Dirty Sexy Teacher , livre ebook

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Katia est étudiante dans une université prestigieuse, elle est en dernière année, mais pour échapper à une sanction suite à sa triche au dernier partiel, elle se voit convoquer par son professeur de lettre.Le professeur, John, la quarantaine, la mets au pied du mur et lui fait une proposition qui la met à la fois sans voix et dans un état d'extrême excitation, sans pour autant savoir quoi faire...Se laissera-t-elle convaincre par les avances et la proposition de son professeur ?Extrait : Il caresse mon visage du dos de ses doigts, descend jusqu’à mon menton et le long de mon flanc, en épousant la ligne de mon sein. J’ai envie de lui dire d’arrêter, mais c’est agréable alors je repousse de quelques secondes mon retour à la raison.Nouvelle Érotique: réservé à un public averti !Scènes hautement coquines et terriblement excitantes
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Publié par

Date de parution

01 mars 2017

Nombre de lectures

21

EAN13

1230001601459

Langue

Français

Je me dirige à contrecœur vers le dernier étage… Comment ai-je pu être aussi stupide ? Bien sûr que j’étais fatiguée et sous pression _ comment ne pas l’être en pleine période de partiels. Mais tout de même, tricher ce n’était vraiment pas brillant. D’un autre côté même après près d’un an à Paris j’ai encore des difficultés avec la langue et encore de grosses lacunes dans mes connaissances de la culture locale. Et ça ça m’a surtout sauté au yeux quand je suis tombée sur mon sujet de partiel de littérature: “« Parler est toujours répondre à une parole initiale, et pour pouvoir être émise à son tour, il faut que la parole ait été reçue. L’autre est toujours déjà présent dans la parole qui se dit. » Vous discuterez cette réflexion de François Chirpaz en vous appuyant sur vos connaissances littéraires françaises du 19ème siècle.” Rien. C’est ce que ce sujet m’a évoqué. Rien du tout. J’ai au moins compris ce que signifiait le syndrome de la plage blanche. Dans ces moments de panique je perds tous mes moyens. Tout le monde pense que je suis sûre de moi; mais pour les rares qui me connaissent réellement, qui voient au-delà de ça, ils devinent que je manque de confiance. Rien ne m’angoisse plus que de décevoir, décevoir mes amis, mes professeurs… Après avoir passé près de 20 minutes à me ronger les ongles devant ma copie désespérément blanche, je commençais en avoir les larmes aux yeux. Le pire ça a été de lever la tête sur l’amphi avec l’espérance de croiser un autre regard perdu pour échanger des paroles muettes de motivation, et de voir tout le monde gratter le papier sans hésitation. Grand moment de solitude.  
Lorsque j’ai reçu un e-mail de Monsieur Lozan, qui me « proposait » poliment mais sans contestation possible de venir le voir dans son bureau à la fin de la journée j’ai senti une vague de chaleur me parcourir. Ma première réaction a été une forme de jubilation adolescente pleine d’appréhension, j’avais finalement une occasion de discuter en tête à tête avec mon charismatique professeur de lettre. Je le voyais en cours au moins une fois par semaine depuis le début du semestre, mais je n’avais jamais parlé personnellement avec lui depuis qu’il était revenu à l’université.  
J’étais là depuis quelques mois et j’avais déjà beaucoup entendu parler de lui. Professeur de lettre survolté, charmeur, du genre qui peut rendre n’importe quel auteur passionnant. Insaisissable, tout le monde savait qu’il était en conflit avec l’administration parce qu’il ne reste pas toujours dans les clous et qu’il est souvent en voyage. Cette fois-ci il était en Bolivie, ou en Colombie, je sais plus.  
Ce n’est que dans un second temps que j’ai compris que ce n’était peut-être pas, probablement pas même, une invitation cordiale. Comment ai-je pu avoir la naïveté de penser que mon stratagème pour réussir mon partiel fonctionnerait au nez et à la barbe du professeur ?  
Devant ma copie blanche donc, j’ai fini par avoir une fausse bonne idée: si j’étais incapable de m’en sortir toute seule, je pouvais surement m’aider d’internet, au moins pour me lancer. Discrètement j’ai croisé mes jambes et posé mon portable sur mon genou. J’ai feint de griffonner au critérium sur mon brouillon mais de l’autre main je cherchais quelques arguments et références françaises. J’ai fait un joyeux mélange de tout ça et pour essayer de rendre une copie potable. Je savais que ce ne serait pas fameux mais je voulais insérer quelques phrases  “empruntées” un peu reformulées pour réhausser un peu le tout.  
Son bureau est au quatrième étage, je monte une à une les marches en pierre comme un condamné vers sa potence. Je marque une brève pause devant la fenêtre dans l’escalier, la journée a été superbe. L’été touche à sa fin et déjà quelques arbres sont les porte-drapeaux des belles couleurs chaudes de l’automne. La nuit commence à tomber. Qu’est ce que je ne ferais pas pour rentrer chez moi maintenant! Il est temps d’y aller et d’en finir.  
En posant la main sur la poignée je tente d’apaiser l

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