m’intrigue, surtout en présence d’hommes. Petit à petit, ils vont me faire découvrir un autre monde.


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Informations

Publié par
Date de parution 06 décembre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9791029402500
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Alban, dépendant au sexe
 
 
Yobuhl
 
 
L’innocence
Mes débuts
La fin d’une innocence
 
 
 
 
L’innocence
 
Mes débuts
 
Je n’ai que dix-sept ans, mais depuis longtemps je sais que je ne suis pas comme les garçons de mon âge, qu’ils soient dans mon immeuble ou dans ma classe, je ne les perçois pas comme moi. Je sais que j’aime les garçons. Pourquoi ? Juste, car je suis comme ça et je n’ai pas l’impression que je sois un être contre nature. C’est juste une constatation et je suis bien avec moi-même, car je sais où j’en suis, même si, à vrai dire, je n’ai pas encore mis de mots ni de noms sur ce que je ressens, sur ce qui me fait être moi. Je suis fils unique et je n’ai jamais aimé fréquenter les gamins qui orbitent autour de mon monde. Je ne suis pas à l’aise avec eux, car ils sont plus brutaux, moins futés et surtout ils me semblent être restés des bébés. J’apprécie davantage passer du temps avec des adultes, et j’ai déjà quelques amis, enfin la majorité sont des filles, d’au moins dix ans de plus que moi.
Lorsque je suis avec certaines personnes, je me sens bien, mais avec d’autres, j’ai comme un frémissement dans mon ventre, mon cœur semble augmenter ses pulsations et je me mets à avoir chaud. Je ne sais pas trop ce qui se passe dans mon petit être, mais plus je vieillis, plus cette sensation étrange augmente et m’intrigue, surtout que je vis cela à chaque fois en présence d’hommes.
Il y a quelque temps, un après-midi d’été, dans le verger de ma grand-mère, j’ai découvert pour la première fois le contact d’une autre main que la mienne sur ma peau, sur mon corps et surtout j’ai vu mon sexe se gonfler sans pour autant comprendre comment il arrivait à faire ça tout seul. En effet à cette époque je débutais les expériences sexuelles avec un cousin, mais elles se limitaient à jouer à touche pipi, comme on dit, et à essayer de ne pas bander quand on touchait le sexe de l’autre. Ce jeu est plus facile à expliquer qu’à mettre en pratique surtout à cet âge, où on ne connaît pas encore bien son corps, et ses réactions, et qu’on ne contrôle pas forcément tout ce qui se passe. Avec Brice, mon cousin, nous avons un an d’écart et je présume, aujourd’hui, qu’il avait déjà effectué ce genre de jeux avec son frère de trois ans son aîné, ou avec un ami, car il était plus « à l’aise » que moi. Moi qui suis le plus jeune des trois cousins, et enfant unique, je découvre donc avec lui que le sexe d’un garçon peut grossir quasiment à la demande. Enfin en ce qui me concerne, je ne le contrôlais pas du tout. Mon cousin, le pauvre, n’arrivait jamais à toucher mon sexe mou. Ma bite durcissait directement lorsque nous nous retrouvions dans le petit coin de verdure derrière la grange de la ferme familiale, avant même d’avoir commencé à baisser nos pantalons et nos sous-vêtements. J’aimais quand je sentais la chaleur de sa main entourer mon sexe, qui me faisait presque à chaque fois mal, tellement il était tendu. Il était presque de la taille de celui de Brice, mais lui possédait déjà beaucoup plus de poils que moi, que ce soit au niveau du sexe ou sur le torse. Encore aujourd’hui, je trouve que c’est très agréable de toucher le sexe de mon cousin, de caresser ce petit bout de corps qui semble prendre vie et grossir au fur et à mesure que mon contact se fait intense. Au début on ne faisait que de le toucher, mais Brice m’apprenait au court de nos séances, qu’on peut branler un sexe. Que ce soit le sien ou celui d’un autre. Comme un professeur dans ce domaine, il m’expliquait qu’il faut faire doucement au début et prendre son temps. La main doit encadrer avec soin la bite molle ou bandée et que les mouvements doivent prendre de plus en plus d’ampleur, mais toujours avec tact pour procurer de douces sensations à celui qui reçoit ces caresses. Il me disait également que c’est agréable de décalotter à fond le sexe et ainsi augmenter la jouissance donnée par la danse des doigts sur le pénis. Petit à petit je m’améliorais dans ce sport intime. Une fois, il m’a demandé si je voulais goûter son kiki et, rapidement, déjà sous son influence, je me suis retrouvé à genou devant lui, avec l’herbe qui me caressait le sexe, une fois encore bien bandé, sans même que quelqu’un ne s’en soit occupé. Je n’ai pas vraiment eu le temps de savourer ce moment, car mon oncle, son père, nous interpella pour venir prendre le quatre-heures avec eux. De ce dont je me souviens, c’est rigolo et agréable d’avoir senti ce petit bout de chair grossir au contact de ma langue. C’est quand même étrange de mettre ce morceau de peau flasque dans la bouche, et de jouer avec sa langue pour le faire gonfler. Quelques mois plus tard, Brice voulut renouveler l’expérience, ce que je fis avec plaisir et surtout parce que j’avais attendu ce moment trop longtemps. Je voulais voir ce que ça faisait de jouer plus longtemps avec le sexe d’un garçon en bouche. Dans la foulée, il proposa de me mettre un doigt dans le cul. Je me relevai donc et abandonnai mon jouet buccal et il commença à caresser mon zizi, raide comme la justice, qui ne durcissait désormais rien qu’en apercevant mon cousin. Je n’appréciais pas trop l’expérience, car il était trop, très pressé et voulait aller trop vite à mon goût. Il se mit à mes côtés et sans prendre le temps de mettre quelque chose sur son doigt, pour l’aider dans son intrusion, le dirigea vers ma rosace. Il poussa directement, en me faisant le branler plus rapidement que d’habitude, et il s’introduisit violemment en moi. Le plaisir n’était pas au rendez-vous de mon côté, mais assez vite il arrêta ses mouvements. Ce qui me fit bizarre, c’était de voir qu’au moment où son doigt cessa de bouger en moi, un liquide blanc, visqueux sortit de son sexe dressé comme un pic, et vint se coller à mes doigts. Comme je voyais ce fluide pour la première fois, il m’expliqua alors ce que c’était, et m‘appris que j’en aurais bientôt moi aussi et que des fois il le léchait pour voir comment c’était. En l’écoutant, je me souviens avoir été fasciné, et j’ai de suite eu hâte non seulement de pouvoir produire ce liquide moi aussi, mais voir le goût qu’il avait et c’est à ce moment que je décidai de lécher la petite trace blanche qui reste sur ma main, et ainsi déguster le jus de mon cousin. Comme j’ai été surpris par cette expulsion liquide, j’ai secoué ma main et je n’ai quasiment plus rien à déguster, mais l’idée est là, même s’il n’y a rien d’autre que du liquide pré-éjaculatoire et non du vrai sperme. Brice fut surpris par mon acte et me sourit comme s’il était fier de ce que je venais de faire.
Pour une raison que j’ignore, les choses s’arrêtèrent du jour au lendemain, dans ce genre de jeu avec mon cousin et nous ne reparlons jamais de ce sujet, même de nos jours. Quelques mois plus tard, je découvris le roulage de pelle avec une cousine plus âgée que moi, qui avait déjà couché avec des garçons et qui voulait me montrer comme elle savait bien embrasser. Je ne voulais pas passer pour un idiot alors je lui ai dit que je savais faire, et acceptai de comparer nos techniques. J’acquiesçais lorsqu’elle me dit que c’était très agréable en effet d’embrasser quelqu’un, et de sentir sa langue jouer dans sa propre bouche. Nous sommes couchés par terre et elle se positionne sur moi, et approche sa bouche de la mienne. Elle l’entrouvrit et nos lèvres s’unirent en de nombreux baisers, qui petit à petit sont plus longs et laissent les langues se frôler, se caresser, s’apprivoiser. Sentir ce duel étouffé dans la chaleur de l’autre, cet abandon qui nous faisait voyager à des années-lumière de la réalité, était un délice. Le temps réel et la vraie vie nous sont revenus comme un coup de tonnerre en entendant notre grand-mère nous disait de descendre dîner.
 
*
* *
 
Petit à petit, mes jeux avec mon cousin s’étant arrêtés et ne voulant rien découvrir de plus avec ma cousine, je tourne mes envies et mes fantasmes sur d’autres personnes, mais elles sont plus âgées, beaucoup plus âgées même que moi. Je ne sais pas si c’est un fantasme, mais j’ai envie de découvrir le sexe d’adultes. Celui de mon père est beau, mais à aucun moment je n’ai envie de le toucher, ou de jouer avec, je ne sais pas si inconsciemment c’est notre lien familial qui me bloque, ou tout simplement, je n’en ai pas envie, car je connais trop mon père. Par contre deux de mes oncles attirent mon attention et suscitent mes désirs. L’un est plutôt un nounours, assez rond et poilu, qui semble me regarder avec insistance et une sorte de perversité dans les yeux. À chaque fois qu’il me fait la bise, je sens en moi une petite décharge électrique. C’est mon oncle Charles, qui vit dans le sud de la France et qui a déjà eu trois épouses. Il ressemble peu à quelqu’un de la famille, comme s’il n’avait de lien de parenté avec aucun de ses frères, dont fait partie mon père. Il a un petit je ne sais quoi qui m’excite, même si je ne connais pas vraiment le sens de ce mot à cette époque. Je l’ai déjà vu en marcel un été et je peux affirmer qu’il n’a rien de sexy, mais il est ultra sexuel. Le second oncle qui, parfois, hante mes pensées est Dominique. Il est plus âgé et a des cheveux gris. Il est le grand frère de ma mère, et doit approcher les soixante ans. Il était artisan du bâtiment ce qui lui a donné un corps musclé et puissant. De tout son être se dégage une sorte de force bestiale, mais il n’a pas le petit côté pervers de mon autre oncle. Je suis persuadé que tout le monde est attiré par lui, et je dis cela sans faire de distinction de sexe, je ne suis pas encore conscient que l’homme, en tant qu’être humain et non en tant que mâle, puisse être hétérosexuel ou homosexuel. Les choses sont simples pour moi, on est attiré par quelqu’un, peu importe son genre. C’est avec lui que je fais des jeux pour tenter de trouver une façon de découvrir son sexe. Je ne sais vraiment pas pourquoi, mais il me trouble. Il est toujours très gentil avec moi, et il n’y a jamais rien eu d’ambigu entre nous, mais j’ai, une fois, aperçu

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