La coquine de l amphi
28 pages
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La coquine de l'amphi , livre ebook

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Description

Alice est étudiante en 2ème année de philosophie, elle est pleine d'idéaux, un peu « fo-folle », elle aime s'amuser, boire et discuter avec les autres étudiants... Alice découvre la vie, et elle adore çà, mais il lui manque quelque chose... ou plutôt quelqu'un !Marc est professeur de lettre ancienne, il a Alice comme élève tous les mardis soirs de 18h à 20h comme toute sa promo dans l'amphi B. Marc à la quarantaine, récemment divorcé et père de 2 enfants, c'est le cours le plus intéressants il sait captiver ses élèves et surtout les filles sont captivées par lui.Avec ses chemises saillantes, on peut apercevoir que Marc est bien musclé, avec une certaine classe et retenu, comme s'il ne savait pas que toutes les filles de l'amphi le voulait... toutes... mais une plus que les autres : Alice !Que va faire Alice pour séduire son professeur ? Marc se laissera-t-il faire par la fougue et le beau corps d'Alice ? Etudieront-ils plus que les lettres … ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 septembre 2017
Nombre de lectures 32
EAN13 9788828314349
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Coquine de l'Amphi
Pauline Costa
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
“Alice! Eh oh, réveille-toi! Tu sais quelle heure il est? Tu as cours aujourd'hui!”  
La voix de ma mère avait réussi à me faire sursauter malgré mon état de zombie. Sur ma commode, l'alarme de mon portable continuait de sonner. Il était 15 heures.
 
Je venais à peine d'ouvrir les yeux et d'analyser la situation qu'un mal de crâne s'infiltra dans ma tête. Ah oui, je me souviens: la fête d'hier soir.
 
J'ai dû faire un effort considérable pour soulever mon bustre et m'accroupir sur mon lit: En face de moi, une silhouette aux cheveux touffus me regardait. Ah non, c'était moi. Ou plutôt, le reflet d'une fille qui avait fait la fête toute la nuit.  
Et oui. Même un Lundi soir.
 
Mon reflet n'avait cependant rien de très flatteur: Mes yeux étaient quasiment fermés, ma bouche tirait tristement vers le bas et mes cheveux ressemblaient plus à un buisson qu'à ceux de la belle au bois dormant.
 
- Alice, il est 15 heures!
Cette fois-ci, la voix de ma mère avait augmenté de deux tons.  Bizarrement, c'était maintenant mon oreille qui me faisait mal.
 
Merci maman, tu m'as aussi crevé un tympan au passage! lui ai-je hurlé en retour, en espérant qu'elle comprendrait le message.
 
Je devais au moins lui reconnaître d'être un réveil très efficace.
 
Alors que j'essayais d'émerger de mon sommeil, les images de la fête d'hier retentissaient dans mon esprit. J'avais des bribes de souvenir, mais la plupart étaient séparés par un voile noir flou et incertain. Avais-je tant bu que ça?
 
Pendant ce temps, mon mal de crâne ricanait bien de ma situation: Je l'avais bien cherché!
 
Je ne me souvenais pas de grand chose. Seules quelques images me revenaient à l'esprit: Giselle en train d'éclater de rire à mes côtés, mon verre de bierre à la main, moi en train de sautiller, des garçons qui me souriaient au loin, un autre qui me touchait le bras, et que j'avais repoussé en rigolant. Moi dans le jardin avec Giselle, Léo et Johann, en train de chanter des chansons ringardes à deux heures du matin. Le garçon poussé à terre à cause de moi, tout rouge. Et puis...
 
C'était tout. Tout ce que mon cerveau avait enregistré de cette soirée. Mais au fond de moi, une voix me susurrait que j'avais oublié quelque chose. Quelque chose de pas bien, de vraiment pas bien du tout. Le problème, c'est que je ne m'en souvenais pas.
 
Nouveau sursaut. Cette fois-ci, c'était l'alarme de mon portable qui me tirait de ma rêverie: Il était 15h10. En l'éteignant, je m'aperçus que j'avais reçu deux messages.  
 
Le premier était de Giselle:
"Salut ma poulette! Bien rentrée hier soir? Elle était d'enfer cette soirée! Tiens, voilà la photo qu'on a prise hier soir, tu sais, avec "M" "
"M"?
 
Ah oui, j'avais oublié: Giselle avait la manie de surnommer chaque garçon qu'elle avait en tête par la première lettre de son prénom. "M", c'était Martin, le grand garçon aux cheveux clairs qui était aussi dans l'équipe de football de l'université.  Cependant, en entendant la lettre "M", un étrange frisson a parcouru mon corps. Je constatais avec surprise que ce n'était pas dû à Martin.
 
C'était peut-être à cause de ce pari stupide. Avec  Giselle, on s'était dit que le  prochain garçon avec lequel je sortirais  aurait un prénom qui commencerait par un "M".
 
Martin était  grand, beau et sportif. Cette dernière caractéristique avait tout pour me faire craquer. Pourtant, bizarrement, je n'étais pas intéressée par lui. Quelque chose en lui m'empêchait de le voir comme autre chose qu'un ami. Peut-être son manque d'assurance?
 
Comme la plupart des mecs de la fac , me disait une voix à l'intérieur de moi.  
Peut-être  que c'était son rire de gamin suraigu qui me déroutait, ou son manque de subtilité?
Arrête cette liste, Alice, t'es trop difficile, me rappelait à l'ordre ma raison.  
Il fallait vraiment que j'arrête d'être aussi exigente vis-à-vis des garçons. Si ça continuait comme ça, j'allais rester une célibataire fêtarde toute ma vie. En un sens,  ce n'était peut-être pas si mal: Je profitais de la vie et je flirtais régulièrement avec des garçons. ça n'allait pas plus loin. c'était très bien comme ça.
J'étais satisfaite. Vraiment.
 
Alors pourquoi tu ne fais ça que quand tu es bourrée?  
J'évitais de chercher une réponse à cette question, convaincue que la réponse ne m'apporterait rien de vraiment utile.  
A la fin de son message, Giselle avait écrit quelque chose qui  m'alerta: "Au fait, comment ça s'est passé avec "X"?
 
"X"?
 
Un mauvais pressentiment s'est soudain emparé de moi.
 
J'arrivais alors au second message. C'était Xavier.
 
Ah mince, Xavier...
 
Son sms fut comme un coup de poing: "Salut Alice. J'ai passé un très bon moment avec toi hier soir. J'espère que tu as bien dormi. On se voit tout à l'heure en cours. Après, on ira se mater un film au cinéma, comme on avait dit?  Bises, je t'embrasse, Xavier."
 
Alors c'était donc ça, que j'avais oublié.
 
Traduction: Salut Alice, hier soir on a commencé à sortir ensemble, je suis désormais persuadé qu'on vit  un amour fou. Bises, Xavier. Oui, Giselle me l'avait dit un million de fois. Xavier était terriblement amoureux de moi. Elle m'avait aussi prévenue qu'il était naïf. Hier soir, j'ai donné de faux espoirs à ce garçon si gentil en faisant quelque chose dont je n'avais absolument aucun souvenir. Et ce soir, j'allais devoir lui expliquer que je n'avais pas envie de poursuivre une relation avec lui.  
 
Tu es quand-même cruelle, Alice , me disais-je en me regardant dans le miroir.  
Une autre voix, à l'intérieur de moi, soupirait: A quoi bon avoir fait ça? Tu ne te souviens même pas du plaisir que tu as ressenti. Tu n'es même pas sûre d'en avoir eu...  
 
Comme avec tous les autres...
J'ordonnais à ma conscience de se taire. J'avais juste besoin de prendre l'air et de penser à autre chose.
 
 
*
*     *
 
Sur le chemin de la fac, j'évitais de penser à ce que j'allais devoir dire à Xavier. Les écouteurs bien placés dans mes oreilles, j'essayais de me concentrer sur la musique  qui défilait au rythme de mes pas. Comme je n'avais pas eu le temps de bien m'habiller, j'avais simplement enfilé un débardeur blanc, un pantalon et une paire de basket. Je n'étais pas vraiment satisfaite de mon look.
Il était 17h50 quand je suis arrivée dans l'amphi B. Une trentaine d'élèves étaient déjà installé de manière éparse dans la salle. Les intellos avaient la tête tournée vers le gigantesque tableau, sans doute à l'affût de découvrir qui sera le nouveau professeur. Les autres s'occupaient avec leur téléphone, ou discutaient avec leur voisin. J'aperçus alors Giselle. Elle était assise au quatrième rang à côté de Tina, et derrière elle, je reconnus Léo et Johann, qui ricanaient ensemble.  
 
C'était so-po-ri-phique, déclara Giselle à Tina en baîllant, les mains étirées vers le plafond. J'ai cru que j'allais mourir d'ennui. Et tu sais quoi en plus? Le prof transpirait tellement que des gouttes de sueurs coulait sur son bureau! Tu te rends compte? Son cours allait à deux à l'heure, mais pour lui, c'était le marathon du siècle!
Lorsqu'elle m'apeçut enfin, je lui souris.
J'espère que le cours de ce soir sera plus palpitant alors.  Est-ce que tu sais qui est le professeur? Lui demandais-je, car Giselle avait toujours un tas d'infos croustillantes sur les professeurs avant même de les avoir vus.
 
Malheureusement, non, personne ne sait qui c'est. C'est un nouveau.
 
Ah

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