Héros Tisez

Lilly

Description

Éros tisse le rêve héroïque...

Il est pour certains un attrape-rêve fleuri cultivant, pénétrant, puisant dans les images et visions pour vous le délivrer...

Alors tisez, tisez ces mots en Héros.

Sujets

• Romance
• BD Erotique
• Romance érotique
• Nouvelles de genre
• Romans de genre
• Erotisme

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 08 juillet 2020
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414462698
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : [phone] – Fax : [phone]
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Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-46268-1

© Edilivre, 2020
Auditoire
Le public est un voyeur, jouisseur de bonheur.
Il est le baiser que l’on s’accorde en secret…
Sur le corps pour des envies d’encore,
L’auditoire fantasme sur ses charmes.
Elle manie les mots et sa langue est experte.
L’audience a soif de ses mots entre ses lèvres.
Elle chevauche ardemment leurs pensées.
Il fait chaud d’une chaleur heureuse et jouisseuse.
Elle s’attèle pour le plaisir à en donner des ailes.
Petite mort dans leurs yeux épanouis comme une fleur.
Le temps du repos pour ses inconnues en liesse.
Dans un râle qui s’étale dans un instant d’éternité.
Elle renvoie l’audience dans leurs plaisirs esseulés.
Elle rêve de les satisfaire… Tous.
Electrique
Tes ailes ne sont pas étriquées à ma seule pensée érotisée,
Elles se dévoilent, électrifiées, par le regard de la foule transie,
Le temps est à la félicité des corps qui tambourinent les cœurs…
C’est pour les regards épris de la luxurieuse envie…
D’être dans le corps de celui qui jouit…
Electriques sont les mélodies entre les doigts de celle…
Qui définit son plaisir infiniment polisson…
Une musique exaltée de ce qui défonce plaisamment.
Nous sommes des amants,
Que la vue d’inconnu transcende,
Ils ne sont pourtant pas participants.
Juste des pensées qui les traversent…
Dans un éclair comme une petite mort…
Avant que le tourbillon de la vie ne reprenne.
Du doigté dans mon discours
Je m’élance avec un morceau de ganse comme récompense.
Je ne contrôle plus mon rôle devant l’idole, je suis en transe…
Je l’admire dans le miroir aux plaisirs notoires…
Mon discours a un doigté, doué pour câliner sa courbe quasi noire…
C’est élogieux et quasi silencieux, c’est le prélude des amoureux !
Un monde intérieur où le fantasme est à l’honneur…
C’est une jolie fleur qui s’ouvre à mon cœur !
Dans un baiser électrique elle déchaîne ses plaisirs extatiques de donneuse.
Je veux des râles d’encore tout contre mon corps…
Quand le supplice pour d’autres délices délie sa langue…
Je ne veux qu’elle, dans une kyrielle de monde virtuel.
L’envie est la débauche sur le trottoir…
On réécrira les lois pour revenir au naturel…
Basé sur nos expériences plurielles.


Je me suis parlé à moi-même,
Je me suis dit que je m’aime…
Dans un plaisir sans gêne,
Où l’imagination est reine.
Je me suis accordé à moi-même…
Le fantasme d’être soi-même…
Dans le désir de l’autre sans gêne…
Où l’envie est pérenne.
Sans vraiment parler,
Avec des gestes simples,
Le silence se fait pauvreté,
Et le râle est d’une beauté,
Je m’enivre dans mon temple,
De cette petite morte éhontée.
Miroir soleil
De l’autre côté du miroir, il y a cette beauté,
Qui aime être contemplée et accomplir son devoir…
Elle est parée d’or tout simplement,
Et le sentiment est une chaleur au corps.
Lui est plongé dans un rêve sans intérêt.
Elle sait comment le rêve transformer :
« De sa main habile elle le déshabille,
Et les promesses de caresses s’éparpillent ».
Il se réveille le corps doré,
Empli de merveilleuses idées…
Il sait qu’elle est passée.
La semeuse dorée, elle est aimée,
Elle fait souvent rêver,
Quand le reste est délaissé…
Apparition
Journée banale, un peu bancale,
Quand un pétale, un brin bestial…
Tombe et se transforme en mâle…
C’est un festin bacchanale !
Que mon intuition prédit…
Très vite cela tourne à l’orgie…
Et de plaisir j’en rougis…
Je ne sais plus par où je jouis.
Epuisée mais ravie,
La fenêtre claque…
Et tout se finit !
Un rêve, la réalité, ou bien l’ennui…
On fait de cet instant un moment de vie !
Peu importe, le pétale a redonné l’envie.
Somnambule
Elle s’est déshabillée, et elle s’est cambrée…
Comme pour accueillir et accéder…
Au désir de cette inconnue libérée…
Elle commence par se caresser,
Là, sur le trottoir sous le regard effaré,
Et parfois amusé ou bien titillé,
Elle a les yeux fermés…
Comme pour mieux rêver !
Il ne faut surtout pas la réveiller !
Le fantasme est d’une vivacité,
Certains sont prêts à tout jeter !
Pour vivre une expérience inégalée…
Où ils seraient entre rêve et réalité,
Où au réveil elle aura tout oublié.
Baisers électriques
Lumière bleu électrique…
Sur son corps des traces magnifiques…
Les plaisirs sont faits d’envies extatiques…
L’origine est un baiser électrique…
De celle qui affole et dont raffole…
Les papillons qui convolent…
Le temps lui peu à peu s’étiole…
Tant dis que les doigts cajolent.
Un brin galant, un brin charmant,
Dans ce premier baiser est scellé…
Nos aventures en démesure.
Je suis charmé et j’aime le baiser !
Je suis retourné, cuit et dévoré…
A ses désirs je suis lié !
Muse
Sur un nuage, des baisers s’amusent langoureusement.
Le bonheur fuse en flèche amoureusement,
Et la muse est faite d’actes, naissant dans le désir,
Les habits sont des papillons qui s’ébattent de plaisir.
Il y a du talent dans la maîtrise du langage muet…
Corporel, sensuel et charnel les mots sont désuets…
L’excitation n’est que la première page…
Le jour et la nuit sont des gages…
Pour se réinventer les lèvres suffisent…
Modelage de l’amour qui électrise,
L’énergie extatique est la meilleure des mises…
La garantie pour une nouvelle version du paradis…
Où une variante pour les amoureux éternels unis.
La muse a fait fleurir des joies enfouies.
Glaise
...