Le Déjaculateur
60 pages
Français

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Le Déjaculateur , livre ebook

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Description

La vie sexuelle et sociale mouvementée d'un jeune homme des Golden Sixties.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414457939
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson - 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-45792-2

© Edilivre, 2020
Le Déjaculateur
 
En Mai 1968, ma vie s’écoulait sans trop de heurts, doucement, harmonieusement.
J’avais 18 ans et un physique agréable, ma ligne déliée et ma souplesse faisant oublier mon assez modeste mètre septante deux.
Nos ancêtres avaient fui la révolution française en abandonnant pour un anonymat sécurisant nos terres, notre titre et notre particule qui fut accolée à notre patronyme et affublée d’une plébéienne majuscule. Quelques décennies plus tard, toute fortune envolée, nous n’étions même plus des bourgeois mais de simples citoyens à peine aisés. Nous n’avions gardé qu’une fierté démesurée : fierté du nom, de la famille, de notre honnêteté.
Mon père avait tenu à donner à ses trois fils une éducation parfaite couplée à une excellente culture générale et le cursus scolaire que je suivais sans trop d’efforts me laissait pas mal de loisirs. Ces loisirs se répartissaient en général entre la pêche à la mouche, le tennis, les amis et la fréquentation d’un pub citadin assez huppé.
Jusqu’à ce jour de printemps où une assez lointaine cousine m’invita à une « surprise party » chez elle. Grande première pour moi !
M’étant renseigné sur les us et coutumes de rigueur en cette occasion, je frappe donc à l’huis de la demoiselle, vêtu de mon meilleur costume à veste croisée, pantalons « cigarette », chemise à col boutonné et cravate psychédélique, et avec dans les mains le derniers 45 tours des  Credance Clearwater Revival .
Il faut vous dire aussi que je cultive une vague ressemblance avec Georges Harrison, même si je m’estime plus beau gosse que lui.
Ayant été encouragé à investir les lieux, je pénètre dans le salon. J’y suis accueilli par une enceinte de chaises adossées aux murs et occupées sagement, d’un côté par des demoiselles aux jambes chastement jointes et de l’autre par mes collègues masculins, les uns et les autres se regardant du coin de l’œil en échangeant entre eux quelques rares phrases.
Bonjour l’ambiance !
Ce que voyant, ma cousine pose sur le gramophone un disque des  Beatles , m’empoigne fermement et me conduit au milieu de la pièce où elle m’enlace. La donzelle étant, ma foi, joliment faite de corps et d’esprit, je participe joyeusement à l’initiative et la soirée démarre dans la gaieté et la simplicité. Aidée, il est vrai, par un peu d’alcool. Je me partage avec plaisir entre plusieurs danseuses toutes aussi accortes et je commence à sérieusement prendre goût à ces corps souples et légers dont je peux sentir la chaleur à travers leurs fines robes d’été.
Cela n’a pas l’heur de plaire à ma lointaine cousine qui, revenant d’une tâche de ravitaillement du bar, s’approprie d’autorité mon corps pour la danse suivante. Elle me fait vite sentir contre mon torse, la fermeté de sa petite poitrine, m’empoigne par la nuque et m’embrasse fougueusement.
Wow ! Cette soirée que je croyais au départ être une corvée familiale évolue de bien plaisante façon ! Les autres couples autour de moi sont également à des stades de flirt plus ou moins avancés, seules quelques demoiselles dansent avec les mains et les coudes « en dedans » pour garder leur cavalier à distance.
J’avais eu jusque là un premier amour presque platonique où seul le baiser du bout des lèvres était toléré, et quelques flirts un peu plus poussés où j’avais pu juger des différentes réactivités des poitrines féminines à mes caresses. Quoique toujours puceau, je suis donc à mon aise dans ces échanges au-dessus de la ceinture, même si  « Gracieuse »  commence à se trouver à l’étroit dans mon slip.
Eh oui,  « Gracieuse »  ! Étant donné ses envies fréquentes et ses réactions indépendantes de ma volonté, j’avais fini par lui attribuer une sorte de vie personnelle. Ce nom devait aussi redorer le blason de cet appendice à l’aspect si décrié.
Soit.
« Gracieuse » ...

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