Ma soumission
44 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Ma soumission , livre ebook

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44 pages
Français

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Description


On ne contradit jamais son Maître !


Quand Madlyne se retrouva sur les pavés de Baker Street, un soir de novembre sous la pluie battante, à attendre un inconnu, elle se demanda ce qui l’attendait.
« Tu seras une bonne soumise, ma Madlyne » lui avait-il soufflé à l’oreille.
« Je ferai de mon mieux » pensa-t-elle, mais elle répondit « Bien sûr Maître ».
Comment en serait-il autrement ? Il avait tellement confiance en elle et elle avait tellement d’amour pour lui. Elle sera parfaite, docile et à l‘écoute. Il sera fier d’elle et leurs liens n’en seront que plus forts.


Œuvre destiné à un public majeur et averti.


***



L'auteure :


Eva Adams est la reine inconstestée de la littérature érotique et BDSM. Chargé de ses expériences et de ceux qui l'entourent, elle nous livre des textes poignants, puissants. Ma soumission vous emporte derrière la porte d'une demande BDSM.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 200
EAN13 9791034801602
Langue Français

Extrait

Ma soumission

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Eva Adams
 
 
Ma soumission
 
 
Couverture : Maïka
 
  Publié dans la Collection Indécente
 
 

 
 
© Evidence Editions 2019
 
Mot de l’éditeur
 
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Avertissement
 

 
Texte réservé à un public majeur et averti
 
 
 
 

 
 
 
Baker Street, Londres, 10 novembre 2014
En talons aiguilles sur les pavés mouillés, j’avais froid. Ma jupe trop courte ne couvrait pas mes jambes et, bien que la pluie ait cessé, l’air glacial pénétrait ma peau humide, comme si j’attendais ici depuis des heures. Enfin la grosse berline noire apparut pour se garer devant moi. La porte s’ouvrit et laissa entrevoir une chaussure parfaitement cirée, surmontée d’un pantalon de costume aussi noir que cette nuit de novembre. Un homme en long pardessus sortit et je ne distinguais que son chapeau qui couvrait son visage. Tel Sherlock Holmes, il sortit de la voiture, tira sur son blaser et lissa sa veste tout en regardant autour de lui, comme pour juger de l’environnement. Ma tête se baissa instinctivement avant d’avoir eu le temps de croiser son regard, mes yeux fixés au sol. Il se positionna devant moi, les mains dans les poches et m’ordonna d’une voix rauque :
— À genoux !
Un peu décontenancée et déboussolée, j’acceptai sa requête. Je laissai tomber au sol mon corps, avec le plus de volupté que ce froid glacial m’accordait, et ce que mes jambes m’autorisaient. Les mains posées sur mes cuisses, j’attendis la suite qui ne tarda pas.
— Sucez-moi !
Une boule se serra dans ma gorge, je n’osai pas répondre. Il n’allait tout de même pas me demander de lui faire une pipe dans la rue ? Pas sur Baker Street ?! Mes mains tremblantes se décollant tant bien que mal de mes cuisses, et montant au ralenti vers la ceinture de son pantalon, mes doigts frissonnants finirent par agripper le cuir. Je tirai d’un coup sec sur la boucle pour libérer le crochet et ouvris sa ceinture, laissant libre accès au bouton et à la fermeture éclair, dernière barrière à sa libération. Je commençais à crocheter le bouton de son pantalon quand ses mains se posèrent avec force sur les miennes.
— Arrêtez ! me cria-t-il.
Mon corps se figea, mes mains retombèrent, les bras ballants le long de mon corps et, tel un animal sur lequel on venait de crier, je baissai la tête, penaude. Qu’est-ce que j’avais fait ? Pourtant, tout avait l’air de bien se passer. Le cœur battant, j’attendis ma sentence.
— Levez-vous. Tout de suite ! hurla-t-il.
Rapidement sur mes escarpins, je me levai sans comprendre ce qui se passait et ce que j’avais fait qui justifiait que je ne puisse pas honorer cet ordre. Les larmes commencèrent à couler sur mes joues, accentuant le froid qui me pénétrait les os.
— Montez en voiture, vite ! continua-t-il à aboyer.
Je mourais d’envie de lever la tête, voir qui m’avait donné cet ordre et qui me l’avait retiré. Mais ma raison, ayant pris le dessus, m’évita à ce moment-là certainement une grosse punition. J’étais ici parce que je le voulais, après tout, j’avais donné mon accord plus d’un an auparavant, je ne pouvais pas revenir sur cette parole. Bon, je ne savais pas, lorsque j’avais accepté ma condition, que j’en viendrais à être dans la voiture d’un inconnu, mais je devais avoir confiance, il ne pouvait en être autrement, sinon j’aurais renié mon serment. Et ça, il n’en était pas question ! Pas question que tout se termine maintenant, après des mois d’efforts et de concentration pour arriver à ce statut, je ne pouvais pas lâcher prise à ce niveau d’évolution.
« Tu vas y arriver, Mady ! » me dis-je intimement.
Dans l’impossibilité de reculer, je décidai d’avancer et de monter dans cette berline. Je refermai ma veste autour de ma taille et, tout en nouant la ceinture qui s’était détachée, je le laissai poser sa main au creux de mes reins pour me pousser vers la porte entrouverte. Je grelottais de tout mon être et la chaleur que la voiture me laissait entrevoir me rassurait. Je m’assis de manière aérienne sur la banquette arrière, ne voulant offusquer ni le siège ni l’homme à côté de moi. Il s’assit à son tour, prenant place du côté droit de la berline et tourna la tête vers moi. Lorsque je le vis, je baissai les yeux et regardai le tapis sous mes pieds qui comportait un petit trou, certainement de cigarette. Je me demandai s’il fumait. Je n’aimais pas l’odeur de cigarette ni les doigts jaunis par la nicotine, et la simple idée qu’il puisse sentir le cendrier froid me fit frissonner. Je regardais sa main posée sur la banquette, toute proche de ma cuisse quand il la leva pour parler au chauffeur.
— À Kensington, John.
— Bien, Monsieur Austin.
Sa main se reposa sur la banquette et ses doigts se mirent à tapoter le cuir couleur camel.
— Venez ici ! exigea-t-il.
Sans dire un mot, je m’approchai de lui, le nez à l’affût de toute odeur de cigarette.
— Madlyne, c’est ça ?
Ne sentant pas l’odeur recherchée, je reportai mon attention sur le trou dans le tapis gris, le cœur battant et la peau tremblotante. Le chauffage de la berline ne m’avait toujours pas réchauffée et, comme ma veste était mouillée, j’avais du mal à ne pas trembler.
— Eh bien, répondez ! Qu’attendez-vous ?
— C’est bien cela, Monsieur Austin.
— Qui vous a dit de m’appeler par mon nom de famille ? Je croyais que vous étiez une experte dans votre domaine !
— Pardonnez-moi, Monsieur, je ne voulais pas vous offenser.
— Ce n’est pas à ce point, mais mon pardon, lui, n’est pas garanti. Je pourrais accepter ce genre de faute d’une débutante, mais pas d’une soumise déjà éduquée.
Mince, ça commençait bien, j’avais déjà fait une bourde ! Je ne savais pas comment j’allais rattraper cela, mais j’allais devoir trouver le moyen d’effacer cette erreur, en effet de débutante.
— Cela dit, je vois que vous êtes docile, que votre maître vous a inculqué une bonne éducation. Je ne vous tiendrai donc pas rigueur de cette faute d’inattention. On va mettre cela sur le compte de cette nuit froide et humide.
Ouf, j’échappais à une punition dès mon arrivée chez lui ! Ce qui, je n’en doute pas, aurait gâché notre première entrevue et vexé au plus haut point mon Maître.
— Merci, Monsieur, dis-je, la tête toujours baissée.
— Vous savez pourquoi vous êtes ici, n’est-ce pas ?
— Oui, M

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