Ma vie sans Toi

Aurélie Texier

Description

Nicolas « Nicky » Anderson a toujours été un jeune homme insouciant qui profite de la vie et de ses plaisirs, mais depuis sa rupture avec celle qu’il considère comme son âme sœur, il est devenu mélancolique. Ainsi lorsque Gwen Lafarge réapparaît cinq ans après lui avoir brisé le cœur, il est bien décidé à lui faire payer son absence d’autant qu’elle ne revient pas seule mais au bras d’un mystérieux fiancé aux airs menaçants.

Il devient vite évident que la jeune femme est maltraitée et en grand danger. Dès lors, Nicky n’aura de cesse de vouloir la sauver de son bourreau mais le mal rode, attendant son heure pour frapper.

Ses amis sont-ils vraiment tous bien intentionnés ?

Et si le seul moyen pour Gwen d’être en sécurité était de vivre loin de Nicky ?

« Aussi imparfaite soit-elle, elle est ma perfection ! »

Sujets

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Informations

• Publié par: Erato Editions
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782374475790
• Langue: Français

Extrait

Ma Vie Sans Toi
- 2 - Nicky
Rom ance

Aurélie TEXIER





Ma Vie Sans Toi
- 2 - Nicky
Rom ance




ERATO-EDITIONS

Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction.
Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat.
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ISBN format papier : 978-2-37447-580-6
ISBN numérique : 978-2-37447-579-0
Date de publication : Juillet 2022
© Erato–Editions - Tous droits réservés
Couverture : © Erato–Editions - Crédits photos : Adobe Stock
Suivi éditorial : E. Saracino - Corrections Correction Occitane
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PLAYLIST
Chaque titre de chapitre est en réalité le titre d’une chanson ( française ou anglophone) correspondant à la situation ou à l’état psychologique du personnage au moment où celui-ci fait le récit de son histoire. Il est tantôt à prendre au premier degré, tantôt avec humour ou bien de façon sarcastique, à vous de voir.
Voici donc la playlist, dans l’ordre d’écoute, non traduite qui m’a accompagnée pendant la rédaction de l’histoire d’amour de Gwen et Nicky.
Goodbye My Lover, James Blunt
Ma Peine, Ma Douleur, Christophe Maé
Creep, Radiohead
The Beautiful People, Marilyn Manson
Bad Feeling, Muzz
L’Enfer, Kyo
Roses, Saint Jhn
Human, Rag’n’Bone Man
Impossible, James Arthur
I’m Not An Addict, K’s Choice
Unstoppable, Sia
Mon Frère, Daniel L évi feat Ahmed Mouici
En t’Attendant, Isabelle Boulay
Hey Brother, Avicii
Family Portrait, P!nk
Le Moulin, Yann Tiersen
Je reviens, Claudio Capéo
Better Sweet Symphony, The Verve
Finish Line, Skillet
Ce qu’il nous faut, Keen’V feat Lorelei B
Sonate au Clair de Lune, Ludwig van Beethoven
Be Mine, Ofenbach
Rayon de Soleil, William Baldé


PROLOGUE
Au revoir mon amour
Gwen
Il y a cinq ans
«  La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber.  »
Assise sur le canapé de mon salon, je regarde sans vraiment y prêter attention, mon film préféré   : Forest Gump . Tu parles d’une connerie, cette phrase. Le chocolat c’est bon, c’est doux, ça réconforte. Moi, ma vie, elle n’a rien de tout cela. Pendant des mois, j’ai attendu que mon beau musicien blond comme les blés, mon Nicky, me demande d’emménager avec lui. Aujourd’hui, après être revenu de sa mission au Mali, il l’a enfin fait. Il me l’avait déjà proposé lorsqu’il était là-bas mais à cette époque, notre relation me convenait comme elle était. J’avais mon boulot de serveuse, quelques amis et il revenait souvent aux États-Unis. J’ai regretté après coup, je lui ai fait de la peine. Et maintenant, il est rentr é au pays depuis quelques mois et je suis obligée de lui briser le cœur en refusant. Je déteste cette situation. Mon père a fait une crise cardiaque et je dois reprendre en main l’entreprise familiale. Papa n’est plus en mesure de tenir les rênes de l’usine agroalimentaire fondée par mon grand-père. J’aimerais les envoyer se faire voir mais je ne peux pas. Même si mes relations familiales sont chaotiques, j’ai été élevé ainsi, s’ils ont besoin de moi alors je dois y aller.
Je m’affale sur le canapé, un énorme coussin pressé contre moi et repense à ma première rencontre avec Nicky.
C’était il y a deux ans. À cette époque j’étais jeune, insouciante et serveuse dans un bar – maintenant, je suis chef de rang dans un restaurant cinq étoiles −. Je croquais la vie à pleines dents sans me soucier du reste . J’avais arrêté mes études de commerce deux ans plus tôt et me laissais porter par les événements. Je vivais mon rêve américain, à ma manièr e. J’avais quitté mon pays, la France, et ma famille pour m’installer à New York avec ma meilleure amie, Azilis. Ensemble depuis le jardin d’enfan ts, nous ne nous sommes jamais quittées, alors quand elle a voulu s’installer ici, je l’ai suivie les yeux fermés. Azilis voulait échapper à sa famille, tout comme moi, sauf qu’elle, elle a ét é maligne. Elle avait obtenu son diplôme de droit haut la main et avait un boulot assuré à la Collins Industries . Moi, j’étais une mauvaise élève, alors j’ai arrêté avant de passer mes examens. Je suis tout de même partie avec elle et suis devenue serve use. Ce n’est pas le boulot le plus sympa de la terre, peu importe, il payait les factures et me permettait de rencontrer du monde, dont Nicolas « Nicky  » Ande rson. Ce soir-là, dans le bar où je travaillais, il y avait un concert donné par un petit groupe de rock local. Dès les premiers accords, j’ai été subjugué par le guitariste. Il était complètement en transe et carrement sexy, son front humide de sueur, ses yeux étincelant s plongés dans le vague, sa tête se balançant d’avant en arrière, sa lèvre inférieure coincée entre ses dents. À ce moment précis, je me rappelle avoir pensé que j’aurais aimé mordre cette lèvre charnue ou passer mes doigts dans ses cheveux emmêlés. Faire courir ma langue sur sa gorge moite et prendre sauvagement sa bouche avec la mienne. Bon sang encore maintenant, j’en ai des papillons dans le v entre.
Après le concert, les musiciens se sont assis à une table dans ma zone de service. Je voyais bien toutes les minettes en chaleurs se pressaient à leur table pour essayer de finir dans leur lit. Pour ma part, j’ai flirté toute la soirée avec ce mec canon, genre surfeur californien, en jean destroy et tee-shirt noir près du corps, qui n’avait d’yeux que pour moi. À la fin de mon service, il m’attendait dehors, un sourire ravageur accroché à ses lèvres sensuelles.
Je ferme les yeux pour revivre ce moment exaltant.
La soirée a été chaude et longue, j’ai le dos en vrac, quant à mes pieds, n’en parlons pas. Un monde de dingues, ce soir. La bonne nouvelle  : j’ai ramassé de bons pourboires. Je suis nouvelle dans ce bar et j’ignorais qu’il y aurait un concert. Bon sang ! Ce groupe, c’est une pure folie. Un son oscillant entre les Red Hot Chili Pepper et les Rolling Stones, des paroles percutantes et ce guitariste, il est…miam. Dommage, il ne m’a pas laissé son numéro. Pas grave peut-être repasseront-ils par là, un de ces jours.
Je passe la porte et salue mes collègues de la main. Dehors il fait bon, nous sommes en avril, la saison est belle, la chaleur accablante de l’été n’est pas encore installée. Je lève la tête vers le ciel et inspire profondément en fermant les yeux.
⸺ Salut, poupée !
Je me retourne brusquement. Il n’est pas loin de 3 h 00 du mat’ alors même si le quartier n’est pas mal famé, je me méfie.
Je suis subjuguée par l’homme en face de moi. Waouh ! S’il était canon dans le bar, encore plus quand il pinçait frénétiquement les cordes de sa guitare, là , à la lumière des néons de l’enseigne… Appelez les secours, je fais une crise de tachycardie. Le beau blond est adossé à la devanture , les bras croisés sur son torse massif, un pied contre le mur en béton. Plus cliché, tu meurs, pourtant avec lui ça passe, ça passe très bien même. Je fais quoi là ? Je me jette sur lui et je lui déchire ses fringues ou je continue à baver comme une débile ? Mon absence de réponse le fait sourire, pas un petit du coin des lèvres, non madame, un truc du genre publicité pour un dentifrice blancheur. D’ailleurs, je crois qu’il a provoqué un court-circuit dans mon cerveau. Je peine à déglutir et les boots à mes pieds semblent engluées au bitume. Il se redresse, souple comme une panthère, et s’avance comme s’il était en chasse. J’aurais bien dit : tel un chat jouant avec une petite souris, mais ce mec c’est du danger en barre. Il n’a pourtant pas un air de bad boy, au contraire, il est solaire, avec un côté «  cool, je ne me prends pas la tête  » . Du genre à faire prendre son pied à une fille avant de disparaitre, et en plus tu ne peux pas lui en vouloir tellement il est craquant. Suffit Gwen ! Reste pas planté là comme une cruche. Le temps pour moi de reprendre mes esprits, le beau gosse est à seulement quelques centimètres de moi.
Difficilement, j’ai réussi à ouvrir la bouche et nous avons discuté un peu. Quand il m’a proposé de me ramener à la maison, je n’ai pas pu lui di re non, à vrai dire je n’en avais aucune envie. Je ne suis pas idiote, quand un mec vous fait une telle proposition, c’est juste par envie de vous mettre dans son lit alors j’ai accepté en toute conscience et je ne l’ai jamais regretté. Nous avons fait l’amour dans chacune des pièces de mon appartement et dans toutes les positions possibles et imaginables. Quand je me suis réveillée le lendemain matin, j’étais endolorie de partout et seule. En général, je n’aime pas passer la nuit avec un plan cul, pourtant cette fois, sans vraiment savoir pourquoi, je me suis sentie mal en l’imaginant filé en douce. De mauvaise grâce, je me suis levée pour aller