Deux âmes jumelles
52 pages
Français

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Deux âmes jumelles , livre ebook

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Description

Deux âmes jumelles
Raj and Co
Roman de 158 000 caractères, 27 000 mots, 130 pages en équivalent papier.
Je m’appelle Ismaël Duval. Je suis gay, je ne peux pas aller contre ma nature – pas celle d’être gay, celle-là, je n’ai jamais essayé de la combattre – mais celle qui me pousse à aimer depuis toujours Gaël.
Pourtant, j’ai essayé... tout d’abord de nier, puis de lutter, mais rien n’y fait : je l’aime.
Pourquoi essayer de combattre ce sentiment alors que j’assume mon homosexualité, et que ce sentiment est partagé ? Gaël est gay, il assume tout comme moi son homosexualité, et il m’aime, sans que je puisse douter de cet amour.
Alors pourquoi refuser un amour réciproque ?
Gaël est mon frère. Mon frère jumeau.
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: Éditions Textes Gais

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 mai 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9791029403576
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Deux âmes jumelles
 
 
Raj and Co
 
 
Romance gay
Série Amours coupables – 1
 
 
 
Avertissement sur le contenu
Note de l’auteur
Remerciements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Épilogue
Liste de poèmes et de textes m’ayant inspiré
Du même auteur
 
 
 
 
Avertissement sur le contenu
 
 
Cette œuvre dépeint des scènes d’intimité entre hommes. C’est une histoire entre deux frères donc une relation dite taboue. Elle vise donc un public averti et ne convient pas aux mineurs. L’auteur décline toute responsabilité pour le cas où vos fichiers seraient lus par un public trop jeune.
 
 
 
Note de l’auteur
 
 
Chers lecteurs,
Dans cette série Amours coupables   qui comportera trois tomes, j’ai choisi de parler de sujets dits « tabous ».
La législation française permet ce « tabou » du moment ou cela est consensuel entre deux adultes.
Dans le tome 1 intitulé Deux âmes jumelles que je vous présente ici, c’est l’amour passionnel entre deux frères jumeaux Ismaël et Gaël qui est racontée. Ayez l’esprit ouvert, et ne gardez que l’essentiel, à savoir : l’amour. Parce qu’il est bel et bien question d’amour, bien au-delà des liens du sang, bien au-delà des préjugés…Un hymne à l’amour, le vrai, le pur.
Vous trouverez à la fin du roman, la liste des poèmes qui m’ont inspirée tout au long de l’écriture de ce texte.
Bonne lecture.
 
 
 
Remerciements
 
 
À ma sœur qui m’a toujours encouragée à écrire.
À mes lecteurs qui m’ont fait croire que c’est possible de vivre sa passion.
 
 
 
Prologue
 
 
Ismaël
Une vieille légende africaine raconte l’histoire d’un scorpion et d’une grenouille qui se rencontrent sur les berges d’une rivière.
Le premier, qui ne sait pas nager, demande au second de l’aider à traverser le cours d’eau.
Le batracien effrayé par l’aiguillon venimeux de l’arachnide, et connaissant sa mauvaise réputation, lui fait part de sa réticence, car il ne voudrait surtout pas être piqué comme tant d’autres avant lui. Le scorpion le rassure, arguant que le fait de le piquer le condamnerait lui aussi du fait de son incapacité à nager.
La grenouille se laisse convaincre par l’argument, et prenant le scorpion sur son dos, elle nage vers l’autre rive. Mais, arrivée à mi-parcours, à un endroit où les flots tourbillonnent violemment, la malheureuse sent une vive douleur dans son dos.
Agonisante, elle s’adresse une dernière fois à son passager.
–– Pourquoi m’as-tu piqué, alors que, ce faisant, tu te condamnes aussi à une mort certaine ?
L’interpellé lui répond simplement :
— C’est ma nature.
 
Je m’appelle Ismaël Duval. Je suis gay, et comme le scorpion, je ne peux pas aller contre ma nature – pas celle d’être gay, celle-là, je n’ai jamais essayé de la combattre –, mais celle qui me pousse à aimer depuis toujours Gaël.
Pourtant, j’ai essayé… Tout d’abord de nier, puis de lutter, mais rien n’y fait : je l’aime.
Pourquoi essayer de combattre ce sentiment me direz-vous alors que j’assume mon homosexualité, et que ce sentiment est partagé ?
Oui, parce que bien entendu Gaël est gay, il assume tout comme moi son homosexualité, et il m’aime, sans que je puisse douter de cet amour.
Alors pourquoi refuser un amour réciproque ?
Eh bien, parce que Gaël est mon frère.
Mon frère jumeau.
 
 
 
Chapitre 1
 
 
Seuls parmi le monde
 
Une des plus grandes douleurs est d’aimer une personne que tu ne peux pas avoir.
Poète anonyme
 
 
Ismaël
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours éprouvé des sentiments troubles pour mon frère. Attribuant au départ la force de mon émoi à notre qualité de jumeaux homozygotes – j’avais lu très tôt beaucoup d’articles de gémellologie sur le sujet fantasmagorique des liens extraordinaires tissés par les vrais jumeaux – c’est au début de l’adolescence que j’ai réalisé que ma forte attirance pour Gaël était quelque chose de bien trop puissant et d’obsédant pour être simplement due à notre gémellité.
Notre relation, bien que spéciale, ne pouvait pas expliquer que lors de mes séances de masturbation nocturnes, je n’atteignais la délivrance qu’avec des images de lui plein la tête. Elle ne pouvait pas être la raison de mes érections plus qu’impressionnantes et douloureuses, que je tentais tant bien que mal de dissimuler, à la vue de son corps parfait, si semblable au mien.
Enfants uniques, nous avons partagé très tard la même chambre. Naturellement nous dormions bien souvent dans le même lit, ne trouvant le sommeil qu’étroitement enlacés, blottis dans les bras l’un de l’autre. Sans doute un comportement adopté lors de nos neuf mois de vie utérine.
Mais, cette habitude est vite devenue problématique pour moi. Sa peau nue et chaude contre la mienne (nous dormions tous les deux en sous-vêtements) devint difficile à ignorer. Je luttais péniblement pour ne pas le toucher, le caresser de mes doigts fébriles.
Je me faisais l’effet de Narcisse qui, tombant amoureux de son reflet dans l’eau, se désespérait de ne pouvoir acquérir un jour son bien-aimé. Car, bien que l’objet de mon affection fût quelqu’un de bien réel que je pouvais voir et toucher (contrairement au jeune chasseur de la mythologie) il n’en demeurait pas moins qu’il m’était totalement inaccessible à moi aussi, car interdit.
Gaël n’avait pas le même dilemme que moi. Exempt de tabou, il assumait sans honte son besoin de me toucher, me caressant sans vergogne, au gré de ses folles envies. De caractère impudique, il se masturbait sans plus se soucier de ma gêne dont il s’amusait même. Et, c’est mon nom que, provocant, il hurlait en jouissant.
Bien souvent, moi aussi je venais de concert sans pour autant me toucher. C’est dire l’influence que mon jumeau avait sur ma libido. Il malmenait mes hormones d’adolescent déjà en ébullition, les faisant exploser à sa guise.
Quand nous eûmes quinze ans, il se montra plus téméraire. En effet, une nuit où il se caressait à côté de moi tandis que j’essayais tant bien que mal d’ignorer ses gémissements de plaisir, il sortit impérieusement ma queue bandée de mon boxer, et unissant nos hampes, il nous masturba énergiquement dans sa paume. Trop ému et excité, je n’osai l’arrêter. Mais, en avais-je réellement envie, moi qui fantasmais depuis longtemps de partager avec lui une telle intimité charnelle ?
Mes yeux dans ses yeux, ce soir-là, il n’y avait plus que nous deux, et c’est à l’unisson que nous atteignîmes la délivrance. Jamais je n’avais éprouvé une telle sensation de plénitude, de bien-être post-orgasmique. Je m’étais toujours masturbé à la va-vite dans la douche, juste dans le but de me libérer de la tension dans mes couilles, me dissimulant ainsi des regards moqueurs de mon frère.
Une fois remis de notre orgasme fulgurant, Gaël me saisit la nuque et scella nos bouches dans un baiser tout aussi dévastateur. C’était la première fois que nos lèvres se touchaient. Et, ce contact fut révélateur. J’ai su dès cet instant qu’un lien plus fort que le seul lien du sang nous unissait. Nos corps étaient jumeaux, et nos âmes étaient sœurs.
 
Cette nuit-là fut la première de nombreuses autres, où nous nous retrouvions à l’abri de notre chambre pour nous prouver, chaque jour plus audacieusement, notre affection particulière.
Mais, si le soir venu, dissimulé des regards indiscrets, je me montrais très entreprenant, c’était une tout autre histoire à la lumière du jour. Une fois en public, je l’ignorais délibérément, craignant que notre honteux secret puisse se lire sur mon visage.
Mon attitude provoquait la colère de mon jumeau qui lui n’avait aucun mal à montrer son besoin de moi. C’est vrai qu’ayant toujours été très proches, personne n’aurait été surpris de nous voir si tactiles. Mais la culpabilité qui me rongeait me faisait perdre tout bon sens. Mais comment assumer cette relation que beaucoup qualifierait d’abomination, alors que je pensais moi aussi la même chose ?
Frustré pendant la journée, Gaël me le rendait au centuple quand nous nous retrouvions seuls à la nuit tombée. Derrière les portes closes, dans la pénombre de notre chambre, il ne tardait jamais à empoigner durement mon sexe et me faisait subir des tortures délicieuses, m’amenant à plusieurs reprises au bord de l’extase sans jamais me permettre de me libérer de la tension qui me vrillait la queue. J’étais au supplice, mais curieusement, c’était tellement bon de me sentir ainsi à sa merci, totalement soumis à son bon vouloir. Je me laissais, marionnette vivante consentante sous ses doigts experts, torturer à sa convenance.
 
Nous étions plus proches que jamais, enfermés dans notre bulle, nous étions l’un à l’autre. Ses yeux étaient mon monde, rien n’existait au-delà. Je m’y perdais, noyé dans son amour, mais je n’aurais souhaité être nulle part ailleurs.
Durant ces heures de félicité, nous apprîmes le corps de l’autre, découvrant nos zones érogènes, toutes similaires d’un corps à l’autre.
À l’heure où nos camarades de classe ne cessaient de parler de leurs histoires d’amour, nous inventions, mon frère et moi, des chimères, des petites amies imaginaires habitant dans une ville voisine, qui nous permettaient d’éviter des interrogations trop indiscrètes ou d’être la cible de rumeurs pouvant vite devenir insupportables dans un village aussi petit que le nôtre.
 
 
 
 
Chapitre 2
 
 
Ismaël
Jour après jour, le désir qui enflammait nos sens s’intensifiait.
Quand nous eûmes 18 ans, plus aventureux que moi, Gaël voulut aller plus loin que les simples masturbations, et les baisers bien que passionnés. Nos jeux de mains nocturnes trop chastes à son goût ne lui suffisaient plus. Je comprenais son besoin d’une connexion plus profonde, car je le ressentais aussi.
Mais si mon frère était prêt, moi, je ne l’étais pas e

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