Dans les mailles de la laine
424 pages
Français

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Dans les mailles de la laine , livre ebook

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Description

Quel est le point commun entre Nicolas, Bruno, Frédéric, Hubert et les autres ? Et celui entre Catherine, Ariane, Joëlle, Johanne et Véronique, sans oublier leurs congénères ? Ils étaient faits pour se rencontrer. Mais il ne s’agissait pas de rencontres ordinaires. Ces individus avaient tous deux points communs : leur addiction à la laine, ainsi que la volonté de dominer ou de se soumettre à l’autre. Dans les vingt-cinq histoires qui sont décrites dans cet ouvrage, des hommes vont s’asservir à diverses Maîtresses, dans l'espoir de pouvoir goûter à leurs lainages et obtenir leurs faveurs sexuelles. Mais tout fouet possède deux extrémités ; la femme tient le manche, le bon côté, tandis que l’homme se retrouve au bout de la lanière, du mauvais côté. Le paradis et l'enfer. À moins que ce ne soit le contraire...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 avril 2021
Nombre de lectures 4
EAN13 9782414515417
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-51542-4

© Edilivre, 2021
Avant-propos
Fétichisme ou fantasme ? Fantasme et fétichisme ? Sexe et amour ? Désir et plaisir ? Désir et souffrir ? Quels sont les liens entre ces mots ? Qu’est-ce qui excite l’être humain ?
Les questions à ce sujet sont nombreuses et, malgré quelques tentatives pour expliquer ce monde inconnu, force est d’avouer que cela relève encore, principalement, du plus profond jardin secret chez chaque être humain. Pour certains, leur plus gros fantasme sera « simplement » de se faire prendre brutalement sur la table de la cuisine ou de porter une guêpière rouge à la place d’un soutien-gorge blanc. Pour d’autres, une mise en scène sophistiquée avec un scénario élaboré sera nécessaire.
Pour certains, la simple vue de pieds féminins, ou d’une partie du corps du partenaire, ou encore juste un objet appartenant à ce partenaire l’amènera à un niveau d’excitation hors du commun. On est tous fétichiste de quelque chose, à des degrés plus ou moins forts. Les fétichismes les plus connus sont les dessous féminins. Pour d’autres, plus amateurs de SM, le cuir, le latex et le vinyle prendront le dessus. Certains ne banderont que sous le fouet ou la cravache.
Toutefois, il existe également des fétichismes moins courants. Hélas, ils sont souvent moins bien compris et acceptés par la société. Pour certains amateurs, le nylon d’une blouse de travail ou une combinaison de ski les fera atteindre rapidement le septième ciel. Pour d’autres, des bottes hautes en cuir formeront l’accessoire indispensable à une bonne relation sexuelle. La société accepte sans autre quelqu’un qui avouera aimer les slips, strings ou soutien-gorge, mais aura tendance à réprouver l’amateur de latex ou d’objets sortant de la norme.
Il existe un fétichisme qui est le moteur d’une certaine partie de la population. Celui-ci a été essentiellement révélé grâce à l’arrivée, d’abord du Minitel, puis d’internet. Il s’agit de celui de la laine. Celle-ci peut se représenter sous des formes diverses : angora, mohair, cachemire, grosse laine vierge, pulls, robes, bas, gants, cagoules et j’en passe.
Ce fétichisme est majoritairement partagé par la gent masculine. Les femmes semblent moins enclines à cette passion. Peut-être est-ce parce que les pulls féminins représentent le fruit défendu pour les hommes, alors que les femmes peuvent librement se vêtir de ceux-ci ? Il n’y a qu’à voir le fossé abyssal entre les rayons de mode féminine et masculine dans les grands magasins ; autant on y voit des femmes arpenter les rayons homme, mais le contraire est loin d’être le cas ! Quid du choix vestimentaire, dans ces mêmes rayons ? La mode homme est souvent d’une tristesse affligeante !
Afin de mieux comprendre cette passion, je vous invite à découvrir vingt-cinq histoires courtes, autant de nouvelles décrivant autant de Maîtresses, ainsi que la façon qu’une relation a débuté avec un nouvel esclave. Si ces histoires vous inspirent et vous stimulent, il est toutefois vivement recommandé de ne pas mettre en pratique ces supplices sans une expérience réelle de la domination et sans supervision constante. L’autrice ne pourra pas être tenu responsable d’éventuelles séquelles résultant d’une utilisation immodérée de ces tortures.
Alors, maintenant, habillez-vous chaudement avec vos lainages les plus doux, et savourez !
Chapitre 1 Élodie
Élodie et moi travaillions dans le même hôtel, à la réception. C’était une très belle femme, avec de longs cheveux blonds. En outre, une fois qu’elle quittait son uniforme, à la fin de sa journée, elle portait, presque tout le temps, de superbes pulls, ceux comme j’aimais : très doux, avec des cols roulés et des cols boule gigantesques. Même si elle en avait de toutes les couleurs, elle portait souvent du blanc, ce qui lui allait à merveille.
Je ne lui connaissais aucun petit ami, fiancé ou mari. Elle paraissait particulièrement m’apprécier, car à chaque fois qu’on se croisait, elle m’offrait ses plus beaux sourires. Mes collègues disaient qu’elle devait sûrement être attirée par moi, que je devais me lancer, mais elle, tout comme moi, semblait assez timide.
Un vendredi soir, après un repas organisé entre collègues dans une brasserie, il était passé minuit et tous les collègues étaient rentrés. Il ne restait plus qu’Élodie et moi. Si elle était encore là, c’était parce qu’on ne travaillait pas le lendemain. Mais c’était, sans doute aussi, parce que j’étais là. De surcroît, j’avais deux semaines de vacances devant moi, donc pas de contraintes. Alors, je me rapprochai d’elle et nous eûmes notre premier baiser. Une fois nos boissons terminées, elle me proposa d’aller chez elle. Elle rayonnait de bonheur, tellement elle était contente d’avoir réussi à me séduire. Elle m’avoua être secrètement amoureuse de moi, depuis le premier jour.
Nous arrivâmes chez elle. Elle habitait une maison d’assez grande taille, fort bien agencée. Dès que nous fûmes à l’intérieur, elle se jeta sauvagement sur moi et enleva mes vêtements. Moi, je n’étais pas pressé d’enlever les siens, tellement les lainages qu’elle portait m’excitaient. Elle avait un pull blanc en angora avec un col boule immense, des leggings assortis en cachemire blancs et de superbes cuissardes noires. Moi tout nu, elle entièrement habillée, nous nous embrassâmes sur le canapé du salon. Puis, elle m’emmena vers sa chambre à coucher où trônait un immense lit de 2 m 40 de large. Elle me poussa sur le lit et s’assit sur moi. Elle me dit :
— Écoute, ça fait très longtemps que je n’ai pas fait l’amour, parce que je t’ai attendu depuis si longtemps. Je me sens un peu maladroite et vulnérable. Ça ne te dérange pas que je garde mon pull ?
— Aucun problème, Élodie. Tu peux même garder des pulls à chaque fois.
— Ah bon ?
— Oui, j’adore ça.
Je fus très franc avec elle et avouai mon fétichisme intense des pulls féminins.
— Comme tu m’as avoué un de tes fantasmes, je vais t’en dévoiler un, à mon tour. Ça m’excite énormément de prendre le dessus, de faire l’amour à mon rythme. Alors… je serai doublement excitée si tu acceptais de te faire attacher durant l’acte sexuel.
Mon pénis banda d’un coup. J’adorais secrètement le bondage et j’étais de nature soumise. Je ne me fis pas prier. Élodie fut très contente.
— Merci, merci ! C’est super !!
À ma grande surprise, elle dégagea, des angles de ma moitié du lit, des menottes, qui étaient déjà montées. J’exprimai mon étonnement et Élodie me dit :
— Elles sont fixées en permanence à un mécanisme de serrage qui est sous le lit. Ne t’inquiète pas, tout va très bien se passer.
En deux temps trois mouvements, mes poignets et chevilles furent entravés dans les menottes. C’était de larges courroies en cuir rembourré, fixées sur des câbles en acier qui partaient sous le lit. Elle serra et verrouilla les courroies, puis elle se leva pour se positionner sur le côté du lit. Elle prit une manivelle, qu’elle emboîta sur un axe et qu’elle se mit à tourner. Lentement, mon corps fut écartelé et je ne pouvais bientôt plus bouger d’un millimètre. Mon corps était tendu au maximum. Satisfaite, Élodie me dit :
— Ne bouge pas, je vais juste aller aux WC et je reviens. On va bien s’amuser.
Lorsqu’elle se leva, elle dit :
— Oups, je n’aurais pas dû boire autant ce soir, j’ai la tête qui me tourne un peu. J’espère que ça va aller.
Elle avait raison ; on avait abusé de l’alcool. Toutefois, je bandais comme un âne, d’abord parce que j’étais enfin avec Élodie, la femme de mes rêves et ma position d’infériorité ajoutait du piquant au tout.
J’entendis Élodie prendre son temps aux toilettes, puis elle se brossa les dents. Lorsqu’elle revint, elle avait gardé son pull, ses leggings et même ses cuissardes.
Elle se coucha à ma gauche. Elle tenait un bâillon-boule à la main.
— Si ça ne te dérange pas, je vais te mettre ce bâillon. Non seulement j’aime mener les ébats, mais je ne supporte pas les bruits de gémissements et autres. Ouvre la bouche.
À peine j’ouvris mes lèvres qu’elle m’inséra la boule dans la bouche et serra la courroie derrière mon cou. Elle y vissa un tuyau à une valve et se mit à gonfler la boule à l’aide d’une pompe.
— Oui, c’est un bâillon-boule gonflable, c’est beaucoup plus efficace qu’un bâillon tout simple. Rassure-toi, je l’enlève une fois qu’on a fini de jouir.
À un moment, je ne pouvais plus émettre le moindre son. Ma bouche semblait éclater, avec la boule qui s’y trouvait à l’intérieur. Élodie dévissa le tuyau de la valve et dit :
— Oooh, putain d’alcool, ça tourne encore !
Et soudain, elle s’écroula sur le lit. Elle ne bougeait plus, elle dormait à poings fermés, plongée dans un profond sommeil. L’alcool avait eu raison d’elle. Et moi, j’étais bêtement attaché, bâillonné, incapable de bouger, ni même de l’appeler pour lui dire de me libérer. Et ma bite pointait stupidement vers le plafond, avec aucun moyen de la soulager !
De surcroît, Élodie avait le sommeil lourd. À chaque fois qu’elle se tournait, j’avais l’espoir qu’elle se réveille, remarque ma situation d’infortune et me libère. Hélas, elle continuait à dormir ; je pouvais entendre sa respiration régulière.
Elle se réveilla enfin vers dix heures du matin. Elle ouvrit les yeux et eut un regard de surprise, en me voyant.
— Oooh, mon chéri, ne me dis pas que je t’ai laissé comme ça toute la nuit. Je suis désolée !! Je me suis endormie d’un coup, honte à moi.
Elle m’enleva le bâillon et me libéra.
— Écoute, je t’aurais volontiers fait l’amour maintenant, mais je suis pressée, j’ai un rendez-vous en ville dans moins d’une heure. Je vais te libérer. Je suis encore navrée, pardonne-moi. Si tu veux, on peu

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