Miel & Piment
95 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

95 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description


Auxane d’Aumale, auteure de textes érotiques, est une jeune femme libérée, à l’esprit très ouvert.


Elle a l’ambition de vous ouvrir une nouvelle perspective de la littérature érotique et de votre sexualité !
Elle se définit elle-même comme « Semeuse de sensualité », et ça lui va si bien !


Un style simple et clair, sans grande envolée littéraire, ni métaphore ou allégorie. Un récit justement détaillé qui vous plonge directement au cœur de l’action et vous implique dans son atmosphère torride.


La particularité d’Auxane ? Plusieurs éléments de son propre vécu sexuel, qui subliment un réalisme étonnant ! Et pour le reste, le piment des fruits de son observation, de son imagination, et surtout de ses fantasmes !


Un parfait mélange de sensualité et d’érotisme pour vous émoustiller en vous invitant dans l’intimité sexuelle d’Auxane, au fil de ces 16 nouvelles érotiques de « Miel & Piment ».

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 187
EAN13 9791034808793
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Miel et Piment
Auxane D’Aumale Miel et Piment Couverture :Maïka Publié dans laCollection Indécente, Dirigée parEva Adams
©Evidence Editions2018
Vous désirez être informé de nos publications. Pour cela il vous suffit de nous adresser un courrier électronique à l’adresse suivante : Email :contact@evidence-editions.com Site internet :www.evidence-boutique.com
Avertissement
Texte réservé à un public majeur et averti
Plaisirs Exhibitionnistes Sonia est une invitation permanente à l’amour et au sexe. Du saut du lit, jusqu’au bout de la nuit, la jolie blonde « invite », avec son regard de feu et son attitude sexy, tous les hommes et toutes les femmes qui la croisent, qu’elle soit négligée en training, ou pimpante en tenue de soirée sophistiquée. C’est spécialement l’avis de Patrick, son mec du moment. Par cette chaude soirée d’été, ils sont invités à une soirée du boulot de Patrick, quelque part dans les Ardennes ; un peu plus de 200 kilomètres de route. Sonia veut faire plaisir à Patrick, et le rendre fier de la présenter à ses collègues. Et elle n’a pas fait dans la demi-mesure. Quand Patrick la voit sortir de la salle de bains, il n’a qu’une envie : lui faire l’amour, non-stop, jusqu’au petit matin. Sonia porte une jupe noire ultra-mini, avec de beaux stay-up en dentelle noire et des escarpins noirs très sexy. Pour le haut, Sonia a choisi un chemisier noir très spécial : une bande de soie part de chaque épaule et descend jusqu’à sa jupe. Le décolleté ainsi formé découvre une grande partie de sa poitrine nue dessous ainsi que son nombril orné d’un fin bijou argenté et rose. Dans le dos, le même principe : deux bandes de soie qui découvrent son dos jusqu’à la naissance de son sillon fessier. Les parties avant et arrière du « chemisier » sont uniquement reliées entre elles par une ne chaînette en argent de chaque côté à hauteur de la taille. Pour corser le cocktail déjà explosif, Sonia a dissimulé son regard de braise sous un loup de dentelle noire du plus bel effet. Lorsqu’il la voit, Patrick ne peut que lâcher un « Waouh ! » suivi d’un sifflement admiratif. Puis, sans aucun mot, il tend la main ouverte vers Sonia, qui comprend ce qu’il attend d’elle, sourit malicieusement, relève sa jupe et enlève son beau string en dentelle noire pour le donner à Patrick, qui le met en poche. Il s’approche de Sonia et 7atte son sexe d’une caresse légère et fugace, puis sa main s’en va explorer les fesses de la belle, pour constater qu’elle y a bien plongé le nouveau plug de belle dimension, en argent surmonté d’une pierre rose, qu’il venait de lui offrir. Il est temps de partir. Ils montent tous deux dans la puissante berline de Patrick et prennent la route. Dès qu’ils sont sur l’autoroute, Patrick pose une main sur la cuisse gainée de Sonia et commence à la
caresser, en remontant de plus en plus haut. Sonia pousse des petits gémissements de plaisir, et descend le dossier de son siège, pour mieux apprécier. La main de Patrick caresse maintenant, par petites touches légères, la corolle déjà humide du sexe nu de Sonia. La caresse se précise de plus en plus et vient se concentrer sur le clitoris. La respiration de Sonia se fait de plus en plus rapide, tout comme la voiture sur l’autoroute. Sonia halète, pousse de petits ronronnements et de profonds soupirs. De plus en plus excitée, et voulant retarder la vague de l’orgasme qui menace, Sonia retire la main de sa fourche d’amour, dégrafe le pantalon de Patrick, empoigne le sexe gon7é de désir de son chéri et empale sa jolie bouche dessus. Protant du moment, en gardant un œil sur la route, Patrick saisit dans sa poche la deuxième partie du nouveau plug de Sonia, qu’elle ne connaît pas : une télécommande qui active le plug à distance en provoquant un double va-et-vient langoureux du plug, en longueur et en épaisseur. Malgré la surprise de Sonia et la nouvelle menace de la vague de son orgasme, elle s’applique à continuer sa fellation divine. Surexcité par la situation et par la douceur de la bouche de la lle, il ne tarde pas à éjaculer intensément dans la bouche de Sonia qui, en minaudant comme une gourmande, récupère la semence virile dans sa gorge, sans en perdre la moindre goutte. Aussitôt après, elle reprend sa place et écarte de ses mains les deux pans de son chemisier pour caresser sa superbe poitrine nue et ses tétons dressés. La main de Patrick reprend aussitôt l’exploration du petit cocon de Sonia : il commence à la doigter délicatement à l’entrée de son sexe, revenant régulièrement titiller le clitoris de la belle, pour retourner pénétrer profondément le sexe trempé de désir de deux doigts plus insistants. Sonia a chaud et respire de plus en plus vite. Trop occupée à ses sensations et à la montée de l’orgasme, dont Patrick reconnaît les signaux de l’imminence, Sonia n’a pas remarqué que la voiture a ralenti pour emprunter une sortie menant vers une aire de repos, puis ralentit encore jusqu’à rouler au pas. C’est précisément à ce moment-là que l’orgasme la submerge, sous l’eet des doigts de son mec ainsi que du plug qui continue son animation magique, elle bouge comme une forcenée, crie comme un animal à l’agonie, la bouche encore pleine de sperme, se presse les seins à pleines mains. Un spectacle rare et extrêmement excitant, dont les routiers, depuis la cabine de leurs poids lourds garés pour le soir, ne perdent pas une miette, ébahis et excités du son et lumière qu’ils observent par la vitre latérale et le toit ouvrant de cette voiture qui remonte au pas toute la file. Cachés derrière le loup en dentelle, les yeux de Sonia ont à peine pu remarquer les regards lubriques et envieux de tous ces camionneurs, ce qui n’a fait qu’ajouter encore plus d’intensité à son orgasme. Après avoir dépassé le dernier camion, Patrick avance la voiture une cinquantaine de mètres plus loin, la gare, descend, vient chercher Sonia pantelante et ruisselante de tous les orices, l’attire vers une table de pique-nique à quelques mètres, la couche sur le dos, lui écarte les jambes d’autorité et enfourne d’un seul mouvement son gros membre de nouveau vaillant au plus profond du sexe de Sonia, qui reprend aussitôt ses cris et ses spasmes.
En quelques poussées, ils jouissent à l’unisson, fortement, et, à peine leur orgasme terminé, ils remontent prestement en voiture, pour éviter le contact direct de plusieurs camionneurs qui, émoustillés, s’étaient approchés du spectacle de ce couple en rut. Il ne reste à présent qu’une trentaine de kilomètres avant d’arriver à la soirée, distance que Sonia met à profit pour rectifier ce qu’il y a moyen de l’être dans son aspect extérieur. Cela aura été utile, pense Patrick, en recevant les compliments unanimes de tous ses collègues sur la beauté divine de Sonia, ainsi que sur son intense sensualité, sexy, mais classe, une touche de malice dans l’attitude, et un brin d’espièglerie dans le regard. S’ils savaient…
Les Inconnues Rouges Par souci de discrétion, j’ai pris un taxi pour me rendre à cet endroit. Sans doute aussi pour bien marquer la rupture par rapport à ma vie habituelle. Et me voilà sur le trottoir, avec ma grosse valise, face à cette entrée cochère. Derrière, j’aperçois le parking en gravillons avec deux voitures stationnées, et en arrière-plan, une bâtisse relativement quelconque, anonyme et discrète comme peut l’être une maison familiale. J’ai l’impression de rentrer de plein pied dans une nouvelle vie. De faire un gigantesque saut dans le vide. Ce sera une journée de grande première : donner rendez-vous à un homme dans un Love-Hôtel pour vivre des expériences sexuelles originales. Comment ça va se passer ? Est-ce que je serai à la hauteur ? Quelle sera sa réaction, à lui ? Le scénario que j’ai prévu pour cet après-midi est complètement inédit pour moi. Je vais successivement rentrer dans la peau de trois inconnues qui vont se déchaîner avec cet homme. J’ai tout préparé, jusque dans les moindres détails. Via internet, j’ai réservé deux chambres contiguës au dernier étage de ce Love-Hôtel. Les portes des deux chambres sont les seules sur ce dernier palier. Il y a une chambre « Rouge » et une chambre « Noire ». Les noms des chambres décrivent l’ambiance générale : chacune est intégralement décorée à la couleur du nom qu’elles portent. Les murs, le plafond, le sol, le mobilier, les tentures, la parure de lit, la déco, le moindre détail : tout est unicolore. La Rouge sera ma loge, mon vestiaire. La Noire sera celle de nos aventures. Je suis très agréablement surprise par ces chambres : elles sont bien décorées, elles sont très propres et il y règne une odeur très agréable. Je m’attendais à éprouver un haut-le-cœur en arrivant dans une espèce de lupanar glauque et délabré, ou pire, mais je dois reconnaître que c’est impeccable. Il y a quelques jours, j’ai envoyé à l’homme des instructions. Brèves, mais précises. Par la poste. Toujours par souci de discrétion. Rendez-vous le mardi 9 janvier à 14h00 à l’Hôtel La Maison des Couleurs, chambre « noire ». Votre dress code : tout en noir. Vous allez rencontrer plusieurs femmes. Il vous est formellement interdit de les toucher ou de leur parler. Elles par contre pourront vous toucher, et elles auront le plein contrôle sur le fil des événements. Laissez-les faire, ce sont des expertes. Si, à un moment donné, elles éprouvaient l’envie d’avoir un orgasme, n’intervenez jamais : elles le provoqueront d’elles-mêmes. Le temps de régler la location par une sorte de judas au rez-de-chaussée, je monte avec ma valise vers le « théâtre des opérations ».
Arrivée dans la chambre Rouge : je hisse ma valise sur le lit et je l’ouvre. Pour commencer, je me munis du haut-parleur Bluetooth, ainsi que des deux bouteilles de Pinot Noir et des verres pour aller installer tout cela dans la chambre Noire. J’en pro=te pour régler tous les éclairages au strict minimum, laissant la chambre dans une semi-pénombre : juste ce qu’il faut de lumière pour tout apercevoir, mais sans plus. Revenue dans la chambre Rouge, je sors le pc, le branche et je prépare mes playlists de musiques. Puis je m’attaque à la préparation de mon premier personnage : je vais prendre l’apparence d’une geisha contemporaine. Je commence par apposer des lentilles colorées sombres sur mes yeux. Obligatoire : mes yeux d’un bleu profond ne seraient pas très crédibles pour une Asiatique… Puis je passe au maquillage : j’appose un fard sombre pour creuser mes joues et faire saillir mes pommettes qui elles, sont poudrées dans une teinte pâle, presque blanche, comme le reste de mon visage. Je m’autorise même une petite fantaisie : une tâche de beauté sur la pommette gauche. Je soigne tout spécialement le grimage de mon regard, dont je fais des yeux bridés. Puis vient le tour d’un rouge à lèvres rouge rubis très brillant. Un petit coup d’œil au résultat me confirme que je suis dans le bon. Ensuite, j’en=le les vêtements : une robe longue, fourreau à col Mao, en soie rouge brillante, sans manches, avec de longs gants de soie rouge assortie. La robe longue est échancrée sur les deux côtés depuis le bas jusqu’au-dessus de la taille ; donc aucun sous-vêtement à prévoir dessous. Ça tombe bien, j’adore cette sensation de nudité sous une robe. Des stay-ups rouges et des sandales rouges à très hauts talons. La touche =nale : une perruque de cheveux noir jais mi-long, coiée au carré, avec une frange longue et droite au ras de mes yeux : la parfaite asiatique ! Finalement, les accessoires : un éventail, un fume-cigarette et une pochette recelant quelques trésors, le tout assorti au reste de ma tenue. Je suis prête ! Je contemple mon reet dans le miroir : je sursaute en y voyant une étrangère ; je ne me reconnais même pas moi-même. J’entends un bruit de pas dans l’escalier et la porte d’à côté s’ouvrir et se refermer : mon partenaire de jeux est arrivé. Dernier contrôle à ma tenue : parfait ! Je lance la musique « Fumerie d’Opium » sur mon pc. Je quitte la chambre Rouge et j’ouvre la porte de l’autre chambre. Lorsque j’entre dans la chambre Noire, je ressens de nouveau cette sensation de grand saut dans le vide. L’homme est là, debout, face à la fenêtre, il me tourne le dos. J’ouvre mon éventail et le place devant mon visage, au ras de mes yeux. Il se retourne et me scrute. Je vois son regard impressionné d’être face à cette geisha inconnue et très excitante. Pas un mot échangé. L’atmosphère est lourde. La musique lancinante et enivrante. Je lui fais signe d’un doigt vers le sol pour lui indiquer où il doit se placer : il se met en place, debout, à deux mètres d’un fauteuil bas dans lequel je m’assieds. Je pose ma pochette sur le guéridon juste à côté du fauteuil et je le regarde =xement par-dessus mon éventail, en silence, pendant deux à trois minutes, en tirant de longues bouées de mon fume-cigarette,
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents