Le jour où j ai changé de bord… Volume 4/5
84 pages
Français

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Le jour où j'ai changé de bord… Volume 4/5 , livre ebook

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Description

Le jour où j'ai changé de bord, volume 4/5
Aurore Kopec
Saga en 5 volumes à parution hebdomadaire de 1 270 000 car. (228 000 mots), volume 4 : 273 000 car. (47 600 mots).
Le jour où j'ai changé de bord est l'histoire de Ian, un éducateur rémois de 28 ans, célibataire endurci. Grâce à son frère, Tom, il fait la connaissance d'un adolescent gay et introverti, Nathaniel. Dans un premier temps, ce garçon l'agace mais Ian a un bon fond. A la demande de Tom, il prend Nathaniel sous son aile, jusqu'à en faire son colocataire lorsque le garçon se retrouve à la rue. Peu à peu, Ian prend conscience que Nathaniel lui plaît mais il se refuse à le lui avouer. Rien ne dit que les sentiments de Nathaniel sont réciproques et de toute façon, il a quelqu'un. Il leur faudra l'électrochoc d'un terrible accident pour qu'ils s'avouent leurs sentiments. A l'issue de la convalescence de Ian, la colocation se transforme en vie à deux, non sans quelques difficultés. Ian doit s'assumer en tant que bisexuel vis-à-vis de ses amis, de ses collègues... Du côté de sa sexualité, par contre, il assume très bien !
Leur relation devient plus forte de jour en jour. Ils affrontent ensemble les séquelles de l'accident de Ian et celui-ci est toujours là pour encourager Nathaniel, notamment dans ses études. Lorsque ce dernier obtient son diplôme et doit partir poursuivre ses études dans une autre université, c'est une véritable déchirure. Leur couple doit survivre à la distance...
L'un comme l'autre se plonge dans le travail. De son côté, Ian fait la connaissance de jumeaux en difficulté qui sèment la terreur au foyer de l'enfance où il travaille. Jordan est violent mais il protège avant tout son frère, Julien, gay. Ian arrive à bâtir une relation de confiance telle que, lorsque les adolescents refusent de partir dans un autre foyer, il fait tout pour devenir leur famille d'accueil. Devenu leur tuteur, Ian, puis Nathaniel dans son rôle de grand-frère, vont les guider sur la voie du bonheur.
Dès lors, on suit aussi les aventures des jumeaux. Deux adolescents dont l'un est hétéro et protecteur, l'autre gay et amoureux. Julien n'a pas choisi le garçon le plus facile. David vit encore au foyer. Victime d'un père pédophile, il doit se reconstruire. Julien se heurte à sa peur de l'autre, sa peur de la sexualité également, mais ça ne lui fait pas peur. De son côté, Jordan trouve en Ian un modèle et se métamorphose. Encouragés, soutenus et guidés par Ian et Nathaniel, les trois garçons évolueront chacun à leur manière.
Ian et Nathaniel poursuivent leur vie de couple. En dehors d'être des tuteurs impliqués, ils trouvent le temps de se pacser, entourés de leurs amis et de leur famille de cœur. Un dernier événement va venir secouer leur petite vie tranquille : des amies lesbiennes demandent à Ian d'être le père de leur enfant et d'en partager l'éducation. Une décision qu'ils prennent à deux. Devenir père était un rêve inavoué pour Ian et accueillir deux adolescents lui a fait réaliser à quel point ce serait bien, d'avoir un enfant à lui, à eux. Nathaniel se pense trop jeune mais le bonheur de Ian vaut la peine de faire un effort. La naissance de leur fille Léa marquera le début d'une nouvelle étape dans leur vie...
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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 mars 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9791029401343
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le jour où j'ai changé de bord...
 
 
Aurore Kopec
 
 
Volume 4/5
 
 
 
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Nous rentrâmes en bus, car pas moyen de faire tenir l’ours en peluche sur la moto. Et comme nous ne voulions pas nous séparer, je rentrai avec Nathaniel. Je récupérerai la moto après le restaurant. Il fallait bien ça. Le dîner fut l’occasion de parler des préparatifs.
« Tu as prévu quelque chose ? lui demandai-je.
— J’aimerais une petite fête entre amis et des alliances aussi. Je trouve ça super symbolique et super romantique. Par contre, pour les formalités… je n’y ai pas encore réfléchi.
— Tu t’occupes des bagues et des invités, je m’occupe de la paperasse dès que je rentre.
— Oui, j’aimerais le faire rapidement. Les vacances de Noël ce serait bien. Ce sera mon cadeau.
— Je vais tout faire pour te combler mon ange.
— Tiens, ce n’est plus mon cœur.
— Ça m’est venu spontanément. Tu es un ange pour moi.
— Comme ça je serai officiellement ta moitié, expliqua-t-il. C’est notre mariage à nous. Nous sommes ensemble, c’est comme ça et c’est tout. Et puis avec une alliance les célibataires croiront que tu es hétéro et marié. Et hop, rien qu’à moi ! rit-il.
— Possessif et jaloux, et bien dis donc…
— Tu peux parler, répliqua-t-il. Tu l’es autant que moi. »
Nous levâmes nos flûtes de champagne en l’honneur de notre amour. J’avais l’impression que c’était normal, la juste suite des choses. Je me sentais si bien avec lui.
Nous rentrâmes directement ensuite. Nathaniel avait un peu trop bu, il était joyeux. Quant à moi j’avais fait attention, je devais conduire. J’étais en train de regarder l’heure sur mon portable lorsque mon amoureux, sortant de la salle de bains, saisit mon pull à la taille et le souleva.
« Mais tu vas me retirer ça ! » s’exclama-t-il.
Je levai les bras, me laissant faire. Puis il se tourna vers l’ours en peluche et lança mon pull qui atterrit sur sa tête.
« Il ne faut pas qu’il voie la suite, rit-il. Ce n’est pas de son âge ! »
Nous rîmes. J’avais ri toute la journée, j’en avais mal aux zygomatiques. Son T-shirt alla retrouver mon pull. Je le plaquai contre moi, mes doigts dansant dans son dos, et je sentis une formidable érection déformer ses jeans. Cela augurait de bien bonnes choses… Nos pantalons se retrouvèrent bientôt à nos pieds et nous dûmes faire une pause pour retirer nos bottes. Au moins les baskets, on les enlève avec les pieds, mais pas des bottes lacées jusqu’au milieu des mollets. Nous reprîmes nos caresses et nos baisers ensuite. Nos boxers volèrent aussi. Nathaniel me poussa et me hissa sur son bureau qui grinça un peu. Je m’accrochai à son cou, juste au cas où, tout en continuant à l’embrasser. Sa langue dans ma bouche était à l’unisson de ses mains brûlantes parcourant mes bras, puis mon dos, glissant sur ma taille pour remonter du bout des doigts sur mon ventre. Ses lèvres taquinèrent mes tétons, m’arrachant un lourd soupir. Puis il me mordilla dans le cou.
Je le repoussai vers le lit, l’enlaçai et le forçai à s’allonger sous moi. Tout son corps se retrouva à portée de ma main. Je lui coinçai les bras au-dessus de la tête et je mordillai la bordure de ses aisselles si sensibles avant de laisser ma langue vagabonder sur sa poitrine puis son ventre pendant que mes mains glissaient à l’intérieur de ses cuisses. Il les écarta, comme un appel. J’en caressai la face intérieure en remontant jusqu’à son entrejambe. D’un index curieux et alléché, je dessinai un petit chemin de ses couilles jusqu’à l’extrémité de son gland. Il se cambra sur le lit en gémissant. Satisfait, j’arrêtai.
« Continue ! exigea-t-il.
— Non » répondis-je en le provoquant.
Il voulut se redresser, mais je le plaquai sur le lit d’une main sur le torse. J’avais juste envie de le regarder.
« Si tu ne continues pas, je ne me pacse plus ! décréta-t-il.
— Mais bien sûr ! répliquai-je.
— Grrr ! »
Il m’attrapa le poignet et le souleva. Comme je m’appuyai sur lui, je fus déséquilibré et tombai en avant. Il se redressa, enroula ses bras autour de moi et m’embrassa. Il avait gagné.
Nathaniel me fit passer sous lui. Maudit petit lit ! À califourchon, il me domina.
« J’ai envie que tu me prennes, murmura-t-il à mon oreille.
— Le problème c’est que moi aussi, répondis-je.
J’avais beau être le plus passif des deux, il y a des fois où j’appréciais d’inverser les rôles.
— Moi d’abord ! »
Je le lui concédai. Il quitta le lit et se mit à quatre pattes par terre pour attraper un sac plastique sous son lit.
« J’ai acheté ce qu’il faut depuis la dernière fois. »
En effet.
Il posa ce qu’il fallait au bord du lit. Les préservatifs, en atténuant un peu les sensations, nous permettraient de faire durer. Du moins, c’est ce que nous espérions.
Nous nous plaçâmes tête-bêche, sur nos flancs. Après un dernier regard malicieux et plein d’envie, je me mis à lécher son sexe sur toute la longueur. Rapidement après, je mis un peu de gel sur mes doigts pour le préparer. J’avoue que ces gestes annonçant des choses encore meilleures m’excitèrent au plus haut point.
« Arrête ! Stop ! criai-je. Pas si vite. »
Nathaniel délaissa mon sexe et se plaça au-dessus de moi pour m’embrasser. Puis il se leva et m’invita à en faire autant. Je ne compris pas tout de suite. Il s’agenouilla, écarta les cuisses et posa son buste sur le lit. Comme il était appuyé sur ses coudes, ses omoplates ressortaient comme celles d’un chat. Il cambra les reins, s’offrant à moi. Je m’agenouillai derrière lui malgré le manque d’espace entre le lit et le bureau. Je pris un préservatif et l’enfilai. Puis, pour mon plaisir autant que pour le sien, je lui pétris les fesses et remontai vers les reins.
« Viens ! m’appela-t-il. Viens, je n’en peux plus ! »
Déterminé, mon amant.
Je posai mes mains sur ses hanches et glissait mon sexe entre ses fesses. D’un brusque coup de reins, je m’enfonçai en lui. J’entendis son souffle le quitter puis revenir bruyamment avant qu’il gémisse.
« Oui, comme ça… murmura-t-il.
— C’est ce que tu veux ?
— Oui, vas-y fort ! »
Le lit cogna contre le mur à chacun de mes assauts. Tant pis pour les voisins ! Mes mains quittèrent ses hanches pour caresser son ventre, sa poitrine, pour pincer ses tétons… Puis je le saisis au niveau des épaules. J’étais tendu au-dessus de son dos, modulant le rythme et son plaisir. Nathaniel cria, m’exhortant à aller plus vite ou plus fort lorsque je ralentissais.
« Hé, tu as oublié que moi aussi je voulais…
— Prends ma place, me coupa-t-il, haletant.
— Sûr ?
— Oui. »
Je me retirai puis il se tourna pour me faire face.
Nathaniel passa sa main sur sa bouche pour en essuyer la salive qui avait coulé. Nous nous embrassâmes puis il s’éloigna du lit pour me laisser la place. Elle était chaude et sentait sa sueur ainsi que son parfum. Je me mis dans la même position, soumis et offert. Il me pénétra avec la même brusquerie que moi un peu plus tôt. Je m’agrippai aux draps en gémissant. Il se pencha et déposa des baisers sur mes épaules pendant qu’il allait et venait lentement en moi. Je posai ma tête sur mes bras, totalement incapable de tenir autrement, lorsqu’il se retira pour mieux me reprendre avec force. C’était rare que nous le fassions de cette façon, mais parfois… que c’était bon ! Quand la tendresse laisse la place à la brutalité de la passion. Puis tout cessa. Je sentis un grand vide en moi lorsqu’il se retira. Il se pencha et colla son torse ruisselant sur mon dos aussi trempé. Nous restâmes quelques secondes ainsi, à prendre nos souffles puis je parvins à articuler :
« Grimpe sur le lit. »
Il m’obéit, tira la couette au pied du lit et s’allongea sur le ventre. Il saisit la barre de la tête de lit (vive les vieux sommiers métalliques, même s’ils grincent) et je vins me positionner au-dessus de lui le plus confortablement possible pour moi. Puis je m’introduisis doucement en lui. Il soupira d’aise. Je continuai lentement pour accélérer petit à petit.
« Ian… Ian… haleta Nathaniel. Fais-moi... jouir... »
Sa supplication intensifia mon plaisir et je lui donnai ce qu’il désirait. Il se cambra, s’empalant sur moi alors que tout son corps vibrait. Je jouis à mon tour dans un râle rauque. Puis je m’écroulai sur mon amoureux, vidé de toute énergie. Je déposai un baiser dans son cou alors que l’extase se répandait dans chacune de mes cellules.
Il s’écoula plusieurs minutes avant que Nathaniel dise :
« Ian, tu es un peu lourd.
Je me retirai et m’assis au bord du lit pour enlever le préservatif. Nathaniel en fit autant puis il m’enlaça et m’entraîna sur le lit. Il tira la couette sur nous. Nos bouches fusionnèrent et, peu à peu, nous nous endormîmes.
 
*
* *
 
Samedi matin, 11 heures. C’était une grasse matinée comme je les aimais. Nathaniel me regardait lorsque je me réveillai. Il me tenait toujours dans ses bras. Il déposa un baiser sur mes lèvres.
« Bonjour mon amour, chuchota-t-il.
— Bonjour mon cœur, répondis-je. Bien dormi ?
— Oui.
Il suivit les contours de mon visage du bout de son index.
— Que faisons-nous aujourd’hui ? demandai-je.
— Petit déjeuner ou déjeuner, comme tu veux.
— Hum… petit déj, choisis-je.
— J’ai ce qu’il faut. Tu m’attends ? »
Je hochai la tête. Il m’embrassa chastement et me libéra de son étreinte. Puis il se leva et disparut dans la salle de bains.
Je bougeai les jambes et m’arrêtai. J’avais mal à la hanche et au genou. J’avais un peu forcé la veille. Je fouillai dans mon sac où je gardais toujours une boîte de médicaments. Je pris un cachet et l’avalai avec une gorgée d’eau avant que Nathaniel ne revienne. Eh oui, je ne lui disais toujours pas tout, mais ce n’était que les petites douleurs du quotidien et je vivais avec. Mon amoureux revint après avoir pris sa douche. Il était détendu, heureux, le visage rayonnant. Il était beau. Il avait juste mis un boxer propre et ses cheveux mouillés collaient à ses épaules. Il mit de l’eau dans la bouilloire pour faire du café, sortit de la brioche d’un carton, de la confiture, du chocolat… Je m

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