Charlotte - 1
58 pages
Français

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Description


Charlotte, premier tome de la série Family Story



Comment réagir quand les fantômes du passé réapparaissent ?


Femme forte et indépendante, Charlotte s’accomplit aussi bien


dans son travail qu’auprès de sa famille et de ses amis.


Refusant toutes attaches dans sa vie sentimentale,


elle est une adepte des coups d’un soir.


Mais cette soirée, pour ses 30 ans, pourrait bien tout changer...



Saura-t-elle s’ouvrir à nouveau ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 avril 2023
Nombre de lectures 8
EAN13 9782492342363
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Clem AnDria
 
 
 
 
 
 
FAMILY STORY
 
Tome 1
Charlotte
 
 
 

 
La série Family Story est un ouvrage de fiction.
Les personnages, lieux et évènements sont le produit de l’imagination de l’auteure ou utilisés de manières fictives.
Cet ouvrage comporte des scènes sexuelles non adaptées à un jeune public.
 
 
 
 
 
 
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction intégrale ou partielle, réservés pour tous pays.
L’auteure est représentée par
Drakkar Éditions.
 
© DRAKKAR EDITIONS, 2023
2, rue du Catelet – 27800 BOISNEY
 
ISBN Numérique : 978-2-492342-36-3
 
Réalisation couverture :
Drakkar Editions – Photo Adobe Stock

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Sophie CLAVELLIER-DUBOS
 
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Instagram : @drakkareditions
Facebook : @drakkareditions
Twitter : @drakkareditions
 

       Table des matières       
Chapitre 1 - Charlotte
Chapitre 2 – Antonio
Chapitre 3 - Charlotte
Chapitre 4 - Antonio
Chapitre 5 - Charlotte
Chapitre 6 - Antonio
Chapitre 7 - Charlotte
Chapitre 8 - Antonio
Chapitre 9 - Charlotte
Chapitre 10 - Antonio
Chapitre 11 - Charlotte
Chapitre 12 - Antonio
Chapitre 13 - Charlotte
Chapitre 14 - Antonio
Chapitre 15 - Igor
Chapitre 16 - Charlotte
Chapitre 17 - Antonio
Chapitre 18 - Charlotte
Chapitre 19 - Antonio
Chapitre 20 - Charlotte
Épilogue
Remerciements


Chapitre 1 - Charlotte
 
 
Aujourd’hui, j’ai trente ans, je retrouve mes amies dans ce bar où nous avons nos habitudes sur les grands boulevards. Comme d’habitude, je suis pile à l’heure . E n entrant dans le Lounge Bar, Avant même que j ’atteigne notre table, Éric et Gwen, les patrons, me prennent dans leurs bras , un sourire malicieux plaqué au visage. Qu’ont-ils bien pu me préparer encore   ! Je sais de quoi Éric est capable… Je rejoins Sandra et Pascale. C omme toujours, Eva est en retard. Sans l’attendre , nous commandons nos premiers verres, ça la f era sûrement arriver. Éric, mon ami d’enfance vient nous servir. Cependant , il ne nous apporte pas les cocktails commandés, mais un spécial anniversaire concocté spécialement pour moi. C’est ce moment que choisit Eva pour nous honorer de sa présence . Nous sommes enfin au complet   ! Le quatrième verre arrive sur la table. N ous trinquons à mon changement de dizaine   !
Cela fait plus d’une heure que nous faisons le point sur les derniers potins de notre entourage quand, tout à coup, une sirène retentit aussitôt suivie de l’entrée fracassante d’un militaire qui se dirige droit vers moi et attrape ma chaise . Il la retourne, puis se poste devant moi. La musique démarre accompagnée de cris et d ’ applaudissements . M es yeux se tournent vers les gérants de l’établissement . J e les fusille du regard ! Ils savent bien que je déteste cela, mais ils sont hilares, visiblement satisfaits de leur petite blague. Sans rien montrer de mon agacement , je me prête au jeu du chippendale lui faisant bien comprendre que je ne veux aucune main baladeuse. L’artiste fait son show, me tourne autour langoureusement tout en me fixant. Son visage ne me semble pas inconnu , mais son corps, si je l’avais déjà vu, il est certain que je m’en souviendrais… I l se penche alors vers moi, vient placer son visage contre le mien et me chuchote à l’oreille « Tu ne me reconnais plus Carlota ? ». J ’incline légèrement la tête et l’observe avant d’articuler silencieusement son prénom, Antonio. Un sourire s’étire sur son visage. Il termine son numéro puis repart comme il est arrivé, me laissant seule avec mes souvenirs de jeunesse.
 
16 ans plus tôt
Éric, Lydia et moi sortons de notre collège lorsqu’un jeune homme vient à notre rencontre. Éric le prend dans ses bras avant de nous le présenter.

—  Les filles, voici Antonio, mon cousin du côté de ma mère. Antonio, je te présente mes amies et complices Charlotte et Lydia.
—  Je suis ravi de vous rencontrer les filles. I l m’a tellement parlé de vous et de vos conneries en classe ! nous dit-il en riant.
—  Super l’image que tu donnes de nous Éric, je te remercie ! dis-je faussement boudeuse.
Après cette première rencontre, Antonio a commencé à nous rejoindre dès que nos agendas le permettaient. En troisième, avec un peu moins de 30 heures de cours par semaine et lui à la fac, du haut de ses 18 ans, il intégra facilement notre petit groupe. Au fil des semaines, de ses visites, je tombais sous son charme. Avec s a façon de m’appeler Carlota, de me regarder, j’étais persuadée que mes sentiments étaient partagés. Pourtant, le soir du nouvel an, j’ai tenté de l’ embrasser. I l m’a repoussé violemment, me précisant que je n’étais qu’ une gamine et rien d’autre à ses yeux. Après avoir fondu en larme dans les bras de Lydia , je suis rentrée chez moi, deux étages au- dessus, me jurant de ne plus jamais me faire avoir par un mec !
Sortie de mes pensées par Sandra s’apercevant de mon trouble, je secoue la tête et fonce droit sur Éric, rouge de colère.

—  Tu peux m’expliquer pourquoi tu as fait ça ?
—  Choupette, c’était il y a 16 ans ! Et quitte à t’enrager avec un show, je préférais que ce soit mon cousin qui le fasse, bien qu’il ait raccroché depuis presque dix ans. Au moins, avec lui, je savais qu’il ne pousserait pas le bouchon à te tripoter ! Ne m’en veux pas s’il te plait et, franchement, depuis le temps… ce n’était qu’un crush d’adolescente.
—  Peut-être , mais je te rappelle que c’est ce crush d’adolescente, comme tu dis, qui a conditionné ma vie sentimentale jusqu’à aujourd’hui. Grâce à lui, dis- je, sarcastique, je suis certes une femme accomplie , mais qui n’a jamais eu confiance en l’amour et qui a toujours détruit avant d’être détruite ! E t ça, tu l’as toujours su !
—  Nous y voilà ! Et bien justement, c’est pour ça que je l’ai fait venir ! Tu as trente ans aujourd’hui, un petit garçon magnifique que tu assumes seule car tu as fait ce choix , mais sache qu’il est temps de te réconcilier avec ton passé. E t ça, ça passe par Antonio. BORDEL ! TOURNE LA PAGE ET AVANCE !
Je fais demi- tour, chamboulée, sous le regard inquisiteur de mes trois acolytes. Je vais devoir m’expliquer … L eur raconter ce passage de m a vie que je n’ai jamais avoué en douze ans d’amitié et de complicité avec elles. Cette humiliation qui m’a conditionnée à devenir cette femme indépendante et sûre de moi (en apparence).
Après m’avoir écoutée, elles se regardent toutes les trois puis Eva prend la parole.

—  Ma puce, tu sais qu’entre nous, c’est toujours comme les cinq doigts de la main et quoi que tu fasses, on sera toujours là les unes pour les autres. Mais je pense, et les filles te diront après si elles sont d’accord avec moi, qu’Éric a raison. Même si tu as le sentiment que cette vie que tu mènes de femme libre, indépendante, maman solo, attachée de presse qui déchire est exactement ce que tu as toujours voulu être, je crois que ce n’est pas le cas vu ce que tu viens de nous dire.
—  Écoute Charlotte, tu sais que je ne prends jamais de gants. Depuis le lycée, je croyais que tu avais pris modèle sur ta mère pour être celle que tu es devenue et je t’admirais pour ça. Mais là, je dois t’avouer que je ne pense plus du tout cela. O ui, c’est tes trente ans aujourd ’hui et il est temps de remettre les pendules à l’heure, les compteurs à zéro et régler ton problème avec Antonio pour effacer cette humiliation qui t’a construite. Alors, bouge -toi   ! V a voir Éric, demande-lui son numéro, son adresse, ce que tu veux et, ce soir, on règle cette histoire ! ajoute Pascale.
—  Et moi, dit Sandra, je souhaite juste que tu saches que, comme toujours , on est là en back-up que ce soit pour prendre le relais de Julie auprès de Paul , ou pour venir avec toi ou encore pour t’attendre ici, c’est à toi de nous dire.
Mon cerveau est en ébullition . J’entends ce qu’ils me disent , mais suis-je vraiment prête à faire table rase de ce passé ? À l'affronter lui ? Ont-ils raison ? Après tout, je suis très bien dans ma vie. J ’assume mon fils, mon travail, ma vie sexuelle, car, oui, je n’ai pas de vie sentimentale , mais uniquement du sexe. Dans le doute , ne sachant pas quoi faire, je vais qua nd même demander à Éric les coordonnées d’Antonio. Une fois revenue, j’informe les filles que j’ai les infos , mais que je n’ai pas envie de le faire ce soir . J’ai besoin de me laisser le temps de la réflexion. Bien qu’elles ne soient pas d’accord , elles acquiescent tout de même.
Faisant fi de ces péripéties, l a soirée se poursuit dans la joie et, Sandra et moi , comme toujours, en dansant debout sur la table. Il est deux heures et demie du matin quand je dis au revoir à tout le monde et hèle un taxi pour regagner mon appartement Porte de Vincennes.
Dès que j’entre, je trouve Julie, ma nounou, voisine et copine , assoupie sur le canapé. Bien qu’elle habite à une rue, je lui propose de rester si elle le souhaite, ce qu’elle refuse comme chaque fois. Je la laisse quitter mon domicile puis entre à pas feutrés dans la chambre de Paul qui dort à poings fermés. Je le regarde, admirative face à ce petit être qui, du haut de ses six ans, me rend cet amour inconditionnel que seul un enfant et un parent peuvent ressentir. Je l’embrasse doucement pour ne pas le réveiller, passe par la salle de bain pour me démaquiller et me changer puis rejoins enfin mon lit. Pourtant, le sommeil ne vient pas . Je me tourne, me retourne, pense et repense à Antonio. Est-ce que ma vie aurait été différente s’il ne m’avait pas rejetée de la sorte ? Est-ce que Paul aurait aujourd’hui un papa qui serait à nos côtés ? Est-ce que j’ai envie d’autre chose  ?
Ma vie comme elle est me satisfait pleinement. Je m’éclate dans mon job. J e voyage avec mon fil

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