Help me Bad Boy
138 pages
Français

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Help me Bad Boy , livre ebook

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Description

Mon nom est Leighton...et ma vie est devenue un enfer depuis la mort de ma mère en 2015.
Vivre avec un père aussi cruel, je peux vous dire que ce n'est pas tout rose tous les jours.
Personne ne dois savoir ce que je vis !
Qui est cet élève trop curieux qui faire tout pour se mêler de mes affaires?
Arrivera-t-il à briser ma carapace?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 décembre 2022
Nombre de lectures 10
EAN13 9782493997227
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

H elpme
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Maëva T

H elpme
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© JennInk Éditions 2022
Tousdroits réservés.
LeCode de la propriété intellectuelle interdit les copiesou reproductions destinées à une utilisationcollective. Toute représentation ou reproduction intégraleou partielle faite par quelque procédé que ce soit,sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droits, estillicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articlesL.335-2 et suivants du Code de la propriétéintellectuelle.
Aucunextrait de ce livre ne peut être reproduit, scanné oudistribué sous forme imprimée ou sous formeélectronique sans la permission expresse de l’auteur,sauf pour être cité dans un compte-rendu de presse.
AVERTISSEMENT

Cetexte est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec despersonnes vivantes ou mortes, des lieux ou des évènementsréels n’est que pure coïncidence pour laquellel’auteur(e) décline toute responsabilité.
Celivre contient un langage familier, des scènes de
violencesphysiques et morales.
Ilest destiné à un public averti.
Unevie pale et morose d’un cœur qui s’empale dans unamour de rose. M.S

Ona tous le droit d’être amoureux et d’avoir une finheureuse...
Prologue
—  Papaarrête, s’il te plait, pleurniché-je àl’égard de mon père.
Rienà faire, plus je me plains, plus il me fait du mal.
Leslarmes ne cessent de couler sur mon visage déjà meurtripar les précédents coups assenés par mon affreuxgéniteur.
Ledernier coup est le pire : après m’avoir lourdementlâchée au sol, il donne toute sa force et me frappe dansle ventre.
Jeme tords de douleur en gémissant et en pleurant comme chaquefois que cela se produit. Tout cela est comme un rituel répétitif: je ne sais pas combien de temps ça dure, je sais seulementqu’il y prend du plaisir. Mon père prend du plaisir àme faire du mal, à s’acharner contre moi, mêmequand je suis à terre.
—  Laprochaine fois, Leighton, ne fais pas cramer les pâtes, medit-il de sa voix rauque et dure comme la roche.
Ilme regarde une dernière fois, un sourire carnassier auxlèvres, avant de fermer la lourde porte de notre sombre etaffreuse cave, me laissant dans le noir, un noir profond etinsupportable. Un noir semblable aux abîmes et au néant.
Chapitre 1
Mesyeux s’ouvrent en apercevant un léger rai de lumière.Je ne sais à quel moment j’ai réussi àm’endormir. Mon ventre me fait affreusement mal, tout comme lereste de mon corps. J’ai l’impression de mettre faitrouler dessus par un camion d’au moins 3,5 tonnes.
Mespaupières sont lourdes, mais je garde les yeux ouverts…ils doivent absolument le rester   !
Jetourne la tête vers la droite et remarque que la porte estentrouverte. Je me lève en m’aidant du vieux mur enpierre rouge qui se trouve près de moi, avant de me dirigervers la porte en boitant et en me tenant le ventre.
Jegrimpe maladroitement les escaliers de la cave pour me retrouver dansle couloir de l’entrée, où je remarque que lemanteau de mon père et ses chaussures ne sont pas présents.Un immense soulagement s’empare de moi et tout l’air queje contenais dans mes poumons s’en échappe.
Sûrement partiau travail ,me souffle ma conscience.
Jeregarde autour de moi et, ne remarquant aucune présence, jerecommence à marcher et monte les escaliers pour rejoindre machambre. Après ce qui me semble une éternité,j’y parviens enfin.
Jeme dirige près de mon grand lit double et m’assiedsconfortablement pour regarder l’heure sur mon réveil.
7 h 45.
Merde,les cours sont censés commencer à 8 h 30 : sije ne me dépêche pas, je vais être en retard.
Jeme relève, non sans gémir, avant de me placer devantmon dressing. Je prends un jean noir et un t-shirt, ainsi qu’uneveste en jean et des sous-vêtements, avant de me diriger versla grande salle de bains attenante.
Cettedernière est aux couleurs de ma chambre, blanc et rose pâletrès clair, rappelant que j’ai grandi et que je ne suisplus une enfant de deux ans.
Enpassant devant mon miroir, je remarque l’étendue desdégâts : j’ai la lèvre du bas pleine desang séché, les bras pleins de bleus, et le reste demon corps ne doit pas être mieux. C’est un véritablecarnage.
Quandje marche, je ne suis plus que douleur et souffrance. Je tente decontenir les larmes qui veulent couler sur mes joues, mais je lesretiens. Je dois les retenir, car malgré tout, je suis forte.Je suis plus forte qu’il le pense, je ne dois pas me laisseraller.
Jeretire mon pantalon et quand je remarque mes jambes, je ne peux quelâcher un gémissement : des bleus, des bleus et encoredes bleus   !J’ai l’impression de ressembler à une myrtille. Jeretire mon t-shirt et là, là, c’est encore pire.Le coup que m’a infligé mon père sur le ventreest encore pire que le reste : il est violet, presque noir, rappelantet ressemblant comme deux gouttes d’eau à la couleur ducharbon.
Jele touche du bout des doigts et regrette immédiatement mongeste : j’ai l’impression de me faire transpercer par desmillions et des millions d’aiguilles dans les entrailles. Commequand on se tape le coude contre l’angle de la table et que ladouleur se fait ressentir dans tout le bras, mais en dix fois pires.La douleur est si prenante qu’elle se répand dans toutmon être à vitesse grand V.
Jesouffle longuement et prends le tube de crème qui se trouvedans l’armoire à pharmacie de ma chambre, j’enétale un peu partout sur mon corps en faisant bien attentionau bleu qui se trouve sur mon ventre.
Unefois que j’ai terminé, je referme le tube et le range àsa place dans le placard. J’enfile mes sous-vêtements,mon t-shirt et ensuite mon pantalon et mes chaussettes. Je le faistellement lentement que cette action semble avoir une duréeincessante.
Mecontorsionner dans tous les sens n’arrange en rien la douleurque m’infligent mes blessures.
Jeprends un coton et du désinfectant pour nettoyer ma lèvre.Je gémis quelques fois quand l’alcool touche la petitecoupure qui s’est formée au coin de ma bouche.
Jesouffle une dernière fois et regarde mon reflet. Me faisantune queue de cheval haute, je ramène mes longs cheveux blondsau milieu de mon dos, avant de prendre mon sac et de descendre àla cuisine pour manger une pomme rouge.
Jeregarde l’heure.
8 h 15.
Mince,si je ne bouge pas maintenant, je vais finir par être vraimenten retard.
Jesors rapidement après avoir enfilé mes chaussures. Jefonce dans notre garage et prends le 4x4 noir de mon père. Lesclefs sont déjà à l’intérieur,comme dans toutes les autres voitures que nous avons.
Jedémarre quand le garage s’ouvre automatiquement.
Directionle lycée.
Fantastique , me murmurema conscience.
***
Enarrivant, je me gare et remarque qu’il me reste seulement cinqminutes pour traverser le parking et les innombrables couloirs del’établissement. Ce lycée est un véritablelabyrinthe.
Jesors vite de ma voiture sous les regards envieux des autres élèvesdu lycée Grand Army.
Oui,je suis riche   ;enfin, mon géniteur est riche, mais ça n’empêcherien. Nous vivons, mon père et moi, dans le Brooklyn Heights,dans une villa bien trop grande pour deux personnes, avec un garagecontenant plus d’une dizaine de voitures, toutes aussiluxueuses les unes que les autres.
Dusalon, nous avons une vue incomparable sur Lower Manhattan, une vuespectaculaire à en couper le souffle.
Jeferme ma portière et verrouille ma voiture, tout en m’élançantsur le parking à grandes enjambées.
Jepasse les portes de l’établissement et remarque que toutle monde regarde dans ma direction. Je m’arrête net et meretourne. C’est sans compter sur la délicatesse d’ungarçon à la carrure plus qu’imposante que je meprends un truc super dur en pleine tête, ce qui me provoque unmouvement de recul.
J’emmêlemes pieds en grande empotée que je suis et je sens monéquilibre se briser. Je me sens tomber, mais un long brasmusclé me rattrape par le poignet et me redresse juste avantque je ne m’écrase au sol comme une crêpe.
Jeme défais de l’emprise que le garçon a sur monpoignet. En regardant son visage, je remarque que je ne l’aijamais vu dans le coin. Il doit être nouveau.
Demieux en mieux , Leighton, tu viens de faire bonne impression, une nouvelle fois.
Toi,la ferme   !
Jecomprends enfin le regard que tout le monde lançait : cen’était pas moi qu’on regardait, mais le nouveauqui, qui plus est, est super canon et surtout super bien foutu. Il setrouve que c’est son torse qui a malencontreusement rencontrémon visage.
Jeme retourne et regarde ma montre : super, je suis en retard   !
—  Nedis pas merci, murmure une voix au creux* de mon oreille.
Aumême moment, je sens un souffle chaud dans mon cou.
Jeme retourne et remarque que ce garçon est toujours là.
—  Merci,dis-je finalement avant de partir à grandes enjambéespour éviter plus d’embarras.
J’expiretout l’air que j’avais contenu dans mes poumons enrentrant dans la classe, mais je remarque que le professeur n’esttoujours pas là.
Mesjambes me font souffrir d’avoir marché aussi vite. Je medemande si ce n’est pas un peu enfantin d’avoir réagide cette manière.
Jeprends place sur une des chaises du fond, qui sont les seules encoredisponibles, et sors mes affaires tout en regardant par la fenêtre.Celle-ci donne vue sur un sous-bois rempli d’arbres auxfeuilles jaunes, ce qui me donne le sourire.
Leprof arrive quelques minutes plus tard, accompagné d’ungarçon.
—  Bonjour,veuillez excuser mon retard. Aujourd’hui, nous accueillons unnouveau. Peux-tu te présenter, s’il te plaît   ?demande-t-il au jeune homme à sa gauche.
—  Bonjour…
Ohmon Dieu   !
Chapitre 2
Dites-moique je suis en train de rêver, je crois que j’hallucine,ou alors c’est aujourd’hui que je deviens complètementfolle.
Non , ma poule, tu ne rêves pas ,me dit ma conscience en se foutant ouvertement de moi   ;heureusement que personne ne peut voir ou entendre ça, parceque je ne vous dis pas la honte que j’aurais.
Commentse fait-il qu’il soit dans ma classe   ?Pourquoi dans la mienne   ?Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça   ?Ce n’est pas possible.
C’estsûr, qui

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