M. Honor et l’obéissance

Teresa Mummert

Description

Emma a trouvé l’amour de sa vie, mais les sombres secrets de William pourraient tout changer. Après leur terrible accident et la perte d’un autre être cher, l’étudiante pourrait devenir le maître.
Tandis que les secrets se dévoilent peu à peu, sera-t-elle en mesure de les surmonter ou quittera-t-elle William pour commencer une nouvelle vie une fois encore?

Sujets

• Romance
• BD Erotique
• Romance érotique
• Erotica
• Fiction

Informations

• Publié par: Éditions AdA
• Date de parution: 21 juin 2019
• Nombre de lectures: 56
• EAN13: 9782898030413
• Langue: Français

Extrait

Copyright © 2012 Teresa Mummert
Titre original anglais : Honor and Obey
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de Teresa Mummert
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sons quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie Beaume (CPRL)
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Correction d’épreuves : Myriam Raymond-Tremblay, Émilie Leroux
Conception de la couverture : Catherine Bélisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier : 978-2-89803-039-0
ISBN PDF numérique : 978-2-89803-040-6
ISBN ePub : 978-2-89803-041-3
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc .
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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Mummert, Teresa

[Honor & obey. Français]
M. Honor et l’obéissance / Teresa Mummert ; traduction, Sophie Beaume.
(M. Honor ; tome 3)
Traduction de : Honor & obey.
ISBN 978-2-89803-039-0
I. Beaume, Sophie, 1968-, traducteur. IL Titre. III. Titre : Honor & obey. Français. PS3613.U45H66314 2019 813’.6 C2018-942700-0
Chapitre 1
M es pensées s’emballaient et je serrai avec force les mains de William.
— Épouse-moi, répéta William, qui me dévorait des yeux.
Les mots se coincèrent dans ma gorge et j’eus tout à coup l’envie de fuir.
— Et si… si quelqu’un le découvrait ? Et si tu perdais ton emploi ?
Ma voix était paniquée et je criais presque. Il posa sa main sur ma joue et la caressa doucement. Je fermai les yeux, essayant de me calmer.
— Je me fiche de tout ça, maintenant. Quand j’ai failli te perdre ; j’ai compris ce qui était important pour moi. Je ne veux plus jamais que tu me quittes.
Il pressa ses lèvres contre les miennes, me suppliant de dire oui. Je fus troublée un instant, mais retrouvai rapidement mes esprits.
— Je ne peux pas te demander de faire ça, dis-je en posant ma main sur sa poitrine.
Son cœur battait la chamade. Les muscles de sa mâchoire se contractèrent.
— Tu n’as rien demandé, répondit-il d’un ton sec, et je devinai qu’il était sur le point de perdre patience.
— Je ne dis pas non.
Ma voix était à peine un murmure. Je voulais plus que tout sauter dans ses bras et crier oui à pleins poumons, mais je ne pouvais pas être la raison pour laquelle il perdrait tout dans sa vie. Je savais que son père me détestait et lui rendrait la vie impossible.
Il finirait par regretter sa décision, et ensuite, il m’en voudrait. Il s’éloigna de moi. Je mis mes mains de chaque côté de son visage et le regardai dans les yeux.
— Je veux t’épouser. J’ai juste besoin de temps, d’y aller doucement, dis-je en forçant un petit sourire.
William prit mes mains et les serra doucement.
— C’est tout ce que je veux, dit-il.
Il passa ses bras autour de moi et me fit tourner sur moi-même.
Je ne pus m’empêcher de m’abandonner à son bonheur. Je serrai son cou et enfouis mon visage dans sa poitrine, me délectant de son odeur musquée. Quand je pensais à tout ce que nous avions traversé — son ex-femme, la petite amie jalouse, le mari encore plus jaloux de ladite petite amie et la façon horrible dont le père de William nous avait traités —, je ne pouvais même pas imaginer comment les autres prendraient la nouvelle de notre mariage. Je voulais m’enfuir loin de lui. Je voulais oublier la Floride et tous les problèmes qui étaient venus avec jusqu’ici pour simplement me perdre avec lui. Mais je savais que cela était impossible. Même avec tout l’argent du monde. Et si William en possédait pas mal, il était clair que nous ne pourrions jamais nous cacher de tous éternellement. Sa famille le découvrirait et couperait probablement les ponts avec lui. William m’embrassa doucement, s’attardant juste au-dessus de ma bouche pour me laisser sur mon appétit. L’ambiance autour de nous était passée de la panique et de l’excitation au désir pur. Je remontai mes doigts sur son cou jusque dans ses cheveux. Sa main s’inséra dans les miens, tirant doucement.
— Ne me quitte pas, Emma, murmura-t-il.
— Jamais, lui répondis-je.
Sa bouche trouva la mienne avec fougue. Sa langue poussa doucement contre mes lèvres, et je les laissai s’ouvrir pour lui. Son autre main descendit le long de mon dos puis sur mes fesses avec une douce pression. Je laissai échapper un gémissement dans sa bouche. Il déplaça sa main plus bas sur ma cuisse puis la posa sous mon genou. Il fit remonter ma jambe le long de son corps tandis que sa respiration devenait plus lourde. Je voulais plus que tout sentir sa peau contre la mienne pour débarrasser mes pensées de tout ce que nous avions enduré. Je tirai fébrilement sur sa ceinture pendant que mon corps se languissait de lui. Je criai alors qu’il pressait son sexe contre ma cuisse.
— Je te veux, dis-je dans un halètement tandis que mon entrejambe devenait moite.
Il me coucha sur le canapé et défit rapidement sa chemise. J’étais complètement absorbée par le moment et glissai ma main sur ma cuisse vers ma zone la plus sensible. Ses yeux brûlaient de désir tandis qu’il jetait sa chemise sur le sol, défaisait rapidement sa ceinture et faisait glisser son jean sur ses jambes.
— Enlève tes vêtements.
Sa voix était grave, et il regarda l’ensemble de mon corps alors qu’il me parlait. Je me mordis la lèvre et passai mon tee-shirt par-dessus ma tête, exposant mes seins nus et gonflés. Sa mâchoire se crispa et je continuai, enlevant mon short et ma culotte avant de me rallonger sur le canapé. Je posai ma main juste en dessous de mon ventre et passai mes doigts sur ma peau.
— Montre-moi à quel point tu me veux.
Ses paroles diffusèrent un frisson le long de mon dos, et mes doigts réagirent automatiquement au son de sa voix excitante. Je descendis ma main plus bas, mes doigts glissant sans effort sur mon sexe moite. Je laissai échapper un soupir tandis que je me sentais me contracter. La main de William imita la mienne, et il se caressa lentement.
— Tu es si belle.
À ses mots, je devins plus audacieuse, plongeai un doigt en moi et me cambrai en réaction.
— Oh, mon Dieu, haletai-je tandis qu’il se penchait sur le canapé.
— Ne t’arrête pas, me demanda-t-il, et il décrivit de petits cercles sur mon sexe avec son membre en érection.
Je me caressai plus fort, et il glissa son membre en moi. Je sentis tous mes muscles se contracter. Je le voulais à l’intérieur de moi, profondément en moi, et j’étais prête à faire tout ce qu’il demanderait. Ses doigts trouvèrent les miens et il ralentit mes mouvements. Ma main décrivit alors à de plus petits cercles, mieux définis. Il bougea ses hanches dans un rythme lent, juste assez pour taquiner mon corps. Je laissai ma main libre glisser sur ma poitrine, un de mes mamelons durcissant sous mes doigts comme avec William avant. Je le pinçai doucement et il laissa ses yeux errer sur mon corps. Mes hanches bougèrent contre ma main et je luttai pour contrôler ma respiration.
— Est-ce que c’est bon ? demanda-t-il, et je pus à peine trouver ma voix pour répondre.
J’acquiesçai de la tête, les lèvres entrouvertes.
Il se glissa un peu plus loin et mon corps réagit, l’entourant et essayant désespérément de le tirer plus profondément à l’intérieur de moi. Je soulevai mes hanches, le priant silencieusement de me pénétrer davantage, mais il s’en tint là.
— C’est suffisant.
Il saisit mes poignets et les poussa au-dessus de ma tête. Je soulevai à nouveau mes hanches, avide de jouir. Il répondit en se retirant complètement. Il se repositionna de sorte qu’il puisse tenir mes deux mains dans l’une des siennes et glisser l’autre entre mes jambes. Il fit remonter et descendre lentement le bout de son doigt, touchant à peine ma peau.
— William, je t’en prie ! criai-je en tirant sur sa main.
Il plongea brusquement un doigt à l’intérieur de moi, et je fus sur le point de jouir. Sa bouche n’était qu’à quelques centimètres de la mienne quand je haletai.
— Je t’en prie, gémis-je, et il glissa un autre doigt à l’intérieur, touchant des endroits à l’intérieur de moi dont je ne connaissais même pas l’existence.
Je bougeai contre sa main, incapable de m’arrêter. J’écartai mes jambes en m’assurant qu’il puisse avoir une vision claire de ce qu’il manquait. Avec son pouce, il décrivit de petits cercles sur ma zone la plus douce tandis que ses doigts continuaient à faire des mouvements de va-et-vient en moi.
— Oh, mon Dieu.
Je tournai la tête et l’enfonçai dans le coussin.
— Regarde-moi.
Son souffle chatouilla mon oreille. Je me tournai pour le regarder dans les yeux et m’abreuvai de son souffle sucré et mentholé.
— Tu voulais y aller doucement.
Frustrée, je poussai mes hanches contre lui. Je n’avais pas dit non à sa proposition ; j’avais juste besoin de plus de temps pour assimiler tout ce que nous avions traversé.
— Tu me punis ?
Je ne pus cacher la colère dans ma voix. Je voulais le gifler, et je l’aurais fait s’il ne m’avait pas tenu les mains. Un sourire se dessina sur son visage.
— Je fais simplement ce que tu m’as demandé. Tu as plus de contrôle que tu le crois, Emma.
Ses doigts recommencèrent lentement à bouger. Je voulais être en colère contre lui, mai