Chipi - 2574 AC
73 pages
Français

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Description

Chipi - 2574 AC

Andrej Koymasky

Roman érotique de 267 000 caractères.

Aska prit un collier en cuir et le lui mit autour du cou.

— Voilà, comme ça tout le monde saura que tu es mon esclave. Grâce aux couleurs : vert, bleu et jaune, ce sont mes couleurs.

Balko répondit.

— Le garçon ne peut pas être ton esclave, il est à tout le monde. Tu ne l’as pas pris à la bataille.

— J’aurais pu le tuer, puisqu’il est entré ici. C’est à moi qu’il s’est rendu, alors il est à moi, dit Aska, décidé.

— Rendu ? demanda Balko en arquant les sourcils. Tu veux dire que vous vous êtes battus ?

— Bien sûr, même si je n’ai pas eu de mal à surmonter sa résistance, dit Aska.

— Dans ce cas... d’accord, tu peux le garder comme esclave, dit-il et il le congédia d’un geste de la main.

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Informations

Publié par
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EAN13 9791029400278
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Chipi - 2574 AC
 
 
 
Andrej Koymasky
 
 
 
 
 
 
Traduit par Éric
 
 
 
Chapitre 1 : Chipi tombe dans les mains d'Aska
 
 
Aska entendit un léger bruit. Il releva son arme et scruta les alentours, tous les sens en alerte. Le bruit venait de derrière la pile de caisses, c’était comme un grincement imperceptible, lent. Aska crut un instant s’être trompé, il ne pouvait y avoir personne, là, la seule entrée du dépôt, il la surveillait de l’intérieur et Fero de l’extérieur. À moins que ce soient des souris… et c’était justement le coin des provisions. Il devait aller voir. Les souris étaient de pires ennemis que nombre de guerriers d’autres bandes.
Sans faire de bruit, lentement, guidé par le bruit qui revenait de temps en temps, il tourna entre les caisses qui formaient comme un labyrinthe et se rapprocha. Le bruit s’entendait mieux. Comme un léger froissement. Les souris ne font pas ce genre bruit, pensa Aska, sur le qui-vive. Il serra plus fort son arme et se prépara à s’en servir. D’ailleurs, se demanda-t-il, qui donc pouvait s’être introduit ici ? La pièce était faite en béton solide, ancien, mais robuste, elle n’avait pas de fenêtre, juste le conduit d’aération et par là… et bien, quelqu’un de très mince aurait pu s’y glisser, en supposant qu’il ait pu passer la sentinelle au niveau du sol, ce qui était très improbable.
Il tourna dans un autre étroit couloir de caisses et il le vit : c’était un ado émacié, accroupi devant une caisse de vivres dont il avait déjà presque enlevé une planche de fermeture qu’il forçait à la main. Le garçon ne s’était pas aperçu de l’arrivée d’Aska. Ce dernier l’observait, amusé, comme un chat avec une souris, prêt à lui sauter dessus dès qu’il aurait pris de la nourriture et voudrait s’enfuir avec son butin.
La planche céda encore un peu dans un craquement discret. Le garçon glissa la main par l’ouverture et en sortit un paquet de biscuits. Mais, au lieu d’en chercher d’autres comme s’y attendait Aska, il l’ouvrit, les mains fébriles, et en fourra un dans sa bouche. Il lâcha un léger gémissement de satisfaction en le mâchant la bouche fermée. Il allait en avaler un autre quand Aska dit, d’une voix dure et ironique :
— C’est bon ?
Le garçon se retourna en un éclair, les yeux terrifiés, et il laissa tomber le paquet. Aska leva lentement son arme, prêt à l’abattre sur le petit voleur. La terreur qu’il lut dans les yeux du garçon le fit hésiter.
— Alors, ignores-tu que voler les Raptors signifie mourir ? demanda Aska en avançant à un pas du garçon.
Ce dernier se recroquevilla contre les caisses.
— J’ai faim, dit-il à voix basse.
— Tu as faim, répéta Aska en le dévisageant.
Le visage du garçon, si émacié et terrorisé qu’il soit, était beau. Ses habits semblaient tenir ensemble par miracle, mais ils révélaient un corps bien fait.
— Lève-toi ! dit Aska, sec.
Le garçon se leva, tremblant.
— Moi aussi, j’ai faim, lui dit Aska lentement, à voix basse, en le jaugeant de pieds en cap. Déshabille-toi, ajouta-t-il et peu après il commença à ouvrir son pantalon de sa main libre.
— Mais je suis un garçon, protesta l’adolescent, hésitant, quand il comprit de quelle faim parlait l’homme.
— Et moi, j’aime les garçons, dit Aska avec un sourire amusé, puis il ajouta d’un ton sec : À poil, vite !
Et il découvrit son membre déjà presque en érection.
L’adolescent regarda entre les jambes du jeune homme, comme fasciné, et se mit à enlever les quelques haillons qui le couvraient.
— Bien, bravo. Puisque tu as si faim, commence par me sucer un peu, après je t’enculerai…
— Je… je n’ai jamais fait ça… gémit le garçon, mais il s’agenouilla devant le jeune homme et prit en main son membre palpitant.
— Je t’apprendrai, ne t’en fais pas… dit Aska en rattachant son arme dans le dos et il se mit à caresser des deux mains les cheveux ébouriffés du garçon. Comment tu t’appelles ?
— Chipi…
— Bien, Chipi, commence par me lécher, et dis-toi que tu n’as jamais rien savouré de plus délicieux.
Le garçon commença, timidement.
Chipi ressentit du plaisir à avoir en mains ce pieu de chair ferme et frémissante, plus encore quand il se mit à le lécher et il sentit aussitôt que son membre à lui se dressait aussi entre les jambes.
— Oui, bravo, comme ça, tu vois, ce n’est pas si difficile. À présent, prends-la en bouche, suce-la… Oooh, comme ça, oui, bravo, dit Aska, satisfait.
Chipi suçait avec entrain et, en même temps, il palpait le sac lourd des testicules du jeune homme. Aska lui caressait la tête et il se mit à bouger lentement le bassin d’avant en arrière.
— Comme ça, Chipi, oui… tu apprends vite… bravo… murmurait Aska.
Puis il le fit se relever. Il remarqua l’érection du garçon et sourit.
— Alors, ça te plaît ?
— Oui… dit l’ado en rougissant.
— Tant mieux. Tu es un peu trop maigre, mais quel beau petit cul… tourne-toi et appuie-toi aux caisses, je vais te prendre… dit-il.
Il se tourna sans protester. Aska lui fit écarter un peu les jambes, tendre le derrière en arrière puis, avec de la salive sur ses doigts, il se mit à lubrifier abondamment le trou du garçon.
— Je ne veux pas te faire mal, je veux juste en profiter. Mais si tu n’as jamais été pris, ça te fera mal. Tâche de ne pas crier, sinon Fero viendra aussi et il est moins délicat que moi. Et il l’a sacrément plus grosse que moi. Écarte bien tes fesses avec tes mains et essaie de te détendre, c’est compris ?
— Oui, murmura l’adolescent, obéissant.
Aska enduisit aussi son sexe de salive, le pointa, décidé, sur le trou du garçon qu’il saisit par la taille et il se mit à pousser.
— Détends-toi, Chipi, détends-toi… haletait le jeune homme en montant peu à peu la pression.
— J’essaie, murmura le garçon.
Aska poussa plus vigoureusement et il sentit le sphincter céder peu à peu.
— Oh, que c’est bon… c’est la première fois que je dépucelle quelqu’un. Que tu es étroit ! Ça te fait mal ?
— Pousse, dit le garçon à voix basse et il commença à se masturber rapidement.
— Je te fais mal ? demanda encore Aska en poussant fort.
— Oui, mais ça me plaît… pousse, répondit l’ado.
Aska lui écarta la main et se mit à le masturber, tout en se poussant de plus en plus profondément en lui. Il le sentait frémir, trembler, gémir et geindre doucement, et il comprit qu’il ressentait en même temps de la douleur et du plaisir. Quand enfin il fut en lui jusqu’à la base du sexe, sans cesser de caresser sa maigre poitrine et son ventre et de le masturber, il se mit à fourrager en lui. Il eut la pensée confuse qu’il adorait baiser ce garçon. Il était chaud et étroit.
Pour Chipi, bien qu’il ait seize ans, c’était son premier rapport sexuel. Ça lui faisait mal, mais il adorait. Il sentait la virilité victorieuse du guerrier, sa force, le plaisir qu’il avait à le prendre. Moi aussi j’ai faim… et j’aime les garçons, avait-il dit… et à présent il soulageait sa faim en lui. Il pressa ses fesses contre son pubis et comprit que cela augmentait le plaisir du guerrier. S’il le satisfaisait, peut-être qu’il le laisserait manger. Il était sûr qu’il ne le tuerait pas, sinon il ne se serait pas inquiété de lui faire mal. Et il ne le masturberait pas, ça, ce n’était que pour son plaisir à lui, pensait le garçon.
Soudain Aska se raidit, poussa fort, frémit et commença à décharger dans les profondeurs de l’ado. Chipi aussi jouit dans les mains fortes du guerrier. Lequel se retira lentement du garçon qui sentit un élancement, et puis comme une sensation de vide.
— Aaah, ce que tu m’as plu, Chipi. Tu peux finir le paquet de biscuits, maintenant, dit Aska en remettant son sexe dans son pantalon avant de fermer sa braguette, l’air satisfait.
Chipi s’accroupit pour manger avec voracité.
Aska lui caressa les cheveux.
— Doucement, doucement, ne t’étouffe pas. Plus rien ne presse, à présent.
— J’ai faim, répéta le garçon, la bouche pleine.
Aska s’accroupit près de lui et le regarda manger, il souriait, amusé. Tout en lui caressant le dos et le corps.
— Un peu plus gras, tu serais beau garçon. Oui, très beau garçon, dit Aska songeur tandis que Chipi ingurgitait le dernier biscuit.
L’adolescent regarda le guerrier.
— Et maintenant, que vas-tu faire de moi ? demanda-t-il avec un filet d’espoir dans le ton.
— Oui, que faire de toi ? J’ai trois possibilités : te tuer sur l’heure, te remettre au chef pour qu’il décide, ou te prendre comme mon esclave, dit Aska, songeur.
— Prends-moi comme esclave, s’il te plaît.
— Au moins tu serais sûr d’avoir à manger ? demanda le guerrier en riant.
— Tu apaises ma faim et moi la tienne. Ça m’a l’air d’un bon marché, dit l’ado, l’air espiègle.
— Ça te fait pas mal ? demanda Aska, amusé, en caressant son derrière décharné.
— Si, mais un estomac vide fait bien plus mal… répondit l’ado, sérieux, et il dit en rougissant, sans donner aucun plaisir.
— Alors, tu as aimé que je te baise ?
— Oui.
— Bon, rhabille-toi. Je te prends comme esclave.
— C’est vrai ? Merci, maître.
— Je m’appelle Aska. Tu viens d’où, toi ?
— De la vallée de Maratta.
— Un endroit sacrément moche.
— Non, mais il n’y a plus à manger. Même les rats ont presque disparu, quand on en attrape un pour le manger, il faut faire attention de ne pas être vu par les autres, sinon ils te sautent dessus pour te le prendre. Mais la vallée est belle.
— Belle ?
— Il y a des milliers de cachettes et des plantes qui donnent du bois pour se chauffer l’hiver.
— Ah, je vois. Tu as de la famille ?
— De la famille ? Je ne sais pas. Ça fait six ans que je suis seul. Je crois que mon père est mort et ma mère doit être partie avec un étranger.
Aska le regarda longuement en silence.
— Comment as-tu fait pour entrer là-dedans ? demanda-t-il enfin.
— Et bien, je… hésita le garçon.
— Au point où tu en es… dit Aska avec un regard encourageant.
— Par ce trou, dit le garçon en désignant la bouche d’aération.
— La conduite d’air, oui, j’y avais pensé, mais en surface elle est surveillée.
— Que l’entrée du haut. J’ai découvert qu’elle est reliée aux tubes souterrains d’écou

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