Les secrets du Manoir Beaujolais
199 pages
Français

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Les secrets du Manoir Beaujolais , livre ebook

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Description

Des cauchemars, il y en a eu plusieurs et cet accident hante toujours les pensées d’Élizabeth. Durant les
neuf dernières années, sa culpabilité lui a dicté sa conduite. Même si elle est follement amoureuse de
Martin, cet amour lui a été interdit par sa conscience. Gagnante d’une semaine de vacances dans un
manoir, elle décide d’inviter ses plus proches amis et Martin. Le temps est venu de lui avouer ses sentiments et les raisons pour lesquelles elle l’a repoussé. Mais, le propriétaire du Manoir Beaujolais aime jouer, et il a des projets précis pour ses invités.
Élizabeth connaît-elle vraiment Martin et ses amis?
Tout le monde a des secrets…
Passion, intrigue et déroute vous attendent dans ce manoir, où les secrets pourraient bien être les vôtres!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 juillet 2018
Nombre de lectures 19
EAN13 9782897865290
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2018 Geneviève Côté
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Émilie Leroux
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89786-527-6
ISBN PDF numérique 978-2-89786-528-3
ISBN ePub 978-2-89786-529-0
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives nationales du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada :
Éditions AdA Inc.
France :
D.G. Diffusion

Z.I. des Bogues

31750 Escalquens — France

Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse :
Transat — 23.42.77.40
Belgique :
D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Côté, Geneviève, 1980-, auteur
Les secrets du Manoir Beaujolais / Geneviève Côté.
Édition originale : [Windsor, Québec] : Geneviève Côté, [2015].
ISBN 978-2-89786-527-6
I. Titre.
PS8605.O873S42 2018
C843’.6
C2018-940500-7
PS9605.O873S42 2018
R EMERCIEMENTS
M erci à toutes les personnes qui ont lu ce livre depuis ses débuts et m’ont encouragée à le terminer : Steve Lebrun, Claude Pinard, Isabelle St-Pierre, Jean-Yves Therrien, Marlyne Blais, Jenny Cadieux, Nakina Kendall, Maude Samson Desrochers, Nicole Préfontaine, Sophie Caron et plusieurs autres. Ce livre a évolué grâce à vous. Voici à travers ses pages ce que vous m’avez permis d’accomplir.
Un merci tout spécial à mes enfants, Raphaël et Anthony, qui s’émerveillaient de voir que leur maman pouvait écrire autant de pages ; je vous aime !
T ÉMOIGNAGES
C harles DuBois : « Sur fond de papier, tracez une bonne dose de quotidien, ajoutez-y un zeste de suspens et un soupçon de lascivité, puis enrobez le tout de rebondissements : vous obtiendrez la recette du roman Les secrets du Manoir Beaujolais . À sa lecture, vous ne plongerez pas seulement dans un livre, vous vivrez une aventure palpitante. L’auteure nous transporte, en vertu de son imagination débridée et d’un souci du détail peu commun, dans un univers à la fois lointain et… si près ! Une histoire qui nous rappelle que la nuit, deux choses procurent des frissons : l’amour et la peur. »
Sophie Caron : « Dès les premières lignes, j’ai été intriguée par l’histoire d’Élizabeth. Ce roman nous garde en haleine du début à la fin… et même plus ! »
P ROLOGUE
T ous mes sens sont à l’affût du moindre détail. J’avance lentement, les yeux fermés. Je marche pieds nus. C’est confortable ; pourtant, je sens quelque chose de piquant. Un soleil à son zénith m’oblige à garder les yeux fermés. Cheveux virevoltants, je me ressource de cette chaleur pendant qu’une légère brise me rafraîchit le visage. J’entends le vent tournoyer autour de moi, puis se briser dans un bruissement étrange. On dirait que quelque chose se déplace à mes côtés.
J’aimerais ouvrir les yeux, mais cette lumière aveuglante m’en empêche. Prudente, je m’arrête pour tâter ce qui m’entoure. Mes doigts effleurent quelque chose de dur, sec et piquant. Je ramène promptement les bras sur mon corps en secouant mes mains pour éliminer cette sensation. Inquiète, j’aimerais voir, constater, inspecter, mais tout est si éblouissant que je dois d’abord clignoter rapidement des yeux pour mieux les humidifier. Tout est d’un blanc fulgurant.
Où suis-je ?
La lumière devenant de plus en plus tolérable, les halos disparaissent, et je découvre que je suis dans un champ de blé, tout comme ceux situés autour de ma maison. De grandes tiges aux couleurs dorées se balancent à perte de vue. En tournant lentement sur moi-même, j’essaie de trouver des indices de mon emplacement et me rends compte que je ne connais pas cet endroit. Étrangement, je me sens bien. Tout est calme et paisible, la ville et les tracas me semblent bien loin. Mes doigts caressent maintenant ces inflorescences qui auparavant, m’ont fait sursauter.
Je souris en repensant à ma réaction. J’ai été élevée dans ces champs ; j’aurais dû reconnaître les sensations.
Je continue d’avancer dans la plénitude que m’apporte cet endroit, quand tout s’évapore subitement. Il n’y a plus rien : je suis dans le néant total. Une chaleur de plus en plus intense s’approche de moi, qui n’a rien à voir avec celle du soleil.
Du plus profond de mes viscères, un malaise me souffle que je suis en danger !
La quiétude qui me berçait quelques secondes auparavant fait maintenant place à une peur déroutante. Mon esprit me dicte de rester calme, mais mon corps tremble de peur. Je veux m’enfuir, mais où et comment ? Je ne vois rien. Subitement, des étourdissements me foudroient et m’empêchent de rester debout. Je m’effondre. Dès que je tente de me relever, ma tête veut exploser. Ma gorge est sèche et extrêmement douloureuse. Je suffoque ! Je rampe en espérant voir quelque chose se matérialiser devant moi.
Désespérée, je ferme les yeux et abattue, j’embrasse le sol. Un vent violent et chaud me gifle la peau, et l’odeur qui me parvient subtilement éveille une inquiétude encore plus grande en moi. Je la reconnais et j’appréhende le pire.
Mes narines brûlent intensément. La fumée picote mes yeux, même fermés. Je protège mon nez et ma bouche avec mes mains pour ne pas respirer cette fumée de plus en plus dense. Mon corps se courbe en essayant de se défendre contre l’intrusion de ce nuage de gaz. Je ne peux plus retenir cette toux qui, lorsqu’elle redouble d’ardeur, m’empêche d’inspirer. La chaleur s’intensifie, et je transpire abondamment.
J’ai l’impression que quelque chose est tout près de moi. J’ouvre les yeux à nouveau, pour confirmer mes soupçons. Une lueur rouge orangé apparaît au loin et elle s’approche dangereusement. Je tente de trouver une façon de m’échapper, mais elle m’encercle si rapidement que je n’ai même pas le temps de me relever. Mes yeux sont maintenant exorbités. Je connais parfaitement la nature de cette lueur et je comprends que je ne pourrai pas m’en sortir.
Elle est venue me chercher.
La chaleur s’intensifie encore et encore, puis la fumée s’estompe pour faire place à des flammes qui gagnent du terrain.
— Aidez-moi !
Les mots sortent à peine de ma bouche.
Les langues de feu s’approchent et s’emparent lentement de mon corps. La sensation d’impuissance est indescriptible. Je suis affalée au sol, incapable de bouger. Je brûle littéralement, et la sensation de ma peau qui pétille avant de fondre sous cette vague de lave me consume complètement. Mon corps se tord sous la douleur, ma tête veut éclater. Je hurle de souffrance et de désespoir.
C HAPITRE 1
– É lizabeth ! Élizabeth !
Une voix familière m’appelle, mais je suis prise au piège.
Je ne veux plus souffrir. J’attends la mort avec impatience, je souhaite qu’elle me délivre !
Je sens soudain une pression autour de moi. Quelque chose ou quelqu’un me tient fermement. Complètement exténués par la douleur, mes yeux s’éteignent en espérant que tout cela s’arrêtera. La mort vient-elle finalement me chercher ?
Par miracle, je constate que la chaleur et la douleur s’atténuent. Ma respiration est saccadée, et mon cœur bat à tout rompre. Toujours apeurée, j’entrouvre les yeux. Les flammes font place à la faible lueur de ma lampe de chevet.
Je suis trempée de sueur et haletante. Mes muscles sont encore crispés et douloureux. Pelotonnée dans les bras réconfortants de ma mère, je m’aperçois que tout cela est terminé et que je me suis accrochée à elle inconsciemment.
Elle me chuchote à l’oreille :
— C’est fini, ma chérie. Tu es avec moi, c’est fini. Sa main flatte doucement mes cheveux et dégage mon front. Encore un cauchemar, ma belle ? Elle marque une pause. Il était comme les autres ?
Ma mère me regarde avec cet air inquiet et rassurant à la fois.
— Oui, mais avec des nuances… j’ai l’impression que plus le temps avance, plus ils deviennent réels. Cette fois, je ressentais l’effet de ma brûlure sur tout mon corps. Je lève mon bras cicatrisé pour mieux le regarder. C’est la première fois que je supplie la mort de me prendre, car la douleur est trop intense.
Je soupire profondément.
— J’ai hâte que tout cela s’arrête.
— Tu parles comme si tu entrevoyais une prochaine fois. Elle me regarde, déconcertée. Il est vrai que même avec ta thérapie, tes cauchemars n’ont jamais cessé. Vous avez vécu des moments horribles, mais la mort de Judy n’était pas de ta faute. As-tu envie d’en parler ?
Je lui fais signe que non en lui souriant timidement. Je ne veux pas en parler avec ma mère, car elle est trop près de mes émotions. Je sais qu’elle ne supporterait pas de l’entendre. Je connais parfaitement la raison pour laquelle dans chacun de mes rêves, je me rapproche encore plus de la mort. Beaucoup de gens croient savoir toute la vérité, mais il y a certains détails que je garde pour moi seule. Ma mère continue toutefois son discours.
— C’est un événement que tu n’oublieras jamais. Quand tu seras prête, il faudra faire la paix avec le passé. Je sais que je me répète, mais ce n’était pas de ta faute. C’était un accident.
Je relâche mon étreinte, et ma mère s’écarte lentement de moi. Elle me fixe droit dans les yeux comme si elle cherchait à me convaincre de ses propos, pendant que je m’efforce de ne pas laisser paraître mes émotions. Je sais qu’elle a raison. J

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