La belle & le bûcheron, tome 1
13 pages
Français

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La belle & le bûcheron, tome 1 , livre ebook

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Description

Amelia sort d'une rupture difficile, elle décide de partir souffler en faisant une petite escapade à la Montagne. Elle en profite pour réfléchir sur sa vie et ce qu'elle veut des hommes, mais le gîte qu'elle a réservé est tenu par Jack.Jack, lui vit seul, tel un loup sauvage dans la montagne, il tient cet établissement surtout pour les touristes, les promène en montagne et prépare le dîner. Jack est très "brut", style bûcheron et parle peu, un vrai homme sauvage...Pendant une promenade de groupe, Amelia chute et se blesse à la jambe, Jack est donc contraint de la porter dans ses bras jusqu’au chalet, en faisant son bandage au coin du feu. Ces grandes mains fortes prennent alors soin des jambes d’Amelia, une complicité naît… mais Amelia se laissera-t-elle faire par Jack ? Arrivera-t-elle à apprivoiser Jack ?Extrait : Les mains de Jack remontent doucement sur mon mollet, descendent sur mon pied, frôlent le dessous de mon genou et ma peau si sensible à cet endroit. Je refuse d'ouvrir les yeux pour le regarder parce que j'ai peur que mon regard soit suppliant. J'en veux définitivement plus.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2017
Nombre de lectures 40
EAN13 1230001982756
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

TOME 1
 
Je fourrais dans mon sac des affaires à la va vite. J'en avais marre et même plus que ça. Je venais de quitter Alain, mon petit ami depuis près de cinq ans et je ne comprenais toujours pas comment j'avais pu être aussi aveugle. Je lui avais tout donné, lui avais tout laissé faire ou presque. Je pensais vraiment avoir fait plus que nécessaire, mais ça n'avait sûrement pas été suffisant pour lui.
 
J'avais pardonné son emploi du temps de ministre, entre ses amis et son sport qu'il pratiquait trois fois par semaine sans compter les matchs le dimanche. J'avais accepté son côté trop macho, faisant tout ce qu'il y avait à faire dans la maison que nous louions ensemble. Je avais passé mon temps entre mon boulot, le ménage, les courses et faire à manger pour les amis rugbyman qu'Alain n'avait eu de cesse d'inviter.
 
J'avais fait tout mon possible pour garder la ligne, me refusant des petits plaisir un peu trop calorique car ce parfait goujat aimait les femmes fines, à la silhouette parfaite. J'avais cependant grâce à lui acquis une hygiène de vie à toute épreuve. Je faisais mon footing tous les matins pendant une vingtaine de minutes avant d'aller travailler et ce petit bol d'air frais quotidien m'était devenu indispensable.
 
Je me suis rendu compte un peu par hasard qu'il ne m'était pas vraiment resté fidèle. Le mot était même faible puisque j'ai découvert une infidélité vieille de plus de quatre ans. Il menait une double vie, rien que ça !
 
Du jour où j'ai découvert la liaison qu'il entretenait cependant, j'ai pris mes affaires sans demander mon reste et j'ai quitté les lieux malgré les sentiments que j'éprouvais encore pour lui. Je ne pouvais pas lui pardonner, parce que c'était impardonnable. Maintenant, un mois après, j'étais tiraillée entre plusieurs émotions. L'amour était toujours là, mais était de plus en plus camouflé par la colère que je ressentais à son égard. Je n'aimais pas la façon dont-il m'avait prise pour une idiote et je m'en voulais peut-être encore bien plus de ne pas avoir ouvert les yeux avant.
 
Avec mon sac sous le bras j'étais allée frapper à la porte de chez ma meilleure amie et je lui avais tout raconté. Celle-ci n'avait pas eu le toupet de me balancer un 'je t'avais prévenu' et pourtant c'était le cas. Elle avait flairé le coup depuis longtemps et avait tenté de me mettre en garde, mais j'avais été aveuglé par son amour sans borne pour Alain. Je n'en suis tombée que de plus haut.
 
J'ai squatté quelques jours là-bas avant de trouver un petit appartement en location. Ça n'avait rien de grandiose, ni de très glamour, mais au moins je n'avais pas à voir Alain tous les jours, ce qui aurait été insupportable vu les conditions.
 
Je pleurais encore souvent, pour ne pas dire tous les soirs et j'avais beau tenter de détester mon ex-petit ami, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à nos projets communs. Nous avions commencé à parler mariage, et même bébé, mais peut-être que la discussion ne venait que de moi finalement. Je me posais des questions sur tout un tas de chose à présent et je ne parvenais même plus à me concentrer sur mon travail.
 
J'ai donc posé des jours de congé, comme ça, à la dernière minute, mais mon patron avait bien vu le manque de motivation que j'avais à la tâche. Je devais me reposer et penser à autre chose. Passer à autre chose.
 
J'avais vite fait regardé sur internet pour trouver une destination, pas trop loin pour ne pas passer mon temps sur la route, mais suffisamment pour que ce soit dépaysant et j'ai trouvé un gîte un peu isolé dans les montagnes et les photos du paysage ont suffi à me convaincre.
 
J'en suis donc à préparer mon sac à la va vite, pressée de partir, pressée d'arriver. Je prends un peu de tout, pour le beau temps comme pour la fraîcheur des soirées. Je pense même à jeter mon maillot de bain dans mes affaires, peut-être y a t-il des lacs à proximité du chalet.
 
J'en ai pour presque quatre heures de route et c'est faisable avant l'heure du dîner si je ne traîne pas.

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