La princesse aux seins nus
109 pages
Français

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La princesse aux seins nus , livre ebook

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Description

Sur une île perdue du Pacifique règne une star d'Hollywood nymphomane aux mœurs vicieuses et aux plaisirs sadiques.

Derrière la plage de sable fin et l'eau opaline, se cache son monde, où les femmes sont des esclaves et les hommes des objets.

Léa survivra t'elle à l'étreinte de la princesse?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 310
EAN13 9782919071050
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Léa xxxxx
LA PRINCESSE AUX SEINS NUS


Suivez gratuitement toutes les aventures libertines de Léa sur son blog :
www.leserotiques.fr/
Qui se cache derrière Léa xxxxx ?

Discrète et sensuelle, refusant les chemins de la médiatisation, Léa xxxxx est journaliste et ne compte pas moins d’une trentaine d’ouvrages à son actif. Tous inspirés de ses expériences, ses romans mêlent l'aventure à l'érotisme le plus débridé. Car avant d'être journaliste, Léa est avant tout libertine et libérée. Léa xxxxx se définit elle-même dans la vraie vie comme une « coquine experte et nymphomane » ! Elle ne refuse aucun des plaisirs que le sexe peut lui offrir : entre femmes, en groupe, dans les endroits les plus improbables,... et ne peut s'empêcher de nous les raconter. Elle a d'ailleurs avoué à son éditeur qu'en relisant ses textes avant de les lui confier, elle devait souvent interrompre sa lecture pour se caresser en repensant à ses exploits passés.

****
Parisienne de cœur et de naissance, Léa suit son père, diplomate, dans ses voyages et découvre à 16 ans les plaisirs de la chair et les penchants vicieux des hommes. Elle ne s’arrêtera plus de voyager et de parfaire son éducation sexuelle. À 24 ans, fraîchement diplômée de la prestigieuse Nieman Foundation for Journalism at Harvard, elle s’installe à Paris et y travaille pour de grands journaux français et européens couvrant l'actualité internationale. Elle réalise de nombreux reportages dans près d'une centaine de pays. Ses thèmes de prédilection : trafic d’armes et de drogues, traite des femmes. Elle n’hésitera d’ailleurs pas à mettre sa vie en danger pour mener à bien ses investigations.

****
En parallèle, entre deux avions, Léa commence à écrire ses aventures. De celles qu'on ne raconte pas, mais que la journaliste souhaitait cependant confier à quelques privilégiés. Au gré des continents et des rencontres, l'auteur nous plonge alors dans un monde trouble où la seule solution pour s'en sortir est souvent de se mettre à nu... Car la vie d'une Grand reporter n'est pas de tout repos, et pendant ses enquêtes, Léa a le chic pour se retrouver dans des situations toujours plus improbables et osées ! D'une île italienne peuplée d'esclaves sexuels ou d'un harem marocain d'où elle parvient finalement à s'enfuir, en passant par une virée dans le milieu underground new-yorkais, Léa fait immanquablement découvrir à son lecteur les facettes enfouies des mœurs humaines et de leurs perversions. Dans un savant mélange de luxure et de débauche, Léa nous entraîne aux quatre coins du globe dans un voyage pervers et érotique.
Bon voyage !
Chapitre I
Certains font sans cesse le compte de leurs souvenirs, d’autres perçoivent un avenir qui ne sera jamais. Je me contente d’exister et de jouir d’une réalité trop éphémère pour se permettre d’en laisser échapper une seule seconde.
« Germain ? Tu prends la barre… je suis fatigué ! »
Depuis notre départ de Nouméa, Adriano Pozzi a piloté son superbe voilier sans broncher. Les mains accrochées à la roue, il nous avait oubliés, faisant corps avec son yacht, se battant contre le vent et les vagues comme il aurait fait l’amour à une maîtresse un peu sauvage.
Le vent s’est calmé, le Pacifique semble apprivoisé, provisoirement. Les voiles claquent moins, le bateau glisse plus paisiblement sur l’océan parsemé d’îles, l’inquiétude qui ridait le visage de France se dissipe enfin, rendant au regard son sourire naturel.
Germain Dautan est promu capitaine.
Fils du célèbre milliardaire milanais Marino Pozzi, libéré de la plupart des contraintes matérielles qui encombrent l’existence de presque toute l’humanité, merveilleusement heureux de vivre, Adriano parvient sans mal à ne pas ressembler à un « fils à papa ». Il a fait de son destin un jardin de plaisirs qu’il partage volontiers avec ceux qu’il rencontre.
« Tutto bene, ragazze ?
– Pour moi… oui ! Mais France vient de passer un mauvais quart d’heure.
– Ma perche ?
– J’ai l’impression qu’elle n’a pas le pied très marin ! A Sciences-Po, on apprend à naviguer entre les idées mais la houle n’est qu’abstraite ! »
France hausse les épaules.
Chaque fois qu’on lui rappelle ses études à l’École des sciences politiques de Paris, elle songe à tous les livres qu’elle traîne avec elle depuis le début de ces vacances et qu’elle n’a toujours pas ouverts. Il sera toujours temps de préparer plus tard la session d’octobre.
Capricieux, le vent ne souffle presque plus.
Germain s’installe tout à son aise, pose les pieds sur deux rayons du gouvernail et fait un clin d’œil au soleil. Il se prétend journaliste, photographe, écrivain, que sais-je encore, mais je lui trouve plutôt le tempérament d’un rentier. Un livre écrit en moins d’un mois, vendu depuis plus de deux ans aux quatre coins du monde, lui a permis d’interrompre sa course au « sensationnel » pour se contenter de récolter quelques histoires extraordinaires au hasard de ses pérégrinations. L’idée de voguer jusqu’aux îles Fidji est de lui.
 
« La Princesse ?
– Je ne connais pas son véritable nom, Léa. D’ailleurs, je pense que personne ne doit le connaître vraiment. Elle s’est toujours fait appeler la Princesse.
– Une actrice, vero ?
– Plus exactement une star de la Metro-Goldwin-Mayer, un splendide produit d’Hollywood, une de ces femmes qui faisaient rêver le monde entier. Je suis certain qu’elle t’aurait plu, Adriano.
– Adriano ama tutte le donne, Germain, lo sai benissimo ! C’est un vrai don Giovanni !
– Ma non dire fesserie, Alexandra ! Amo soltanto te !
– Et alors… cette actrice ?
– A vingt-six ans, elle a abandonné la carrière cinématographique pour épouser le plus gros milliardaire américain de l’époque. Un véritable roman d’amour ! De quoi alimenter la presse internationale pendant longtemps. Dix ans exactement. Le divorce a fait encore plus de tapage que le mariage, d’autant que le véritable motif de la séparation n’a jamais été dévoilé.
– J’imagine un peu la joie de certains journalistes avides de scandales !
– Tu ne te trompes absolument pas, France ! Tous les vautours sont venus au festin. L’occasion était trop belle. Pas de motif de séparation : cela signifiait qu’on pouvait les imaginer tous, de la simple incompatibilité d’humeur à l’éventuelle homosexualité de la Princesse, en passant par son incapacité à avoir des enfants, une hypothétique frigidité, des tendances à l’infidélité, une maladie gravé et honteuse, etc… Je préfère arrêter là l’inventaire parce qu’il devient incroyable et sordide.
– Le milliardaire n’a rien pris, lui ?
– Si, bien sûr, mais nettement moins qu’elle.
– Coup classique ! Humilier une femme est bien plus alléchant que rabaisser le mâle !
– Alexandra, je ne te croyais pas aussi féministe !
–  Léa, di tanto in tanto, fa del bene, sai.
– La suite, Germain ?
– Peu de temps après, le milliardaire s’est remarié avec une jeune chanteuse de rock. L’histoire d’amour entre la Princesse et lui n’intéressait plus les lecteurs : on a oublié la Princesse ! Détrônée, humiliée, elle a traîné sa tristesse entre Monte-Carlo et Las Vegas avant de disparaître complètement.
– Disparaître… des pages de journaux à sensation ?
– Non, non ! Disparaître vraiment. Pfiittt… fini, plus de Princesse ! Cachée quelque part dans le monde, mais où ? Silence complet !
– Et le grand Germain Dautan de retrouver sa trace plus de dix ans après : bravo !
– La plaisanterie est facile, France ! Je ne cherchais absolument pas à retrouver cette femme et c’est tout à fait par hasard qu’on m’a parlé d’une richissime quadragénaire vivant sur une des îles Fidji. Une femme qui ne montre jamais le bout de son nez et fait protéger son « territoire » par une véritable armée. Onassis au féminin !
– Cela pouvait être n’importe qui !
– C’est bien pour cela que j’ai fait ma petite enquête ici à Nouméa, Adriano. Pendant que vous vous doriez la pilule, j’interrogeais les différentes autorités locales.
– Ce n’est plus du journalisme, c’est de l’enquête policière !
– Eh oui, Alexandra ! Je suis un peu flic dans certaines circonstances.
– Vous avez fini de le charrier. On n’arrivera jamais à savoir pourquoi nous partons tout à l’heure pour cette mystérieuse île gouvernée par une non moins mystérieuse femme.
– Merci, Léa ! Bref, j’ai acquis la conviction qu’il s’agissait bien de la Princesse.
– Bon, tu es content ! Pourquoi ne pas laisser cette femme tranquille ? Si elle est venue se cacher dans une des îles Fidji, c’est certainement parce qu’elle fuyait quelque chose ou quelqu’un. Tu ne vas tout de même pas réveiller un passé qu’elle veut peut-être oublier. Te rends-tu compte qu’un seul article sur la Princesse suffirait à faire rappliquer des dizaines de journalistes ?
– Je n’ai pas l’intention d’écrire d’article sur elle.
– Et alors, pourquoi aller sur son île ?
– C’est plus fort que moi et ça s’appelle « curiosité » ! Je n’y peux rien, Léa.
– Moi aussi, j’ai envie de connaître cette star d’Hollywood.
– Adriano, sei un don Giovanni !
– De toute manière, Léa, nous avions l’intention d’aller aux îles Fidji bien avant que j’apprenne que la Princesse s’y cachait… alors !
– Anche tu volevi vedere le isole, Nea.
– Bien sûr, Alexandra, et j’ai toujours envie d’y aller mais certainement pas pour troubler l’intimité d’une femme qui a dû souffrir bien assez pour qu’on aille remuer le couteau dans la plaie.
– Je suis curieux, Léa, pas sadique ! »

 ****

Voir à contre-jour deux corps s’enlacer, se battre presque pour parvenir à mériter l’univers heureux du plaisir charnel ; deviner les frissons qui naissent au fur et à mesure des caresses offertes et reçues ; frémir de cette passion qui s’exprime librement et se dessine en un spasme voluptueux ; désirer la même chose pour soi-même.
Là, à quelques mètres de moi, sur la plage avant du voilier, comme une vague virile, Adriano ondule sur le corps souple de sa maîtresse.
Le yacht s’est immobilisé et se balance légèrement, au rythme d’un amour qui ne fait que commencer.
Alexandra laisse les

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