Marin rebelle
175 pages
Français

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Marin rebelle , livre ebook

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Description

Trop faible pour résister aux tentatives de séduction de la jeune Kelly Benton, Rowdy
Mackay est parti de chez lui il y a huit ans. En s’engageant dans la Marine américaine,
Rowdy établit une distance sûre entre lui et la vierge nubile du Kentucky aux envies
persuasives. Il est à présent de retour, des fantasmes plein la tête, prêt à se lancer avec la jeune femme dans des jeux érotiques qui leur ont valu, à ses cousins et lui, une réputation dans les trois comtés environnants.
Avant, c’était également le rêve de Kelly de ressentir la chaleur du garçon dont elle a toujours eu envie. Mais l’agression brutale de la part d’un individu encore en liberté a laissé Kelly terrifiée par l’inconnu et le toucher des hommes. Alors que la peur et le désir s’entremêlent, Rowdy va se battre pour la seule femme qu’il ait jamais aimée, pour la sauver des menaces
mortelles d’un inconnu, pour la débarrasser de ses démons et pour satisfaire une faim plus
puissante que tout ce que l’on peut imaginer.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 juin 2019
Nombre de lectures 107
EAN13 9782898031274
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2007 Christina Simmons
Titre original anglais : Nauti Boy
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de The Berkley Publishing Group, Penguin Publishing Group, Penguin Random House LLC.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Julie Therrien (CPRL)
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Myriam Raymond-Tremblay
Conception de la couverture : Catherine Bélisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier : 978-2-89803-125-0
ISBN PDF numérique : 978-2-89803-126-7
ISBN ePub : 978-2-89803-127-4
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Leigh, Lora
[Nauti boy. Français]
Marin rebelle / Lora Leigh ; traduction, Julie Therrien.
(Rebelle ; tome 1)
Traduction de : Nauti boy.
ISBN 978-2-89803-125-0
I. Therrien, Julie, 1967-, traducteur. II. Titre. III. Titre : Nauti boy. Français. PS3612.E357N3814 2019 813’.6 C2018-943053-2
PROLOGUE
P armi tous les endroits, comment aurait-il pu savoir qu’elle l’attendrait là ? Rowdy Mackay arrêta sa Harley dans sa place de stationnement, enleva ses lunettes et observa le petit elfe démoniaque se lever du banc de bois et le regarder, debout sur le trottoir.
Elle portait un de ces petits tee-shirts courts et confortables qu’elle aimait tant. Au moins, ce n’était pas un des siens, plus grands. Il en avait perdu deux autres pendant ce voyage de retour chez lui, et il connaissait la coupable. Elle volait ses tee-shirts depuis qu’elle avait 16 ans — quand sa mère avait épousé son père, à lui —, amenant du même coup sa petite série de problèmes à la maison.
Et depuis, il évitait sa présence. Sept années à fuir.
Il se détourna et posa ses lunettes de soleil à côté de son sac de voyage attaché à l’arrière de sa Harley, plia la jambe sur le réservoir et la regarda en silence. Dawg et Natches devaient arriver bientôt. Dawg conduisait Natches pour qu’il puisse repartir avec la Harley, mais ils n’étaient pas encore là. Il n’y avait personne pour le distraire de la faim qui le rendait fou.
Elle avait 23 ans, et ses baisers étaient doux comme une pluie d’été. Ils faisaient perdre la tête à un homme, l’attiraient dans un abîme, l’invitaient à se mettre en sueur et à agir en sauvage avec elle ; ils l’invitaient à lui donner le pire de lui. Et dans le cas de Rowdy, son pire côté pourrait être beaucoup plus qu’elle ne pourrait endurer.
Elle descendit du trottoir. Son jean taille basse n’arrivait pas à cacher l’ombre tentante de son nombril. Elle lui donnait des chaleurs en plein hiver. Mais ce n’était pas l’hiver, c’était l’été. Une chaude soirée d’été au Kentucky, et il s’en allait, encore.
Et cette fois, il savait sans l’ombre d’un doute qu’il aurait de la difficulté à partir. C’était sa dernière année loin de la maison, pensait-il. Chaque année, sans même la toucher, la prendre dans ses bras ou goûter ses baisers, elle lui faisait ressentir des choses auxquelles il ne s’attendait pas.
Sa poitrine se serra en pensant aux efforts qu’il allait devoir faire pour la quitter de nouveau.
— Tu es parti sans me dire au revoir. Elle s’arrêta à côté de la Harley, ses doux yeux gris le fixaient, douloureux. Je n’ai même pas eu l’occasion de te voir, cette fois.
Non, elle ne l’avait pas vu. Il était resté aussi loin que possible de la maison de son père et avait passé les six semaines dans son bateau amarré à la marina.
Une légère brise joua avec les longues boucles de ses cheveux brun doré et souleva ses vagues soyeuses qu’il rêvait d’enrouler autour de son corps. Seul, il avait rêvé d’elle pendant les interminables nuits passées sur son bateau. Il avait rêvé de la toucher, de l’embrasser, de glisser son corps sous le sien et de la prendre jusqu’à ce qu’ils soient tous les deux épuisés et incapables de respirer.
Les autres femmes n’existaient pas pour lui. Son stupide corps les rejetait. Il voulait Kelly.
Il avait la bouche qui salivait. Il pouvait sentir le besoin de la tirer contre lui, de l’envelopper de ses bras, de lui donner le meilleur de lui.
— Rowdy ?
Sa voix était pleine de l’espoir qui habite une jeune femme : ses rêves et toute la passion dont il connaissait le feu en elle.
— Tu n’aurais pas dû venir ici, Kelly.
Il soupira sans pouvoir résister à l’envie de la toucher, utilisant l’excuse de repousser une mèche de cheveux pour en savourer la douceur.
Il voulait vraiment les broyer dans ses mains, tirer son visage en arrière et la dévorer. Merde, il pourrait vraiment le faire. Elle le laisserait faire. Il le voyait dans ses yeux.
— Tu n’as même pas dit au revoir.
Ce n’était pas seulement de la douleur, il y avait de la colère.
— Si je t’avais dit au revoir, je ne serais peut-être pas parti, admit-il en soupirant.
Il était un homme. Il en savait plus. Kelly avait peut-être 23 ans, mais elle n’avait aucune satanée idée de ce dans quoi elle s’embarquait avec lui.
Il l’avait embrassée trois ans auparavant. Il l’avait poussée contre un tronc d’arbre et il avait pris ses lèvres comme la douce drogue qu’elles étaient. Il l’avait marquée parce qu’il ne pouvait pas se retenir. Il s’était assuré que personne ne serait assez stupide pour penser avoir Kelly. Et ses cousins allaient garantir qu’il en serait ainsi pendant son absence. Tandis qu’il achevait sa dernière année dans les Marines, il décidait ce qu’il ferait de Kelly.
— Tu aurais pu dire au revoir, murmura-t-elle encore.
— J’aurais pu me faire fusiller par mon propre père pour les choses que je t’aurais faites, si j’avais eu juste une petite chance.
Il voulut sourire, mais il était trop occupé à essayer de ne pas toucher les courbes douces de son derrière.
Elle le rendait fou. Mais, hé, c’était Kelly ; elle l’avait rendu fou pendant presque toute sa jeune vie, d’une manière ou d’une autre.
— Je serais venue sur le bateau…
Il mit un doigt sur ses lèvres, alors qu’il voulait y mettre ses lèvres à lui. Les prendre, les lécher, sentir sa bouche s’ouvrir pour lui comme elle l’avait fait ce soir-là au lac.
— Non, dit-il en secouant la tête. Tu es ici à présent.
Il savait qu’elle y serait. Il avait prié pour cela.
Il cessa de caresser ses lèvres et baissa la tête. Il ne l’embrassa pas, car il ne se faisait pas confiance pour retenir ses ardeurs, son désir. C’était impossible. Il avait un avion qui l’attendait, un travail à terminer et…
Ô Dieu miséricordieux, ayez pitié de lui. Sa tête tourna, ses lèvres touchèrent les siennes, et il fut perdu. Ses mains caressèrent les courbes de son cul, qu’il saisit. Il la souleva pour la serrer contre ses cuisses, sa faim effaçant tout bon jugement.
La tête inclinée, ses lèvres contre les siennes, il vit des étoiles lorsque le goût délicat de ses baisers explosa contre ses sens. Le sang commença à battre dans ses veines, quand il serra les cuisses. Il sentit sa verge durcir, et tout, sauf la saveur de Kelly, disparut sous la force de son désir.
Un pur plaisir bestial. C’était ce qu’elle était. Elle le faisait bander, le rendait primitif, elle lui donnait envie de lui montrer toutes les raisons pour lesquelles il n’aurait pas dû la toucher la première fois.
Mais elle était sienne. Sa femme. Sa douce saveur séduisante de paradis, et il ne pouvait rien faire d’autre que supplier pour en obtenir plus. Elle était sa drogue ; et que Dieu leur vienne en aide, il avait peur que cette dépendance finisse par les tuer tous les deux. Il savait de façon certaine que cela allait le rendre fou.
Des huées de voix masculines et rauques lui firent laisser ses lèvres pour arrêter son regard sur plusieurs hommes en service qui le dévisageaient avec envie.
« Fils de pute. »
Il était là, dans le sacré stationnement de l’aéroport, prêt à lui arracher ses vêtements.
Il baissa la tête, la regarda ouvrir les yeux et vit la passion qui assombrissait ses yeux quand elle l’observa fixement.
— Ne m’oublie pas, Rowdy, lui murmura-t-elle quand il l’éloigna de lui.
Mais il n’arrivait pas à la lâcher. Ses mains étreignirent ses hanches, et il colla son front contre le sien.
— T’oublier ? demanda-t-il doucement. Bébé, tu es présente dans tous mes rêves. Comment diable est-ce que je suis censé t’oublier ?
Et c’était nul. Il ne pouvait pas l’oublier, pas plus qu’il ne pouvait l’avoir. Douce, petite, vierge, elle n’avait aucune idée de ce dans quoi elle s’embarquait.
CHAPITRE 1
Un an plus tard
V oici donc ce qui était arrivé à ce troisième tee-shirt. Rowdy Mackay s’appuya contre le chambranle de la porte, inclina la tête et observa avec amusement Kelly s’affairer à chercher quelque chose dans le réfrigérateur.
Le long tee-shirt gris des Marines semblait avaler le corps mince de Kelly et descendait bien plus bas que ses cuisses. Des chaussettes d’un gris assorti au tee-shirt recouvraient ses petits pieds, et un pantalon de sport pendait de ses hanches.
« Pas le sien », pensa-t-il avec amusement.
Ce pantalon semblait bien appartenir à Kelly,

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