Divine

Gérard Sénète

Description

«?Elle avait fait un essai qui, comme Bernard Libidinus l'avait pressenti, s'était avéré concluant. Elle avait même estimé que l'exercice n'était ni spécialement difficile ni spécialement désagréable. Assise entre deux hommes dans une salle de cinéma où elle regardait un film pornographique pendant que ses voisins avaient glissé tous deux leurs deux mains sous sa robe, elle devait leur faire croire qu'elle jouissait jusqu'à l'extase, exercice qui lui fut d'autant moins difficile que son extase n'était pas feinte.?» Afin de mieux «?satisfaire la soif d'érotisme?» de son lecteur, Gérard Sénète invente une forme de roman originale, modulable selon les préférences de celui ou celle qui le lit. La trame narrative flexible permet ainsi au lecteur de se muer en écrivain en choisissant des variantes plus adaptées à son propre imaginaire. Participer activement à l'élaboration de ce scénario libertin est une manière ludique d'assouvir ses fantasmes sexuels les plus fous. Il est possible de modifier jusqu'aux moindres détails, des décors en passant par la garde-robe de Divine, irrésistible actrice de films pornographiques qui s'adonne sans retenue aux plaisirs de la chair avec de nombreux partenaires.

Sujets

• Nouvelles de genre
• Romans de genre
• Erotisme
• Pasión (película de 1982)
• Plaisir, Yvelines
• Artist
• Artiste
• Art
• Passion
• Pornographie
• Plaisir
• Acteur
• Sexualité
• Culture

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 01 septembre 2017
• Nombre de lectures: 18
• EAN13: 9782342155648
• Langue: Français

Extrait

Divine
Gérard Sénète
Société des écrivains

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Société des écrivains
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Divine

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Retrouvez l’auteur sur son site Internet : http://gerard-senete.societedesecrivains.com
 
 
 
Avec le fer et le charbon, le sel fut l’une des principales richesses industrielles du sous-sol lorrain, terre natale de Gérard Sénète. Dans la vallée de la Seille, quelque part entre Meurthe et Sânon, le sol se creuse aujourd’hui de galeries inexploitées, où l’esprit et l’imagination, à la faveur de la pénombre des lieux, peuvent vagabonder tout à leur aise, à travers l’espace et le temps. Il arrive que ces rêveries prennent corps, se récitent ou se lisent : les contes du sel sont alors le sel des contes.
G. S.
 
 
 
 
Il n’est sur cette terre, où tout passe à son tour,
Qu’une chose qui soit divine, et c’est l’amour.
Victor Hugo, Le Roi s’amuse , 1832.
 
Avertissement
Cet ouvrage est un ouvrage à nul autre pareil !
Un ouvrage collaboratif
L’ouvrage qui vous est en effet proposé dans les pages qui suivent, chère lectrice, cher lecteur, est un ouvrage que l’on pourrait qualifier de « collaboratif ». C’est en effet un ouvrage à la rédaction duquel il vous est proposé de collaborer, plus ou moins activement, selon votre goût et votre humeur.
Expliquons-nous.
L’ouvrage se compose de trois parties principales, non compris le « divin journal » qui, en appendice, en est en quelque sorte la quatrième partie.
La première partie , intitulée « Divine », est le récit des aventures coquines de Divine, une héroïne libertine, tel qu’il vous est proposé, de façon que l’on pourrait qualifier de classique ou de conventionnelle, par l’auteur. Petite innovation tout de même : le narrateur prend la parole à la fin de chaque scène pour vous en proposer un résumé, accompagné d’un questionnaire d’évaluation vous invitant à vous prononcer sur le degré d’érotisme dégagé par cette scène selon une échelle de cotation qui va de 1 (très bien) à 5 (insuffisant).
Quoique particulièrement coquines, ces aventures pourraient cependant ne pas suffire à satisfaire votre soif d’érotisme. C’est dans cet esprit que vous sont proposées les parties suivantes, en particulier les deuxième et troisième parties de l’ouvrage, destinées à suppléer aux éventuelles frustrations provoquées par la lecture de la première partie .
Ce sont en effet ces deuxième et troisième parties qui font de cet ouvrage un ouvrage à nul autre pareil, en ce qu’elles vous offrent la possibilité d’en faire un ouvrage « collaboratif », c’est-à-dire un ouvrage à l’écriture duquel il vous est proposé de collaborer avec l’auteur.
La deuxième partie est intitulée « Divin Enfer », pour désigner, selon le dictionnaire Larousse, le « département d’une bibliothèque où étaient déposés les livres de caractère licencieux ou pornographique, interdits au public » . Dans cette deuxième partie , vous trouverez en effet, pour les scènes 1 à 11 du récit qui font l’objet de la première partie , diverses solutions qui sont mises à votre disposition pour le cas où le texte de l’ouvrage tel qu’il vous est proposé par l’auteur ne suffirait pas à assouvir votre libido. Dans ce cas, la possibilité vous est offerte de remplacer la rédaction proposée par l’auteur par une autre ou de la compléter. Selon le cas, cette autre rédaction sera libre ou au contraire imposée, à choisir dans une liste limitative de rédactions alternatives qui vous sont proposées. Au total, l’ouvrage proposé par l’auteur n’est donc qu’une trame, une colonne vertébrale, que chacun complétera librement à sa guise pour, en fin de compte, disposer d’un ouvrage qui aiguise au mieux son appétit sexuel, parce que correspondant au mieux à sa propre personnalité et à ses goûts. Chaque fois donc que vous rencontrerez, en fin de phrase, un numéro imprimé en caractères arabes, en gras et souligné   1, c’est que la possibilité vous est offerte, dans la deuxième partie de l’ouvrage, de personnaliser le récit par le libre choix d’une variante à votre convenance.
Avec la troisième partie de l’ouvrage, vous pénétrerez dans le Saint des Saints : le « Divin dressing » de Divine. Il vous est livré d’ores et déjà bien achalandé. Vous y trouverez, en effet, la totalité des vêtements et autres accessoires dont l’auteur a habillé Divine tout au long de son récit coquin et que vous êtes invité à ranger, avec soin et précaution, cela va sans dire, sur les rayonnages et dans la penderie. Libre à vous, enfermé seul dans le « Divin dressing », de l’aménager donc à votre goût, en en retirant certains vêtements ou, au contraire, d’habiller Divine avec d’autres qui ont votre préférence et qui ne sont pas au nombre de ceux retenus par l’auteur quitte, pour cela, à devoir faire un peu de « shopping » , comme vous y êtes invité dans les dernières lignes de l’ouvrage, pour une raison qu’il serait particulièrement malséant de vous révéler d’ores et déjà.
Pour vous permettre de dévêtir la sculpturale beauté si vous souhaitez lui faire revêtir telle tenue qui aurait votre préférence, tous les articles rangés dans le « dressing-room » ont été numérotés. Au fil de votre lecture, vous trouverez donc au regard de chaque article son numéro d’inventaire dans le dressing, précédé de la lettre D ( D1) , l’impression en caractères italiques et gras de ce numéro d’inventaire et de l’article qui lui correspond vous indiquant que l’article est effectivement rangé dans le dressing, d’où vous pouvez le retirer pour le remplacer par un autre, si vous le jugez utile. Ainsi, Divine sera en permanence habillée (ou déshabillée) à votre goût, pour votre seul plaisir.
Quant à la quatrième partie ,le « Divin journal », elle vous permettra, en partageant, de l’intérieur, les interrogations et les angoisses de l’auteur, de toucher du doigt la réalité des angoisses existentielles que provoque l’écriture, spécialement dans le cas où il s’agit de narrer les aventures d’un être divin.
Au total donc, vous l’avez compris, chère lectrice, cher lecteur, un ouvrage qui, tel qu’il vous est livré, est inachevé et dont vous êtes invité à coécrire avec l’auteur la suite (et la fin), en sorte que, pour finir, il soit complètement personnalisé à votre goût et vous soit propre, propre à aiguiser au mieux vos sens et votre appétit sexuel, puisque tel est l’objet de son propos.
Un ouvrage donc qui, pour aiguiser au mieux cet appétit, vous est livré en « kit », à charge pour vous de le reconstruire à votre goût.
Comment faire ?
Voilà qui est très tentant, me direz-vous. Mais comment faire ?
— C’est très simple.
Vous n’allez pas tarder à découvrir, en commençant la lecture de l’ouvrage que vous tenez en main, que le récit de la vie de Divine débute par d’importants travaux d’emménagement et aménagement. De la même façon, votre lecture implique au préalable certains travaux d’aménagement.
Pour disposer de conditions de lecture optimales, vous devez, avant de débuter celle-ci, disposer d’une pièce dans laquelle devra se dérouler l’intégralité de la lecture et que vous ne quitterez pas aussi longtemps que celle-ci ne sera pas achevée. Au mieux, cette pièce doit reconstituer à l’identique le « dressing-room » de Divine, tel que celui-ci vous est décrit en page de présentation de la troisième partie de l’ouvrage. Si, en dépit des efforts accomplis, vous ne parveniez pas à disposer d’une reproduction à l’identique du Saint des Saints, vous veillerez alors à disposer d’une pièce dans laquelle vous aurez , au minimum , déposé le fauteuil de cuir dans lequel vous viendrez prendre place pour un plus grand confort de lecture, le lit à baldaquin, dans lequel vous pourrez inviter Divine à venir se reposer quand il vous plaira, dans la tenue qu’il vous plaira, ainsi que la commode. Manque donc la pièce essentielle, le Saint des Saints : la garde-robe . C’est le quatrième et dernier meuble strictement indispensable et sans lequel vous ne pouvez commencer votre lecture. Vous devez donc impérativement différer celle-ci jusqu’à ce que vous ayez procédé à l’acquisition de ce meuble indispensable.
Une fois l’acquisition de ce meuble effectuée, vous devrez, avant encore de débuter votre lecture, veiller à y ranger avec soin , comme indiqué dans la présentation de la troisième partie , les différents vêtements et autres articles et accessoires à votre disposition, de sorte que vous les aurez à portée de main lorsque, au fil de votre lecture, vous inviterez Divine à se dénuder pour venir se changer devant vous, et devant vous seul.
Une fois la garde-robe ainsi achalandée et rangée en bon ordre, vous devez encore vous munir d’une paire de ciseaux et découper une à une les différentes solutions de substitution au texte de l’auteur qui vous sont proposées dans la deuxième partie . Vous rangerez ensuite chacun des morceaux ainsi découpés dans l’ordre des chapitres et, à l’intérieur des chapitres, dans l’ordre des numéros, qui correspondent chacun à l’ordre d’apparition de la suggestion ainsi proposée dans le corps de l’ouvrage. Une fois ces différentes solutions alternatives ainsi découpées et rangées avec soin à portée de main, il vous reste à vous munir d’un tube de colle et d’un crayon de papier que vous poserez également sur la commode. Le tube de colle vous permettra de substituer la suggestion retenue au texte initialement proposé par Gér