Dário
104 pages
Français

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Description

Dário est un chanteur qui se sent abandonné et détesté de tous. Malgré les concerts complets, l’album avec son groupe de Rock en préparation et les femmes qui défilent dans son lit, il est anéanti depuis un tragique événement. Et il n’est pas prêt à retirer les chaînes autour de son cœur.


Alison, larguée brutalement il y a deux mois, est une journaliste prête à tout pour obtenir la promotion qu’elle désire. Même à déterrer de vieux et douloureux souvenirs ! Alors, effectuer une interview avec un chanteur n’est guère compliqué. Du moins, c’est ce qu’elle pensait !


Parce qu’en se rencontrant, elle réalise que ses sentiments sont toujours présents, mais que lui, l’a oublié ! Lorsqu’il se rendra compte qu’il l’a sauvé quatre ans auparavant, peut-être ne se comportera-t-il plus comme le dernier des connards ?


Et si ces retrouvailles sauvaient, cette fois-ci, Dário ?




Découvrez le spin-off de Le concert de Noël, une romance touchante, piquante et captivante.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 avril 2023
Nombre de lectures 1
EAN13 9782956219682
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Avril Morgan
 
 
 
 
 
 
Dário
Le souhait du Rockeur
 
Dário, Le souhait du Rockeur
 
Cette œuvre est un ouvrage de fiction. Les noms, les personnages et les événements sont le produit de l’imagination de l’auteur ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des faits réels, des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite.
 
COPYRIGHT @ 2020, Morgan Avril
@ 2023, Laurie Toller Éditions
 
Tous droits réservés, y compris de reproduction totale ou partielle, sous toutes ses formes.
 
Graphiste : NocturnalManip
Photo de couverture : lightfieldstudios©123RF.com
 
Dépôt légal : avril 2023
 
Avertissement : Ce roman comporte des scènes érotiques dépeintes dans un langage adulte. Il vise un public averti et ne convient donc pas aux mineurs. De ce fait, l’auteur décline toute responsabilité dans le cas où cette histoire serait lue par un public trop jeune.
 
ISBN Numérique : 9782956219682
 
Table des Matières Mot de l’auteure Prologue 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Épilogue À propos de l’auteure : Titres :
Mot de l’auteure
 
 
Commencée en 2021, Dário a été une histoire compliquée à écrire. Je l’ai abandonné, guère certaine qu’il plaise. Pire : qu’il me plaise.
Je l’ai même détesté.
Après quelques mois de pauses pour terminer Sanglante Séduction, j’ai repris cette histoire. Et là, surprise ; j’étais de nouveau passionnée. La terminer a pris moins de temps que prévu.
 
Aujourd’hui, je suis contente que ce spin-off sorte enfin. Comme si une épine sort enfin de mon pied. Je peux désormais passer à autre chose. À d’autres histoires…
 
J’espère que l’histoire du chanteur tourmenté vous plaira !
Bonne lecture !
Avril
 
 
Prologue
D ário
 
 
 
Quatre ans auparavant,
Mes démons sont puissants ce soir. Ils me dominent, m’empêchent de me coucher. Les répétitions avec le groupe ont été catastrophiques. Les deux nouveaux membres sont affreux, mais nous n’avons pas le choix. Ils nous seront utiles pour le prochain concert.
Ma voix a déraillé. La raison de ce déclin m’est inconnue. Ou plutôt, je me voile à nouveau la face. Comment puis-je rester insensible en les voyant tous heureux ?
Ma petite balade ne me calme pas pour autant. Plus j’avance à travers la ville, plus je rumine en traînant des pieds le long de la route. Je ne sais pas où je vais, mais mon objectif est de rentrer chez moi crevé et la tête vidée.
Le soleil s’apprête à se coucher pour laisser place à la lune. La fraîcheur me procure des frissons exagérés. J’aurais dû prendre un gilet. Me voilà bien con.
Sur le pont menant à l’autre partie de la petite ville, je prends mon temps pour dévisager le paysage. Les voitures roulent à environ un mètre, les oiseaux s’envolent au loin dans le ciel et les passants marchent dans une lenteur exécrable.
Une idée traverse mon esprit. Quelques phrases idiotes que je m’empresse d’écrire en mémo sur mon téléphone. Elles pourront servir pour une prochaine musique.
Ce soir-là, je marchais sur le vieux pont,
Fuyant ce qui martyrisait mon esprit à foison,
À la recherche d’un endroit loin du démon
 
Et tu es apparue avec ton petit air espiègle,
Brisant toutes les règles
J’enregistre ce début de texte que je proposerai à Zackaria. Il le retravaillera à coup sûr. C’est lui le parolier, pas moi. Je me contente de donner mon avis et de proposer quelques mots par-ci par-là. Jamais je n’ai daigné écrire une chanson tout seul. C’est un exercice que j’aimerais entreprendre, un jour. Pour l’instant, je me contente du strict minimum. Zack est mieux dans ce rôle.
Perdu au beau milieu de mes pensées, j’ai la sensation de tomber en léthargie quand mon attention est attirée par une zone du pont. Je me tenais là, des mois auparavant, prêt à me jeter à l’eau pour faire taire les voix dans ma tête. J’étais à bout de nerfs. J’ai imaginé que c’était la seule solution, que si jamais je m’en sortais, Chiaara Lawson sortirait de ma tête.
Or, aujourd’hui, ce n’est pas moi qui m’apprête à commettre une connerie.
Une femme est à ma place, se tenant contre la barrière verte foncée en pleurant toutes les larmes de son corps. Les mètres entre nous diminuent considérablement. À sa hauteur, j’imagine tout ce qu’il pourrait arriver ; qu’elle bascule de l’autre côté ou qu’elle prenne peur par ma soudaine présence et hurle. J’opte pour y aller en douceur. J’essaie de lui changer les idées, bien que ma voix me trahisse en étant remplie de peur. Je parle de l’eau en dessous de nous, de la construction du pont qui a coûté très cher. J’aborde aussi les formes des nuages au-dessus de nos têtes.
La femme est plongée dans ses pensées. Rien ne fonctionne. Ses pupilles sont fixées sur l’eau. Comme si je n’existais pas. À quoi pense-t-elle ? À se jeter pour mettre un terme à sa vie ? Regrette-t-elle déjà ce qu’elle imaginait faire ? A-t-elle du monde pour la soutenir, comme j’ai eu Zackaria ?
— Ah vous êtes peut-être sourde ? Mmh… Si je fais ça, vous comprenez ?
Je bouge mes mains en tentant de recopier les mouvements vus à la télé. Bien sûr, je ne connais pas le langage des signes. Je devrais peut-être apprendre, ça pourrait aider.
— Merde, j’espère ne pas avoir insulté, chuchoté-je en scrutant sa réaction.
Elle m’entend. Je le sais, car le coin de ses lèvres s’est retroussé en un sourire, qui ressemble plutôt à une grimace. Les larmes roulent toujours sur ses joues et elle renifle bruyamment. Elle est un peu plus âgée que moi. Je dirais dans les vingt-cinq voire vingt-six ans. Peut-être plus, qui sait ? En tout cas, elle n’a certainement pas mon âge, vingt-trois, ni en dessous. Cette inconnue est plus mature que moi. Je le sais en plongeant mes yeux dans les siens.
— Vous venez de dire que vous aimiez les collants roses et les tutus.
Je passe ma main dans mes cheveux colorés en vert.
Ma première décoloration date de la première année de lycée. Au fur et à mesure des années, j’ai testé pas mal de couleur pour au final garder un vert foncé. J’aime bien cette couleur. Plus tard, je me raserai le crâne pour qu’ils repoussent et retrouvent leur couleur naturelle. Le châtain clair. En attendant, je me fais plaisir.
— Sur de belles créatures, oui, répliqué-je.
Merde. Elle le prend mal et lève ses yeux vers le ciel. Une réaction plutôt logique. J’aurais dû tourner ma langue dans ma bouche !
— Pourquoi me tenez-vous la jambe depuis bien quinze minutes ?
Je lève une épaule. Ma main droite glisse le long de la barrière froide.
— Je ne sais pas. Parce que vous sembliez sur le point de sauter.
— Qu’est-ce que ça peut vous faire ? réplique la femme en croisant les bras contre son torse.
L’inconnue triste porte une combinaison noire en coton. Elle replonge dans ses pensées en observant le ciel qui se couche sur l’eau. La beauté de ce moment est interrompue par les tonnes de questions qui se bousculent dans mon cerveau. Ma curiosité est malvenue, incongrue. Cette femme est une pure inconnue. Elle ne devrait même pas me parler. Je ne devrais pas me soucier d’elle. Après tout, qui se soucie de moi lorsque je suis au fond du gouffre ? À part bien sûr, mes quelques fans et mes potes. Cela dit, les fans, c’est vite dit. Celles qui sont à fond sur moi bavent sur ma célébrité et mon corps. Et celles qui se soucient vraiment de ma santé mentale sont les plus âgées, très souvent mère ou père.
— Si vous sautez, je saute aussi je vous préviens, déclaré-je en échauffant mes poignets.
Mes os craquent. Je tords mon cou, puis mon dos. Me voilà fin prêt à accomplir un acte délibéré et tordu.
Est-ce que j’en serais capable ? Non. Cela dit, si elle essaie de sauter, je l’en empêcherai.
— Je ne comptais pas sauter, m’assure la femme en s’écartant de la barrière.
Elle essuie du revers de son avant-bras ses yeux humides.
— Menteuse.
Mon affirmation la dérange.
— Vous êtes quoi, psychologue ? Médecin ? Non, vous êtes trop jeune pour ça. Au lycée ?
Deux beaux métiers compliqués pour lesquels je n’aurais aucune patience ! Mais ses derniers mots m’embarrassent. Ai-je vraiment encore une tête de lycéen ? Je sais que j’ai terminé mes études il y a trois ans, mais quand même !
— Pas du tout. Mannequin et vous ?
Ne m’a-t-elle jamais vu dans des magazines peoples ou entendu à la radio ? Un point qui me semble positif ; il ne s’agit pas d’une fan prête à tout pour deux minutes dans mes bras.
— Pas intéressée, répond-elle avant de s’éloigner d’un pas déterminé.
Attends. Je rêve ou bien ? Pour qui se prend-elle ? J’ai essayé de l’aider, rien de plus.
— Bah de rien, hein, sifflé-je sans lâcher sa silhouette de vue. Ça m’apprendra à vouloir aider, tient !
Je suis toujours le con dans l’histoire. Quoi que je dise ou face. Soit, on me voit comme un dragueur, soit comme un connard. La prochaine fois, je laisserai les gens se démerder seuls. J’avais promis à Zack de faire des efforts, mais c’est au-dessus de mes forces. Surtout, s’ils se comportent tous ainsi.
J’avance dans la même direction que la nana malpolie en m’efforçant de l’ignorer. Elle est cependant bien là, devant moi, marchant les poings fermés. Ses longs cheveux bruns tombent jusqu’à ses fesses moulées par un jean bleu marine. Sa taille est marquée, ses hanches développées. Je me surprends à passer plusieurs instants sur ses courbes.
— Eh toi !
La voix grave me fait sursauter. Dans mon champ de vision apparaissent deux hommes bien plus musclés que moi et une meuf aux yeux aussi clairs que le ciel. En moins d’une seconde, mon cœur se compresse et une série d’images défile dans mes yeux. Mais ce n’est pas la femme triste qu’ils ont en ligne de mire, mais moi. Ils se déplacent en groupe, dans une symphonie hors du commun.
— On t’a vu emmerder la meuf, là, s’écrit la femme avec une voix imposante.
Putain de merde. C’est une blague ? Un prank ?
Mes mains deviennent moites. En temps normal, je me sens puissant. Or, face à deux mecs qui ressemblent

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