Filles, sex and fun
172 pages
Français

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Filles, sex and fun , livre ebook

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Description

Filles, Sex and Fun est un recueil de nouvelles érotiques, courtes, légères et drôles, récits d’une parisienne moderne. De l’étudiante à la femme active : désir, séduction, surprises, ratages et enchantements, extases tantriques. Ces textes évoquent une sexualité joueuse et sans complexe, à lire dans l’ordre ou dans le désordre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 juin 2014
Nombre de lectures 3
EAN13 9782332699862
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-332-69984-8
 
© Edilivre, 2019
Les hommes préfèrent les blondes
J’étais super contente d’y aller.
Cette soirée avec Aurélien, ça faisait des semaines que je l’attendais. On se retrouvait chez lui puis on allait dîner au restaurant dans le quartier.
Ça faisait longtemps qu’on se connaissait, on avait passé plusieurs soirées ensemble déjà, mais c’était avant que l’on se mette à échanger des SMS tendancieux, bientôt suivis de mails suggestifs. J’avais toujours apprécié sa compagnie, dés le jour où Marc me l’avait présenté, je m’étais tout de suite sentie à l’aise avec lui. Et à chaque fois que je le voyais, j’étais surprise d’avoir des conversations aussi intéressantes. Jamais je ne me lassais, le temps passait vite, les soirées étaient trop courtes.
Depuis quelques semaines, notre correspondance électronique avait pris un tour plus intime. Et ça c’était nouveau. C’était venu comme ça, suite à un rendez vous raté. J’avais menacé de représailles, il avait enchaîné. Ça s’était poursuivi par des exigences de réparations où le paiement en nature semblait la seule solution pour lui et, à mon corps défendant, pour moi aussi bien entendu. De ces échanges, j’avais déduis que je lui plaisais bien, physiquement j’entends, pour le reste je le savais déjà. Et il s’avérait qu’il me plaisait bien aussi.
Donc j’étais contente d’aller passer la soirée avec lui, un peu excitée sur ce qui pourrait se passer. Il pourrait bien se passer quelque chose.
J’avais étudié longuement la question de ce que j’allais porter ce soir. Mon petit bermuda : allure garçonne et sexy à la fois. Une jupe, pour qu’il lui prenne des envies de jeter un œil dessous. Jean moulant et bottes mousquetaires : Tenue blindée, difficile à enlever, les bottes remontent aux cuisses comme des bas de cuir. Le challenge ! J’optai pour cette tenue. Le jean avait été découpé sur moi. En haut, petit top noir jouant des transparences. Prometteur mais décent. En bas, les bottes que D’Artagnan m’avait prêtées pour l’occasion. Un coup d’œil dans le miroir : Hyper sexy. Ces bottes étaient sublimes et me donnaient un air quelque peu dominateur, mais pas trop. Le maquillage était un peu appuyé. Plus qu’en journée. Le teint frais, les lèvres délicatement roses et le regard noirci en dégradé. Yeux du soir, Espoir ! Et en haut de tout ce noir, mes cheveux blonds. La blondeur qui accroche la lumière. Surtout les faire bouger, que les spots en soulignent la clarté et la douceur. Les pointes acérées, la frange dégradée, des cheveux longs mais stylés. Mes cheveux blonds, ma grande fierté.
Evidemment, j’étais en retard. Vous m’avez déjà vu à l’heure ? A fortiori pour une soirée. D’autant qu’il fallait traverser Paris de part en part et diagonalement pour atteindre son antre. Alors être à l’heure était franchement inespéré, voire totalement incongru.
Alors que j’étais dans le métro, il m’appela pour savoir quand j’arrivais. S’impatienterait-il ? Je n’étais pas loin, j’arrivais. Oui il avait le temps de sauter dans la douche.
Pas facile à trouver cet appartement. Un peu loin du métro. Je montai enfin les marches, contente d’être ici, avec quelque appréhension néanmoins. C’est toujours délicat d’aller pour la première fois chez un homme, en tout bien tout honneur peut-être ou peut-être pas, pour visiter sa nouvelle garçonnière.
J’entrai : appartement atypique, cuisine américaine et salon qui s’ouvrait sur une terrasse carrée sur laquelle nous ne restâmes pas longtemps car il faisait frais au mois de janvier. Le style était soigné, la déco était sobre mais conçue avec goût. Un bouquet de fleurs sur la table apportait une touche féminine de bon aloi. On aurait pu presque croire qu’une fiancée avait laissé son empreinte avant de partir en week-end, mais non c’est maman me dit-il. Peut-être.
Il portait un jean et une chemise blanche. Je devinais ses épaules sous le coton et me demandais quel était le parfum du savon dont il s’était enduit tout à l’heure, à peine quelques minutes avant que j’arrive. Sa peau devait respirer le propre, le frais. Je retirai mon manteau. Il jeta un œil sur mes bottes mais ne s’appesantit pas. Comme il ne m’avait pas vraiment regardée, je me plantai au milieu de la pièce pour lui expliquer, avec force détails, comment améliorer son intérieur grâce au feng shui. Je trônais sous les spots, il était assis sur le canapé et me regardait lui faire ma démonstration. Cette fois, il m’avait bien vu.
Puis il se leva et me précéda pour me montrer sa chambre, sa salle de bain avec une douche à l’Italienne dans lequel on pouvait tenir à deux, s’enduire de savon l’un l’autre et plus si affinités.
Le lit paraissait immense, la couette mauve et moelleuse me donna soudain envie de m’y jeter. Juste m’allonger et attendre qu’il me rejoigne. Se rouler un peu l’un sur l’autre, oublier le dîner et le vin rouge dans nos verres ballons posés sur la table d’à côté. Juste se déshabiller, se caresser, se découvrir et si on avait faim, commander des pizzas. Après.
Mais bien sûr je n’osai pas. J’observais l’endroit. Oui c’était une chambre dans laquelle on avait envie de passer du temps, sur ou sous la couette. Une pièce confortable, chaleureuse avec un éclairage doux qui devait souligner les formes et mettre en valeur. Mais je retournai bien vite dans le salon puisque je n’allais pas oser m’asseoir sur ce lit.
Nous nous installâmes sur le sofa, les verres étaient remplis, nous irions au restaurant quand ils seraient finis. Conversation légère, sujets anodins sur nos boulots respectifs, rien de trop personnel, rien sur les mails échangés. Ni lui ni moi n’en touchâmes mot. Les verres étaient bus, il se faisait déjà tard. Il était temps de rejoindre le restau. Nous allions marcher, ce n’était pas si loin et ce petit air vivifiant nous ouvrirait l’appétit.
Nous voilà marchant vers ce restaurant thaï parait-il fort bon. Je compris qu’il y était déjà venu. Avec sa copine je supposai. Copine dont nous ne parlerions pas de toute façon. Nous choisîmes nos plats, passâmes commande et reprîmes notre conversation anodine. Je ne sais pas comment elle arriva sur le tapis, cette Blandine, que nous connaissions tous les deux et que je trouvais vraiment superbe. Grande, blonde, beau visage, bien foutue, aux amours tumultueuses. Le genre de fille sur laquelle on se retournait. Bien justement pas lui. Non il ne la trouvait pas très belle. Ça n’était franchement pas son genre. D’ailleurs, il préférait les brunes, les filles typées, les Chiliennes par exemple qu’il avait trouvé sublimes lors de son dernier voyage, me balança-t-il en me regardant droit dans les yeux. Ah ! Je ne voyais rien à ajouter. Interdite que j’étais. Donc il préférait les brunes. Bien. Moi j’étais blonde, avec une peau de blonde, qui ne sortait pas l’été sans la peau intégralement recouverte d’écran solaire indice 40. Et il préférait les brunes. Evidemment je le pris pour moi. Qu’auriez vous fait à ma place ? Vous auriez pensé qu’il disait juste ça comme ça mais qu’il avait vraiment envie de me sauter dessus après le dessert. Moi je le pris comme une fin de non recevoir. Certes, on échangeait des mails tendancieux, on se chauffait, on s’allumait. Mais là en face de moi alors que mes cheveux blonds accrochaient la lumière et que ses yeux verts pétillaient, il préférait les brunes. Il était bien le seul. Bon j’exagérais, il y avait pas mal d’hommes qui préféraient les brunes, mais ça n’était pas la majorité, tout le monde le savait. Depuis Marilyn toute en rondeur et sensualité, face à une Jane Russell raide comme un réverbère, chacun était d’accord avec cet adage : Les hommes préfèrent les blondes et c’est comme ça. Depuis que le monde est monde, depuis qu’Hollywood avait fait fantasmer la planète. Depuis toujours, c’était les blondes qui attiraient les hommes. Quant aux autres hommes, ceux qui aimaient les brunes, je ne dînais pas avec eux. C’est tout.
Il allait falloir trouver un autre sujet et vite. Nous enchaînâmes sur les nouvelles d’autres personnes que l’on connaissait. On discutait, on philosophait. Tout cela était bien sympathique, mais c’était clairement redescendu d’un cran. Surtout en ce qui me concernait. Ayant fait un trait définitif sur quelques roulages sous ses draps mauves qui ne m’auraient pas déplus, cette soirée était devenue nettement moins intéressante.
L’addition arriva, il était déjà fort tard et le restaurant s’était vidé. Il me proposa de retourner chez lui finir la bouteille de Bordeaux. Ma foi pourquoi pas, on était bien ensemble même si je n’avais rien à en attendre et puis je n’avais rien prévu le lendemain. Je pouvais rentrer tard et me lever à midi, ça ne dérangerait personne. Arrivés chez lui, chacun sur un pan du canapé, nous sirotions nos verres en papotant de tout et de rien. Il s’allongea à moitié sur le sofa en se rapprochant de moi. Il était fatigué, il ne pouvait s’empêcher de bailler. Moi aussi d’ailleurs. J’allais peut-être m’assoupir un peu avant d’appeler un taxi pour rentrer. Alors que je me détendais sur les coussins, il se rapprocha de moi en reptation sur le divan et me planta sa langue entre les lèvres. Je ne l’avais pas vu venir. Tellement persuadée que l’affaire était pliée et mes chances envolées, je n’avais pas imaginé qu’il allait m’entreprendre sans sommation. Je répondis à son baiser avec un temps de retard. Mais me repris bientôt. Nous nous enlaçâmes, roulâmes dangereusement sur le canapé, menaçant de glisser et de finir sur le carrelage qui avait l’air beaucoup moins accueillant. Dans la chambre on serait mieux. Nous trébuchâmes jusqu’au lit à la couette épaisse dans laquelle nous nous

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