Les Femmes Diamants
78 pages
Français

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Les Femmes Diamants , livre ebook

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Description

Nues dans un chalet, deux femmes scintillent à la lueur de la cheminée.

La lumière réfléchit la blancheur de leur peau, la pointe d'un téton, la ligne d'une hanche, le bouton du clitoris.

À leurs côtés, un banquier suisse et trois Zaïrois ne perdent pas une miette de ce spectacle excitant.

Tous attendent en silence le signal.

Vaut-il mieux jouir du corps d'une femme ou tenter de posséder le reflet brillant d'une pierre précieuse ?

Léa a choisi. Elle sera les deux à la fois : Femme et diamant.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 173
EAN13 9782919071265
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Léa Xxxxx

LES FEMMES DIAMANTS



Suivez gratuitement toutes les aventures libertines de Léa sur son blog : www.leserotiques.fr
Qui se cache derrière Léa xxxxx ?

Discrète et sensuelle, refusant les chemins de la médiatisation, Léa xxxxx est journaliste et ne compte pas moins d’une trentaine d’ouvrages à son actif. Tous inspirés de ses expériences, ses romans mêlent l'aventure à l'érotisme le plus débridé. Car avant d'être journaliste, Léa est avant tout libertine et libérée. Léa xxxxx se définit elle-même dans la vraie vie comme une « coquine experte et nymphomane » ! Elle ne refuse aucun des plaisirs que le sexe peut lui offrir : entre femmes, en groupe, dans les endroits les plus improbables,... et ne peut s'empêcher de nous les raconter. Elle a d'ailleurs avoué à son éditeur qu'en relisant ses textes avant de les lui confier, elle devait souvent interrompre sa lecture pour se caresser en repensant à ses exploits passés.

****
Parisienne de cœur et de naissance, Léa suit son père, diplomate, dans ses voyages et découvre à 16 ans les plaisirs de la chair et les penchants vicieux des hommes. Elle ne s’arrêtera plus de voyager et de parfaire son éducation sexuelle. À 24 ans, fraîchement diplômée de la prestigieuse Nieman Foundation for Journalism at Harvard, elle s’installe à Paris et y travaille pour de grands journaux français et européens couvrant l'actualité internationale. Elle réalise de nombreux reportages dans près d'une centaine de pays. Ses thèmes de prédilection : trafic d’armes et de drogues, traite des femmes. Elle n’hésitera d’ailleurs pas à mettre sa vie en danger pour mener à bien ses investigations.

****
En parallèle, entre deux avions, Léa commence à écrire ses aventures. De celles qu'on ne raconte pas, mais que la journaliste souhaitait cependant confier à quelques privilégiés. Au gré des continents et des rencontres, l'auteur nous plonge alors dans un monde trouble où la seule solution pour s'en sortir est souvent de se mettre à nu... Car la vie d'une Grand reporter n'est pas de tout repos, et pendant ses enquêtes, Léa a le chic pour se retrouver dans des situations toujours plus improbables et osées ! D'une île italienne peuplée d'esclaves sexuels ou d'un harem marocain d'où elle parvient finalement à s'enfuir, en passant par une virée dans le milieu underground new-yorkais, Léa fait immanquablement découvrir à son lecteur les facettes enfouies des mœurs humaines et de leurs perversions. Dans un savant mélange de luxure et de débauche, Léa nous entraîne aux quatre coins du globe dans un voyage pervers et érotique.
Bon voyage !
Chapitre I
« Me marie dans trois jours. Stop. T'attends pour être le témoin. Stop. Irai te chercher à la gare de Saint-Moritz le vingt-cinq à sept heures quarante-six. Stop. Suis fou. Stop. Gros baisers, je t'aime. Stop. Alexandre. »
Je relis, amusée, le télégramme, tandis que le train s'ébranle. Il ne m'a même pas laissé son adresse pour que je puisse lui répondre. Je souris à l'idée de constater qu'il n'a pas dû imaginer un seul instant que je puisse ne pas venir. Et il a encore une fois, eu raison, car je suis là dans ce train.
Sacré Alexandre ! Te marier, toi ? Après nous deux ?, après Singapour ? Je ne sais pas si cela t'ira très bien le mariage ! En tout cas, fou ? Oui certainement, tu dois l'être, à moins qu'elle ne soit réellement superbe, riche, intelligente, en bonne santé, ce qui, d'ailleurs, ne serait même pas une excuse suffisante.
On peut dire quand même que tu as de la chance ! Charles, que tu ne connais pas d'ailleurs, n'aurait pas été rappelé de toute urgence par sa société, je serais encore en Nouvelle-Zélande à l'heure qu'il est et je n'aurais jamais trouvé ton télégramme. C'est peut-être d'ailleurs ce qui aurait pu t'arriver de mieux : pas de témoin, pas de mariage !
Nous avons à peine quitté la Gare de Lyon que retentit la cloche du wagon-restaurant annonçant le premier service. C'est le son le plus agréable que j'aie entendu aujourd'hui. Il commence à se faire sérieusement tard et je m'aperçois que je n'ai pas encore eu le temps d'avaler quoi que ce soit depuis longtemps. J'ai dû, en une journée, régler à la hâte des affaires urgentes, téléphoner à des amis qui ne finissaient pas de se demander ce que je devenais, défaire un sac de voyage pour en remplir un autre et surtout me bagarrer avec le contrôleur du train pour obtenir une voiture-lit en première. Enfin, bref, de quoi déclencher une faim de loup.
Le wagon-restaurant est déjà pratiquement plein. Il ne reste plus que deux ou trois places de disponibles.
« Voulez-vous vous installer ici, mademoiselle ? »
Le maître d'hôtel me désigne une table de deux couverts. Je choisis le fauteuil situé dans le sens de la marche.
« Pardonnez-moi, mademoiselle, mais la personne qui a réservé, a insisté pour être dans le sens de la marche.
— Eh bien ! Nous verrons quand elle sera là !
— C'est que... Je me permets d'insister... C'est qu'il s'agit de Monsieur Gunter Gstaad... »
Le ton entendu du maître d'hôtel me laisse entendre que je devrais connaître.
« Je ne connais pas ce monsieur, mais puisque vous avez l'air d'y tenir et que cela n'a aucune importance en soi, je vais m'asseoir en face. »
Je me lève, mais une main s'abat aussitôt sur mon épaule pour m'inviter à me rasseoir.
« Non, non. N'en faites rien, mademoiselle. Je ferais ce soir une exception à la règle. »
Je regarde l'homme qui vient d'arriver et qui prend place en face de moi : cinquante ans, carrure imposante, le visage encadré par des cheveux bruns devenus gris sur les tempes. Des rides très creusées attestent qu'il a vécu. Sans doute une forte personnalité. Incontestablement beaucoup d'argent. L'homme d'affaires qui a réussi.
« Permettez-moi de me présenter, dit-il en s'inclinant avant de s'asseoir. Gunter Gstaad.
— Oui, je sais cela, déjà, dis-je en souriant.
— Ah oui ? Vous m'avez reconnu ? répond-il visiblement flatté.
— Non, pas du tout. Le maître d'hôtel... dis-je en désignant l'homme d'un regard rapide.
— Ah ! poursuivit-il en essayant de cacher malgré tout sa déception... En fait, cela me fait presque plaisir que vous ne me reconnaissiez pas. Vous savez que c'est très lourd à porter la célébrité. Ma photo paraît régulièrement dans les journaux et on y raconte si bien ma vie dans ses moindres détails que j'aurais bien du mal à me cacher quelque chose à moi-même. Oui, vraiment, cela me fait vraiment du bien qu'il y ait encore des gens comme vous qui ignorent tout de ma vie. Je trouve cela très reposant. D'ailleurs je ne m'imaginais plus que cela était encore possible !... Au fait ! comment cela est-il d'ailleurs possible ? me demanda-t-il sur un ton à la fois si naïf et si surpris que j'éclate de rire. Vous ne lisez donc jamais les journaux ?
— À vrai dire, je suis souvent à l'étranger. Je voyage beaucoup. Hier, j'étais en Nouvelle-Zélande, deux mois auparavant, j'étais à Lima... On n'y lit pas toujours les mêmes journaux qu'en Europe... Les préoccupations ne sont pas les mêmes, dis-je gentiment pour lui éviter de tomber de haut. Car, cet homme, malgré son âge relativement mûr, n'a visiblement pas encore acquis la sagesse de ne pas se prendre pour le nombril du monde.
— Vous voyagez pour votre travail ?
— Non... pour mon plaisir, dis-je en souriant intérieurement alors que je repasse rapidement dans ma tête tous les coups de foudre qui ont entraîné des coups de tête et de nombreux départs.
— À vrai dire, je ne vous imaginais pas en femme d'affaires.
— Vous aviez sans doute raison. Je n'ai jamais eu le sens des affaires. De plus, l'argent, ce n'est pas mon truc.
— Ah ! Je vois ! Vous êtes une femme de cœur ! dit-il poliment avec cependant une note de dédain.
— Entièrement ! Et je m'en suis toujours bien portée ! ajouté-je en riant franchement en constatant la mine de cet homme d'affaires, visiblement étranger à cette manière de vivre.
— Ah ! songe-t-il perplexe. Et vous vivez bien comme cela ? À vous laisser vivre au gré des amours et de la vie ? »
Je ne réponds pas et le regarde malicieusement dans un regard qui en dit long.
« Oui, enfin ! soupire-t-il comme s'il venait d'aboutir à une conclusion évidente. Pour une femme, cela peut peut-être s'expliquer !
— Je vois que j'ai affaire à un féministe ! dis-je ironique.
— Les femmes c'est fait pour le plaisir, n'est-ce pas, dit-il cynique. À quoi cela sert-il sinon ? »
— Je n'ai vraiment jamais rencontré autre chose que des femmes sans cervelle qui ne pensaient qu'à une seule chose ; le fric, MON fric... Bah ! C'est sans doute parce que j'en ai beaucoup. Tout ce que je touche se transforme en or. Je n'y peux rien, j'ai le génie des affaires et de l'argent !
— C'est formidable ! » dis-je pour entrer dans son jeu.
Il me regarde un instant.
« J'ai toujours cru que c'était un atout, l'argent, mais à vous voir, vous qui dites ne pas être intéressée, si rayonnante et si belle et qui semblez être si bien dans votre peau, vous allez bientôt me faire croire que c'est un défaut. Mais, allons ! Une femme peut-elle être aussi désintéressée que vous le prétendez ? »
Je ne me donne même pas la peine de répondre à ce genre de question.
« Vous ne m'avez pas encore dit dans quelles rubriques j'aurais dû trouver votre nom ?
— Normalement dans la rubrique « Economie » ou « Finances », mais le plus souvent on me trouve dans la rubrique « On en parle », « Que disent-ils » ou « Que font-ils ». La vie privée des célébrités et des riches, si pauvre soit-elle, intéresse toujours les gens. On n'y changera rien. C'est avec cela que les journaux vivent !
Figurez-vous que l'autre jour, j'ai carrément changé de page ! J'ai fait la une de l'actualité !
— Ah oui ?
— On m'a volé un million de dollars de diamants ! Cela m'a fait plaisir d'être en première page !
— Et c'est tout l'effet que cela vous a fait ! dis-je à mon tour surprise de constater qu'on peut perdre une telle fortune sans sourciller.
— Eh bien oui ! Que voulez-vous que cela me fasse ?
— Je ne sai

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