If you re going to San Francisco
160 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

If you're going to San Francisco , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
160 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


Après la trahison de son petit ami, Lexie veut changer de vie. Elle décide de céder à la proposition de son frère : le rejoindre pour vivre avec lui et son meilleur pote à San Francisco.


Ce meilleur pote n'est autre que Néo, littéralement son fantasme depuis deux ans. Lexie va faire tout son possible pour dissimuler son attirance mais sans grande réussite.


Elle n'imagine même pas qu'il puisse la voir autrement que comme la
sœur
de son meilleur ami.




Et pourtant...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 juillet 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782374475837
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

If you’re going to San Francisco
Rom ance

Loulie et Molly DAYLIVRE





If you’re going to San Francisco
Rom ance


ERATO-EDITIONS


Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction.
Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat.
Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs

ISBN format papier : 978-2-37447-584-4
ISBN numérique : 978-2-37447-583-7
Date de publication : Juillet 2022
© Erato–Editions - Tous droits réservés
Couverture : © Erato–Editions - Crédits photos : Adobe Stock
Suivi éditorial : E. Saracino - Corrections F. DeKeyser
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales








Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d’un trait jusqu’au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager.
Walt Disney


Prologue 
« Bury Me Face Down », Grandson
Lexie
J’ai fait un super rêve. Le monde était rose, j’y étais heureuse et je riais. Un plaisir intense me parcourait. Je me réveille avec cette douce sensation, avant que quelqu’un me plante une aiguille à tricoter dans le crâne. Taille 12, bien sûr ! Allongée sur le côté, la bouche ouverte et de la bave coule sur le coussin, un faible grognement passe mes lèvres.
Mon mal de crâne et la lumière vive m’empêchent d’ouvrir les yeux.
Pourquoi on braque un projecteur puissance mille sur moi ? !
Je me tourne sur le dos, ce qui me provoque une vive nausée que je parviens à contrôler au bout de quelques minutes d’immobilité.
Mais qu’est-ce que j’ai fait ?
Ma bouche est pâteuse et une envie de vomir me tord les tripes. Je fais mentalement le tour de mon corps pour me concentrer sur mes sensations. Allongée dans un sol moelleux, couverte par un nuage : je suis dans un lit. C’est déjà ça ! La dernière fois, je me suis réveillée sur la banquette arrière d’une voiture. J’ouvre l’œil droit précautionneusement, tourne la tête et vois un verre d’eau avec un ibuprofène sur une table de chevet.
Alléluia !
Je m’en empare bien trop vite pour mon mal de crâne. Je l’avale avec difficulté tant ma bouche est pâteuse et me recouche en me couvrant les yeux avec un tee-shirt, trouvé par terre .
*****
Quand je me réveille de nouveau, mon mal de tête semble avoir disparu.
Qu’est-ce que j’ai fait hier soir ?
Je me souviens être arrivée à l’aéroport. Nate est venu me chercher, m’a ramenée à l’appart et m’a présentée à ses amis. Il avait organisé une soirée pour me souhaiter la bienvenue.
J’ai discuté avec tout le monde en goûtant tous les cocktails de Nate. J’ai dansé, mais après... Trou noir !
Je m’assois dans mon lit et contemple ma chambre. Ou, devrais-je dire, mon immense chambre. Vingt mètres carrés rien que pour moi avec salle de bain attenante et dressing !
En regardant la porte, je me fige. Plusieurs flashs me reviennent :
Une odeur de Téquila, des lèvres douces, des cheveux courts et soyeux, un tatouage énorme sur son pec droit.
J’ai couché avec un mec ?
Après avoir rapidement palpé mon corps nu - rien de nouveau à ça, je dors nue-, je lève la couette et découvre une énorme tache violet foncé sur mon sein droit.
Ça craint !
Cet épouvantable suçon, la zone humide et un peu gluante à côté de ma hanche, des fluides sexuels semble-t-il, et le tiraillement entre mes cuisses finissent de me convaincre.
Ouaip ! C’est bien ça ! Mais avec qui ?
Aucun souvenir ne me revient, mis à part un piercing très bien placé, si vous voyez ce que je veux dire... Je me lève et analyse la chambre pour trouver un éventuel indice. Rien ! Pas même un mot, un caleçon, une chaussette. Une chose est sûre : ça ne peut pas être Néo ! Je ne l’ai même pas vu à la soirée.
Je passe un short et un débardeur qui traînent dans le salon et retrouve Nate sur le canapé.
— Ça va, sœurette ? 
Aucun regard narquois, pas de raillerie... S’il connaissait l’identité de mon invité nocturne, il ne me louperait pas.
— Hum hum... Et toi ? 
— C’était le pied ! m’annonce-t-il en haussant plusieurs fois son sourcil droit.
Une seule signification possible avec lui : débauche sexuelle.
— Pourtant, je n’ai rien entendu. Tu ne dois pas être si bon que ça, rétorqué-je en feignant un air innocent.
Un sourire s’épanouit sur mes lèvres quand je le vois plisser les yeux. Il me répond pourtant avec un air arrogant :
— Je n’étais pas ici ! Sinon tu aurais entendu des hurlements. 
Ceci explique cela. Il ne pourra donc pas m’aider avec mon homme mystère...
Bravo Lexie ! À peine arrivée dans ta nouvelle vie, tu couches avec un mec sans savoir de qui il s’agit...
Bienvenue à San Francisco, ma belle !


Chapitre 1
« Come as you are », Nirvana
Lexie
Vingt-et-une heures plus tôt.
Je suis partie de Montpellier hier soir à vingt-deux heures, et il est maintenant quinze heures et je suis là, à presque dix mille kilomètres avec neuf heures de décalage dans les dents…
J’ai dormi tout le vol. Moi qui voulais voir la traversée de l’océan atlantique…
Comme c’est mon premier voyage en dehors du continent européen, j’ai recherché toutes les infos indispensables pour ne pas être trop perdue. J’avais lu entre autre qu’il fallait être à l’aise dans un vol long-courrier. Je ne me suis donc pas habillée pour un défilé. Un pantalon de yoga, un tee-shirt trop grand qui m’arrive aux genoux et qui glisse sur mon épaule, des baskets faciles à retirer et le tour est joué ! Mais le maquillage est une coquetterie que j’aurais pu éviter, j’ai l’air d’un panda en pyjama. Pour parfaire le tableau, mon chignon qui devrait se trouver sur le haut de mon crâne tombe lamentablement sur le côté.
Après toutes les formalités de la douane, mes cinq valises récupérées – seulement l’essentiel, de nombreux cartons doivent arriver dans la semaine – , je tente de repérer mon frère derrière les portes d’arrivées.
C’est grâce à lui si je suis à San Francisco, aujourd’hui. La rupture avec Max m’a brisé le cœur même si au début, je ne voulais pas partir, pensant que nous pouvions « recoller les morceaux », comme il disait, au final rien n’a changé et je me suis laissé convaincre par Nathan.
Alors, après m’être assurée que Néo, son colocataire, soit d’accord, j’ai accepté officiellement de venir vivre avec eux.
Mon frère et Néo sont potes depuis leurs premières années de fac à Bordeaux. Nate était en psychologie et Néo en droit, il me semble. Je ne l’ai croisé que quelques fois, sans vraiment discuter avec lui. Pourtant la première fois que je l’ai vu, j’ai tout de suite succombé à son charme. Il est le genre de mec tellement beau qu’il pourrait être mannequin pour une publicité de parfum. Convaincue qu’une fille ordinaire comme moi ne pourrait jamais lui plaire, j’ai toujours gardé mes distances en l’observant de loin. Mon analyse m’a poussé à conclure qu’il a un énorme défaut : il est « trop » parfait ! Coiffure parfaite, sourire parfait, ni trop large, ni trop étroit, look parfaitement calculé… Rien ne dépasse, tout est contrôlé. Il est tout l’inverse de moi. Dit comme ça, il a l’air d’un parfait abrutis, mais il est aussi attentionné qu’adorable. Il joue souvent le premier rôle dans mes fantasmes depuis notre rencontre, même quand mon couple me rendait relativement heureuse, à l’époque.
J’appréhende un peu la cohabitation, j’ai peur d’en faire trop…
A la fin de leur troisième année de licence, Nathan nous a annoncé qu’il partait vivre aux USA, avec Néo. Les grands-parents de son meilleur ami sont morts à peu près à ce moment et ils lui ont légué un appartement à San Francisco. Celui-là même dans lequel je m’apprête à vivre. Ils ont tout lâché: études, appartements bordelais, nanas, jobs…
J’imagine déjà l’appart : des tapisseries à fleurs, des moulures en vieux bois et un mobilier fané…
C’est pas avec leurs salaires que les mecs vont pouvoir le redécorer. Il va falloir faire avec !
Vivre avec des hommes pourrait rebuter la plupart des filles. Et puis je me souviens de l’état déplorable de la chambre de mon frère quand il était petit. Si Néo est pareil, l’appartement va ressembler à un champ de guerre, surtout que je suis assez bordélique dans mon genre, donc...
Je finis par m’avancer jusqu’à la sortie de l’aéroport avec mon chariot trop lourd, mais je ne vois toujours pas Nate.
Qu’est-ce qu’il fait, bon sang ! ? Mon avion est arrivé depuis longtemps maintenant !
Je décide de l’appeler.
Je capte pas… Super !
C’est ça de toujours se reposer sur le wifi. En France je n’utilisais pratiquement jamais mon forfait, j’étais toujours connectée quelque part. Et en même temps les seuls endroits où j’allais c’était mon appartement, mon travail, chez mes pare

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents