La lecture à portée de main
51
pages
Français
Ebooks
Écrit par
Julie Plume
Publié par
jenn-ink-editions
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
51
pages
Français
Ebook
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Amoureuse du mauvais gars au mauvais moment et au mauvais endroit. Telle est la destinée de Dana qui a pris le risque de traverser la rivière de l'amour sans apprendre à nager. Elle fera face à plusieurs courants et tourbillons en attendant qu'une main daigne se tendre pour qu'elle puisse s'y accrocher. Seulement, derrière une main tendue, il ne se cache pas toujours une âme charitable. Un sauveur, pourrait-il être celui qui aurait le plus besoin d'être sauvé ? Dana prendra-t-elle le risque d'être blessée ?
Venez le découvrir en lisant cette Dark romance, extrêmement addictive.
✨✨✨ Ajoutez cet ouvrage dans votre panier dès maintenant !✨✨✨
CœurMeurtri
JuliePlume
CœurMeurtri
© JennInk Éditions 2022
Tousdroits réservés.
LeCode de la propriété intellectuelle interdit les copiesou reproductions destinées à une utilisationcollective. Toute représentation ou reproduction intégraleou partielle faite par quelque procédé que ce soit,sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droits, estillicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articlesL.335-2 et suivants du Code de la propriétéintellectuelle.
Aucunextrait de ce livre ne peut être reproduit, scanné oudistribué sous forme imprimée ou sous formeélectronique sans la permission expresse de l’auteur,sauf pour être cité dans un compte-rendu de presse.
AVERTISSEMENT
Cetexte est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec despersonnes vivantes ou mortes, des lieux ou des évènementsréels n’est que pure coïncidence pour laquellel’auteur(e) décline toute responsabilité.
Celivre contient un langage familier, des scènes àcaractère sexuel ainsi que des scènes de violence.
Ilest destiné à un public averti.
PROLOGUE
Dana
Encore,un soir à regarder les murs de ma chambre, à étouffermes cris avec mon oreiller que j’enfonce tant bien que malcontre ma bouche. Les larmes ne cessent de couler et pourtant, jevoudrais arrêter de pleurer, arrêter de sentir mon cœurperdre en intensité. J’aimerais sourire, chasser ladouleur comme on envoie valser la poussière d’un coup debalai. J’essaie d’expulser toutes ces idées noiresqui viennent me hanter, quand celles-ci sont beaucoup trop fortespour les supporter. Regarde-toi, Dana, encore à pleurer et tefaire du mouron pour un homme qui n’en vaut même pas lapeine !Qu’est-ce que je peux me détester quand je suis commeça !Et pourtant, c’est toujours le même schéma : jel’aime, je souffre, je veux tout arrêter, puis il revientet j’accours comme une chienne fidèle à sonmaître. Ça peut paraître pathétique, maisle terme est plutôt bien choisi, car c’est vraiment commeça que cela se produit. Il m’apprivoise, me caresse dansle sens du poil, fait en sorte d’instaurer un climat deconfiance, puis quand celui-ci est à son apogée, ilcommence lentement son travail, il s’infiltre dans ma têtepuis dans mes membres, laissant son empreinte et son odeur sur moi.Puis, quand la lassitude l’y enjoint, il arrache tout comme uneperfusion que l’on extirpe d’un bras, blessant la veineau passage. Peu importe si j’ai mal ou s’il laisse unemarque : je lui appartiens, mais lui n’est pas à moi. Jesuis fatiguée d’avoir le mal d’amour, je suisfatiguée d’être fatiguée. Je veux justesentir son cœur battre contre le mien et sa peau chauderéchauffer mon âme. Je veux être celle qui apaiseses maux et qui soigne ses plaies ;malheureusement, sans que je ne m’en rende compte, je suisdevenue la plaie humaine imbibée de maux insoignablesjusque-là. Aucun être ne devrait se coucher en sesentant mort de l’intérieur et aucun ne devrait seréveiller en se demandant s’il survivra à cettejournée tant la douleur est vive. Je pense être lapetite amie d’un homme aussi séduisant que sombre, maisde vous à moi, son ombre a bien plus de présence pourles autres que moi-même dans sa vie. Il n’est qu’unnombriliste qui prend la forme d’un petit ami la nuit pour sesplaisirs personnels, me poussant hors de mes limites et me rendantdépendante de lui.
Lacoke est au junky ce que lui est à Dana.
LA RENCONTRE 1.1
C’estune journée plutôt comme les autres : le ciel estdégagé, la rue fait résonner les cris et lesrires des enfants qui jouent. Les oiseaux chantent. Comme c’estagréable d’entendre l’été seprésenter en douceur, chassant délicatement la saisonprécédente !Mon amie May passe me récupérer afin de me spoilerchaque épisode de sa nouvelle vie. Elle est, comment dire, enpériode probatoire à l’amour, allez comprendre !Ma jolie blonde s’est extirpée d’une histoired’amour de huit années. Il m’est alorscompréhensible de n’émettre aucun jugement surson besoin primitif de retrouver un second souffle et de casserl’image de la petite amie parfaite qui lui colle à lapeau. Il est vrai que son aisance financière et sa fâcheusemanie de tout contrôler à la perfection ne l’ontvraiment pas aidée à s’en défaire. C’estd’ailleurs pour cela que May a laissé libre cours àtoutes ses envies, en commençant par se sculpter un corpsdigne d’une déesse. Elle s’est inscrite àla salle de sport et a littéralement craqué pour soncoach !Personnellement, je trouve ça cliché, mais disons queMay est comme un nouveau-né : elle apprécie des chosesqui ne sont que futilités à mes yeux. Ledit coach aprévu de venir la voir, comme si bien dit dans son message,avec l’un de ses amis. Bien sûr, en bonne amie que jesuis, je dois l’accompagner pour lui éviter d’êtreseule avec sa gêne. Je ne suis pas fan de ce genre de planfoireux, mais je n’ai rien de mieux à faire ce soir doncpourquoi pas !
Aprèsavoir vaqué à mes occupations, j’enfile untee-shirt ample qui tombe sur l’épaule et un jean brutprès du corps, mettant mon arme la plus sûre en valeur !Mon fessier est assurément la partie de mon corps qui a étécréée avec le doigté d’un grand artiste ;je le mets donc sous son meilleur jour quand il le faut. May a optépour un pantalon blanc, un débardeur noir et un foulard quihabille parfaitement son cou ;elle est plutôt le genre tiré à quatre épingles.Toujours très classe, ne sortant jamais de sa zone de confortquand il s’agit de la mode. Elle a tout de l’hôtessede l’air stéréotypée : une blonde aux yeuxbleu océan et à la peau de porcelaine, une vraiepoupée !Nous rejoignons les garçons sur le parking du parc de la villequi offre une magnifique vue sur la déchèterie et quioffusque par l’odeur nauséabonde qu’il lui arrivede dégager. Je trouve ça plutôt étrange,mais apparemment, le romantisme de cette générations’est vu criblé de balles en traversant le temps.J’observe la scène et je prends mes distances avec cequi se déroule sous mes yeux, tout en étant agréable.Généralement appréciée, je n’aijamais eu le moindre souci de socialisation. Mais mon côtésauvagement offensif me pousse toujours à me différencierdes autres, ce qui est involontaire. Tomy s’installe derrièremon siège et Noham derrière celui de May. Nous nouséchangeons des regards rapides, la radio nous tient compagnieentre quelques présentations. Mon amie discute avec son coach,riant et parlant de tout. Le beau brun qui accompagne le sportif estde la partie tandis que, je me fais plus discrète. C’estalors que je sens le regard de Noham fondre sur moi quand Tomym’adresse la parole :
— Tun’es pas très bavarde j’ai l’impression, ont’intimide tant que ça ?
Commeà mon habitude, je sors les crocs avec subtilité.
— Pourquoi monsilence t’intrigue tant ?Tu n’en as pas assez avec May ?
— Ouah,mais dis-moi, c’est qu’elle mordrait presque !
— Pourça, il faudrait y trouver un intérêt et ce n’estplutôt pas le cas !
Ilrit, appréciant ma répartie tandis que Noham décided’en être également :
— Puis-jesavoir ce que cela donnerait si tu venais à mordre avecintérêt ?
Monregard se fige sur lui avec surprise !Ce qui fait rire les deux blonds spectateurs de la scène. Jepivote sur le côté, me mettant le maximum possible faceà lui pour lui répondre :
— Tuferais mieux de t’interroger sur le pourquoi tu aimerais savoirune chose pareille ?
— Etpourquoi pas ?réplique-t-il avec insistance.
Jesouris légèrement en détournant mon regard versTomy, puis sur ma montre.
— Ilest préférable de lui donner ses comprimésrapidement, l’heure des autorisations de sortie va bientôtexpirer. Et surtout, ne lésine pas sur la camisole, ton amiest sûrement tordu !
Lesrires se font entendre, je sens son regard de plus en plus insistant.Il décide de se lancer dans une conversation d’attaque.Nous commençons une battle de mots au vocabulaire restreint,ce qui est plutôt distrayant, mais je reste tout de mêmeassez détachée de cette ambiance sympathique. Quelquechose me laisse perplexe chez cet homme et je n’arrive pas àmettre la main dessus. Il se cache derrière une facettehumoristique aux lames tranchantes, mais j’arrive àdéceler dans son regard une part sombre et ténébreusequi, je dois l’avouer, ne le rend pas moins séduisant.Sa peau d’ébène et ses traits fins dessinent lesmoindres contours de son visage. Ses yeux sont d’un marronclair, ses cils longs et courbés, intensifiant son regard douxet sauvage. Sa bouche pulpeuse entoure un sourire plutôtflatteur et son tee-shirt laisse entrevoir des formes avantageusespour toute femme dotée de bon sens et d’une bonne vue.Pour l’heure, même s’il est agréable àregarder et que je trouve fort sympathique la présence de Tomysous son mètre quatre-vingt et son sourire enjôleur, jepense qu’il est préférable de rentrer. Je faisdonc signe May que l’heure tourne, et je regarde devant moiressentant ma tendre amie légèrement agacée dedevoir partir. Alors qu’elle met fin à sa discussionavec son coach, je m’apprête à rabattre lepare-soleil quand je croise le regard de Noham dans le miroir decelui-ci. Il me fixe, accentuant cet air de fauve en cage qui ne peutqu’observer sa proie inlassablement. Je déglutis,n’étant pourtant pas de nature à êtrefacilement déstabilisée. Je fais mine de le regarderjuste une seconde et je referme le pare-soleil pour lui montrer qu’ilne m’impressionne pas. Les garçons finissent par sortirde la voiture. May les suit pour les saluer et je suis la cadence. Jefais la bise à son coach et je fais de même pour Noham.Je remarque qu’il est plutôt grand : je ne fais qu’unmètre soixante et je lui arrive au niveau des pectoraux. Il aune bonne carrure et est vraiment bien bâti. Son parfum laisseune fragranceagréable, ce qui n’est pas à son désavantage.Après ça, May et moi pour discuter autour d’uncafé avant qu’elle ne reparte.
— Commenttrouves-tu Tomy ?
— Jene peux pas te donner un avis sur une petite soirée passéeavec, mais au premier abord, il est super sympa et sociable, doncoui, je l’aime bien.
— Etpour Noham ?Je l’ai ape