Le protocole Gaia, tome 2/3
60 pages
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Le protocole Gaia, tome 2/3 , livre ebook

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Description

Le protocole Gaia, tome 2/3
Alec Nortan
Roman de 181 500 caractères, 32 000 mots, 150 pages en équivalent papier.
Il y a bien longtemps, les Dieux sont revenus sur terre et ont banni toute forme de science. Lorsque Prome trouve une amulette dans les ruines d’une ancienne cité, il ne s’attend pas à ce que ce petit morceau de métal les entraîne lui et son amie Malia sur une quête pour découvrir le secret perdu des technologues, à rencontrer l’amour, ni à défier les dieux eux-mêmes...
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: Éditions Textes Gais

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 novembre 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9791029403149
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le protocole Gaia #2
 
 
Alec Nortan
 
 
 
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
 
 
 
 
Chapitre 13
 
 
— Il était idiot de votre part de sortir ainsi. Vous nous avez tous mis en danger !
L’admonestation de Béris continue encore et encore. Malia garde les yeux baissés, elle a toujours été celle qui obéit aux règles, contrairement à moi qui les ai toujours ignorées, à maintes reprises et sans remords. Ce monologue dure depuis trop longtemps à mon goût, et épuise ma patience.
— Taisez-vous !
Béris s’arrête de parler net, bouche ouverte. Je suis prêt à parier que personne ne lui a jamais parlé ainsi. Je continue avant qu’il ne récupère de sa surprise, d’une voix un peu plus douce.
— Oui, nous voulions sortir, eh oui, nous nous sommes presque fait prendre. Mais qu’attendiez-vous de nous ? Que nous restions enfermés ici toute la journée en attendant que vous daigniez nous parler ? Alors même que nous ignorons encore si vous allez nous aider ou appeler les gardes pour nous arrêter ? Jusqu’ici, Garbos est le seul qui ait fait quelque chose pour nous en ralentissant les gardes qui étaient à notre poursuite.
Garbos balbutie un merci et détourne le regard.
Béris me regarde avec mépris, le visage empourpré et les dents serrées. Il ouvre ses poings et pose ses mains sur la table.
— J’étais effectivement absent toute la journée. Si vous ne voulez pas que les soldats se doutent de quelque chose, je dois jouer mon rôle de Grand Prêtre. Et pour votre information, je cherchais également des renseignements.
Sa voix vibre sous l’effort qu’il fait pour garder son calme, mais je m’en fous. Il faut qu’il parle maintenant.
— Quels renseignements ?
Je ne fais même pas d’effort pour cacher l’animosité dans ma question. Je le regarde droit dans les yeux.
Il inspire et expire bruyamment, et il ferme à nouveau ses poings. Étonnamment, il parvient à me répondre sans crier.
— Tout d’abord, j’ai cherché à savoir ce qui est arrivé à Véron. Si cela vous intéresse, il va bien, bien qu’il restera sans doute sous surveillance pendant longtemps. Il a également perdu beaucoup de matériel irremplaçable. Ensuite, il se tourne vers Malia, j’ai voulu savoir où est ta mère. Garbos m’a dit que c’est pour elle que vous êtes venus.
Les questions sortent de la bouche de Malia plus vite que les oiseaux du temple ne se sont envolés.
— Savez-vous où elle est ? Elle va bien ? Est-ce que je peux la voir ? Est-elle…
Béris l’interrompt d’un geste de la main.
— J’ai bien peur de ne pas avoir appris grand-chose.
Le visage de Malia se referme, et mon cœur se serre.
— J’ai néanmoins réussi à apprendre une chose, continue-t-il, ou plutôt à ne pas l’apprendre, devrais-je dire. Elle était en effet escortée par des soldats qui l’amenaient ici, mais elle a disparu. Je n’ai rien pu savoir de plus. C’est comme si elle n’était jamais arrivée jusqu’ici.
— Elle n’est pas en prison ?
Je n’ose pas poser l’autre question, celle que je redoute le plus.
— Non. Ils ne l’ont pas exécutée, répond-il à la question que je n’ai pas posée, mais elle n’est jamais arrivée jusqu’ici non plus. Ses dernières traces disparaissent juste avant les limites de la ville.
— Qu’est-ce que ça signifie ?
Béris soupire.
— Elle n’est pas la première à disparaitre ainsi. Au cours des siècles, de nombreuses personnes ont disparu ainsi, toujours des technologues importants. Personne n’a jamais découvert ce qui leur est arrivé.
Silence.
Malia est parcourue des soubresauts de ses larmes silencieuses, et j’ai la gorge nouée.
— Comme je vous l’ai dit, seuls les plus importants d’entre nous disparaissent ainsi. Les autres sont soit envoyés en prison, soit exécutés. Mon hypothèse est qu’elle a été envoyée ailleurs pour être interrogée.
— Où ? lui demandé-je en même temps que Malia.
— Je l’ignore.
Ça ne suffira pas à m’empêcher de la trouver. Je ne laisserai pas tomber Malia.
— Avez-vous une idée ? Avez-vous entendu des rumeurs ?
— Non, mais la disparition de ta mère, l’amulette, l’arrivée du Grand Inquisiteur à ta recherche… Ce dernier n’intervient jamais lui-même. Il doit y avoir une raison. Un lien, un détail qui me m’échappe.
Je me souviens de ce que Véron m’a dit à propos d’Archélia.
— Est-ce que les dieux peuvent l’avoir emmenée travailler sur le protocole Gaia ?
Béris me regarde, puis continue de réfléchir à haute voix.
— Non. Quoi que soit ce protocole, il appartient à la Dernière Ère. Les dieux le détruiraient plutôt que de faire travailler des technologues dessus. Et il a probablement été détruit durant la Purification.
— Mais… Et si c’était une arme ? Si la boîte pouvait nous aider à la construire ?
Cette fois, c’est Malia qui me répond.
— S’il s’agit d’une arme, pourquoi les hommes ne l’ont pas utilisée pour se battre contre les dieux lorsqu’ils sont revenus ?
— Je ne sais pas. Peut-être parce qu’ils n’ont pas eu le temps de la construire ? Si nous parvenons à la trouver et à l’utiliser, nous pourrions nous débarrasser des dieux et libérer ta mère.
— Prome, tu rêves. Aucune arme humaine n’est capable même que de blesser un dieu. Les hommes de la Dernière Ère possédaient des armes terrifiantes et pourtant aucune n’a suffi.
Je sens ma bulle d’espoir exploser.
— Tu as raison, Malia, lui dit Béris. Il ne s’agit probablement pas d’une arme, mais Prome a raison. Si tout y est lié, et si les dieux ont réagi d’une façon aussi extrême, c’est qu’il s’agit sans aucun doute d’une chose qu’ils ne veulent absolument pas que nous trouvions. Quelque chose qu’ils craignent.
Je sens l’espoir renaître.
— Tu entends, Malia ? Si nous trouvons de quoi il s’agit, je suis sûr que les dieux accepteront de parlementer avec nous. Nous pourrons les forcer à libérer ta mère.
— Non !
Je me tourne vers Béris, surpris par son cri.
— Si vous trouvez ce dont il s’agit, vous ne devez pas le donner aux dieux. Il s’agit de quelque chose qui n’appartient qu’à l’humanité, pas à eux. C’est peut-être même ce que les technologues cherchent depuis des siècles.
Je me redresse.
— Nous devons d’abord commencer par le trouver. Nous pourrons toujours décider après ce que nous en ferons. Mais si ça peut aider à libérer ma mère, alors nous devons le trouver !
Béris ne répond pas, et elle ajoute,
— Souvenez-vous que vous ne le trouverez de toute façon jamais sans nous et sans l’amulette de Prome.
Je souris. C’est elle, ma Malia, sous son apparence si douce se cache une vraie lionne. Béris n’a pas l’air enchanté, mais accepte finalement nos termes.
Maintenant que j’ai à nouveau un but, j’ai également un plan.
— Pour l’instant, nous devons en apprendre plus sur ce protocole. Nous devons utiliser cette boîte à nouveau, mais nous devons le faire en nous assurant d’avoir assez de temps pour apprendre ce que nous devons savoir avant que les guerriers n’arrivent.
— Pour ça, je peux vous aider.
Béris s’éloigne. Nous entendons des bruits d’objets déplacés, puis il revient avec un rouleau de papier sous le bras qu’il déroule sur la table devant nous. Une carte.
— Avant, j’utilisais un laboratoire qui pourrait convenir. Il est désormais vide, et si les gardes le trouvent, rien ne sera perdu. Le voilà, ici.
Il montre du doigt un point sur la carte au milieu de nulle part. Il n’y a rien autour, pas de village, ni même une route qui y mène. Mais c’est tout ce que mes faibles connaissances des cartes me permettent de voir.
— Il est à quelle distance de la ville la plus proche ?
— Il est à deux jours de cheval pour quelqu’un qui connaît le chemin, et en chevauchant vite. Même s’ils poussent leurs chevaux jusqu’à la mort, les phalanges mettront au moins une journée complète pour y parvenir. Vous pouvez gagner encore quelques heures si vous utilisez la boîte durant l’après-midi. Il leur faudra s’arrêter pour la nuit.
Je me tourne vers Malia.
— Nous n’aurons que vingt-quatre heures pour découvrir comment fonctionne la boîte et en extraire les informations dont nous avons besoin.
— Nous y arriverons ! Nous partirons demain matin, ajoute-t-elle en regardant Béris.
— Vous n’avez pas à faire tout cela. Vous pourriez rester encore quelques jours pour vous préparer, et…
— Non ! Avec le Grand Inquisiteur à notre recherche, nous ne sommes plus en sécurité dans cette ville, et nous vous mettons en danger. Nous partirons demain matin dès la première heure.
Béris serre les dents.
— Je ne réussirai pas à vous faire changer d’avis ?
Nous lui répondons tous les deux par la négative d’une seule voix.
— Alors tout ce que je peux faire pour vous, c’est vous donner cette carte et vous préparer deux chevaux qui vous attendront à la limite de la ville demain matin.
— Trois.
Nous nous tournons tous vers Garbos qui rougit jusqu’aux oreilles.
— Trois chevaux, s’il vous plaît, Grand Prêtre. Avec votre autorisation, j’aimerais les accompagner.
— Oh que non ! je lui réponds tout net. Je pars uniquement avec Malia. Tout ceci ne te concerne pas.
— Mais je pourrais vous aider à comprendre comment fonctionne la boîte, me répond-il en regardant Malia.
Elle me regarde et me renvoie la question d’un signe du menton. Elle a déjà pris son parti.
— Non, c’est hors de question ! Trois personnes attirent plus l’attention que deux, et nous devons quitter la ville sans être vus.
Garbos ne dit rien, mais Béris le fait à sa place.
— Vous devrez emprunter la route de Néréa. Je peux lui écrire une lettre officielle l’envoyant là-bas pour une de mes courses. Ce sera la parfaite couverture. Vous serez son escorte, et si des gardes vous arrêtent, ils ne vous feront rien tant qu’ils ne vous reconnaissent pas.
Garbos sourit à nouveau, ainsi que Malia. À trois contre un, je sais reconnaître ma défaite.
— Très bien, je leur réponds en grognant.
Je ne peux pas m’y opposer, mais partir en emmenant un espion avec nous n’est certainement pas une bonne chose.
— Si nous devons prendre la route de l’oues

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