Dans les filets de Paul
292 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Dans les filets de Paul , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
292 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

« Paul est donc devenu agent immobilier et est très satisfait de son nouveau métier. Son agence emploie dix personnes : son assistante, quatre agents immobiliers, une commerciale, un comptable, une DRH, un informaticien et une secrétaire. Son assistante, Nathalie, est une très jolie fille, brune, mince, d'une trentaine d'années. Mais Paul préfère avoir des rapports uniquement professionnels avec elle, pour le moment... » Dans ce roman d'un érotisme débridé, l'auteur laisse libre cours à ses fantasmes. Il dresse le portrait d'un agent immobilier obsédé par le sexe, qui profite de son autorité sur ses employées pour les obliger à satisfaire ses moindres désirs. Un climat de violence s'instaure au sein de l'agence, les plus gradés abusant sexuellement des plus faibles. Contraintes de se prostituer, les victimes sont soumises à toutes sortes de sévices et d'humiliations, avant de s'enfuir ou de porter plainte. Au bout du compte, justice sera rendue et les coupables mis devant leurs responsabilités.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 novembre 2017
Nombre de lectures 2
EAN13 9782342157260
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Dans les filets de Paul
Patrick Laaban
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Dans les filets de Paul

Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
Paul, le financier
Paul se promène du côté du Palais-Royal, à Paris. Il passe devant la Comédie française, regarde les programmes. Il y a bien longtemps qu’il n’y est pas allé voir une pièce classique. Un Molière ou un Racine lui changerait les idées. Une autre fois, peut-être.
Il continue à marcher et s’attable à une terrasse de café, place Colette. Paul travaille dans la finance, il y a fait fortune en créant des fonds de placement associés à des sociétés d’exploitation de gaz de schiste, aux États-Unis. Il sort son ordinateur, ses fonds sont plutôt en forme. Il a encore reçu un mail d’une personne qui cherche à le convaincre d’investir dans son entreprise. La commerciale est très sexy, mais la société est trop endettée. Il regarde des annonces immobilières, il est très intéressé par cet appartement, rue de l’Échelle, près de la Comédie française.
Il appelle l’agence, il peut venir visiter l’appartement un quart d’heure plus tard. Il reste au café dix minutes et marche vers la rue de l’Échelle. Une fille l’attend devant l’immeuble, une très jolie brune, en mini-jupe. Il se présente. Elle s’appelle Sophie. Elle lui fait visiter l’appartement, au 3 e étage. C’est un beau trois-pièces, Paul cherche à acheter un appartement, pour le louer. La fille de l’agence lui fait visiter les lieux. Paul est intéressé, il négocie et s’accorde pour un prix de six cents mille euros. Il suit la commerciale à l’agence immobilière. Une demi-heure plus tard, il a signé une promesse de vente. En supplément, il a réussi à inviter à dîner la commerciale aux formes prometteuses.
Paul continue à se promener et rentre chez un antiquaire. Il se laisse tenter par une commode Louis XVI, des chandeliers et un tableau. Ces meubles iront très bien dans le salon de son appartement du XVII e .
Paul possède une dizaine d’appartements à Paris qu’il loue. Il possède également une vingtaine de parkings à Paris et en banlieue. Il est associé dans plusieurs boutiques de vêtements, des bijouteries. Il possède également des parts dans des sociétés d’informatique et de télécoms.
Il a également un portefeuille d’actions, pour s’amuser. Il possède aussi une maison à Deauville, un appartement à Cannes et à Bastia.
* * *
Paul reçoit un appel, c’est Martine, une copine qui lui fait des massages.
— Bonjour, Paul, comment vas-tu   ? lui demande-t-elle.
— Très bien, merci, répond Paul.
— Tu ne veux pas faire un petit massage   ? lui propose Martine, avec enthousiasme.
— Et pourquoi pas… dit Paul.
— Dans une heure chez toi   ? lui propose Martine.
— Avec plaisir, répond Paul.
Martine faisait de la gestion de projet dans une société de services. Elle a quitté la gestion de projet pour faire des massages érotiques. Paul est amateur de massages érotiques et Martine est une excellente masseuse, avec un corps superbe.
Une heure plus tard, Martine sonne chez Paul, qui la fait rentrer dans son luxueux appartement : deux cents mètres carrés dans le XVII e . Elle se déshabille et masse Paul sur son lit. Martine ne garde que son string pour ses massages. Martine a un corps superbe : mince, une très belle poitrine, des fesses rebondies et musclées.
Elle accepte même de recevoir une fessée, pour ses bons clients, dont Paul fait partie. Aujourd’hui, Paul a droit à un body-body, suivi d’une fessée, sur les fesses somptueuses de Martine.
Le massage terminé, Paul la paie : cent euros. Martine se rhabille et embrasse Paul en partant.
* * *
Dans une heure, Paul a rendez-vous avec Sophie, la fille de l’agence immobilière, qu’il a rencontrée cet après-midi. Il lui a donné rendez-vous au Tournesol , un restaurant situé à côté de Radio France, le long de la Seine.
Une heure plus tard, Paul est au Tournesol . La commerciale est déjà installée, avec un Martini. Elle serre la main de Paul, très professionnelle. Elle lui explique son parcours professionnel : école de commerce privée, deux ans dans la vente de produits cosmétiques, puis l’immobilier. Elle vient de Lille et a dû partir à Paris pour travailler.
Paul lui explique aussi son parcours : il a commencé dans la finance, en sortant d’une école de commerce. Puis il a décidé de créer des fonds d’investissement, investis en actions sur des sociétés liées aux gaz de schiste. Ses fonds marchent très bien et il est maintenant à la tête d’une fortune de plusieurs dizaines de millions d’euros.
— Un fonds associé au gaz de schiste, c’est astucieux, lui dit Sophie.
— Merci   ! répond Paul.
— Mais en France, c’est interdit l’exploitation du gaz de schiste, remarque Sophie.
— C’est vrai, dit Paul. Le fonds est adossé à des actions américaines.
— Et ça marche   ? demande Sophie.
— Pour l’instant, oui   ! répond Paul.
Sophie l’écoute, avec intérêt. Paul laisse glisser sa main sur les jambes de Sophie.
— Du calme, lui dit Sophie, en retirant la main de Paul.
— Désolé, s’excuse Paul.
— Ce n’est pas grave. Mais tu vas trop vite, lui dit Sophie.
— Je sais, reconnaît Paul.
— On est en affaires, tu te souviens, lui rappelle Sophie.
Ils quittent le restaurant pour aller prendre un verre au Budha bar. Sophie est impressionnée par la Jaguar XE de Paul.
— C’est la nouvelle Jaguar, lui explique Paul.
— Je sais, lui dit Sophie.
— Tu connais   ? lui demande Paul, surpris.
— Mon ancien copain en avait une.
— Ancien   ? demande Paul.
— Eh oui, il m’a larguée.
— Un fou   ! s’exclame Paul.
— Merci   ! lui dit Sophie. Il m’a juste envoyé un SMS : « game over ».
— C’est dur, dit Paul.
— Je m’y attendais, lui explique Sophie. Tu le connais peut-être. C’est lui qui fait ça, lui dit Sophie, en montrant son sac à main.
— C’est Marc   ! Un très bon ami.
— Un mauvais souvenir, dit Sophie.
— Je fais du business avec Marc, on achète des appartements, qu’on loue ensuite.
— Vous me faites concurrence   ! lui dit Sophie.
— Non, c’est à petite échelle, se justifie Paul.
— Bon, je ne porterai pas plainte pour concurrence déloyale, dit Sophie, conciliante.
— On était au lycée ensemble, à Janson, explique Paul. Il venait manger chez moi, très souvent. Nos parents se connaissent. Mon père est notaire, celui de Marc est avocat.
— Mon père est plombier, lui dit Sophie.
— C’est différent… dit Paul, en souriant.
— Tu es train de réfléchir au SMS que tu vas m’envoyer, pour ne plus me revoir   ? lui lance Sophie.
— Mais pas du tout   ! se défend Paul.
— Oh, je vous connais les fils à papa, lui dit Sophie. Vous voulez rester entre vous.
— Mais pas du tout, répond Paul, sans conviction.
— Tu vois, tu n’y crois pas, lui dit Sophie.
— C’est vrai, avoue Paul. Mais je n’en suis pas fier.
— Tu t’imagines présenter ta nouvelle copine à tes parents : une fille de plombier, de Lille   !
— On n’en est pas encore là   ! lui dit Paul.
— Pas de panique, bébé, je m’amuse   ! lui dit Sophie.
— On va chez moi   ? lui propose Paul.
— Tu es un rapide toi   ! lui dit Sophie.
— La vie est si courte et tu me plais bien, lui répond Paul, en lui caressant la cuisse.
— Bon, si tu achètes l’appartement de la rue de l’Échelle, marchande Sophie.
— Tu es chère… lui dit Paul.
— Oui, mais tu ne le regretteras pas   ! s’exclame Sophie.
— Marché conclu, dit Paul.
Ils quittent le bar et vont chez Paul. Dans la voiture, Paul ne conduit que d’une main. Son autre main explore le corps de Sophie, elle s’aventure sur la poitrine de Sophie, ses jambes. Il glisse sa main entre les cuisses de Sophie, qui le laisse faire, plutôt contente des caresses de Paul. Ils arrivent chez Paul, qui se gare dans son parking. Sophie baisse la fermeture Éclair du pantalon de Paul et lui fait un petit plaisir, sans préservatif.
— Je n’aime pas les préservatifs, lui explique Sophie.
— J’adore ce qui est naturel, renchérit Paul.
Paul explose rapidement dans la bouche de Sophie.
— Tu es content   ? lui demande Sophie, en sortant des mouchoirs en papier de son sac.
— C’était super, répond Paul, en l’embrassant sur les lèvres.
Ils prennent l’ascenseur et rentrent chez Paul. Sophie est très impressionnée par l’appartement de Paul : de grandes pièces, des plafonds de quatre mètres, des meubles superbes anciens et modernes.
— C’est magnifique, lui dit Sophie.
— Merci, répond Paul. Il y a une piscine, si ça t’intéresse…
— Une piscine   ! s’exclame Sophie. J’hallucine   !
— Non, regarde, lui dit Paul, en l’amenant vers la piscine.
— C’est du délire, une piscine en plein Paris.
— Il y en a des plus grandes, dit Paul avec modestie.
— Peut-être, mais c’est déjà extraordinaire.
Paul la conduit dans sa chambre où ils passent la nuit.
Le lendemain matin, Sophie se lève à sept heures. Paul dort, elle n’ose pas le réveiller. Elle prend son petit-déjeuner, se lave, s’habille et se maquille. Paul se réveille. Il prend son café. Sophie le voit attablé.
— Tu me rappelleras   ? demande-t-elle à Paul, dubitative.
— Tu n’y tiens pas   ? lui demande Paul.
— J’adorerais   ! répond Sophie.
— Moi aussi, dit Paul.
— Super, dit Sophie.
— Ce soir, tu passes dîner   ? lui propose Paul.
— Avec plaisir, répond Sophie.
— Huit heures, O.K.   ?
— À ce soir, répond Sophie, en embrassant Paul.
* * *
Le lendemain, Paul a rendez-vous le matin à l’agence immobilière de Sophie, pour acheter l

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents