Non, pas dans la bouche !
76 pages
Français

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Non, pas dans la bouche ! , livre ebook

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Description

Le docteur Alexandre Broussier est un célèbre gynécologue parisien. Après une visite qui ne se déroule pas comme elle l'avait imaginée, Morgane se retrouve embarquée malgré elle dans une camionnette. Direction une drôle de clinique en Suisse !

Le docteur Broussier y fait subir à ses patients différents traitements peu baroques, mais toujours excitants...

Morgane saura-t'elle convaincre ses partenaires lubriques hypnotisés de sexe ? Oh non je vous en prie, pas dans la bouche !


Godefroy de La Mettrie réinvente le roman de gare à l’heure du numérique. Des récits coquins et débridés qui se savourent comme un bonbon acidulé.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 octobre 2014
Nombre de lectures 1 235
EAN13 9782919071463
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

:::::::::
Non, Pas dans la bouche !

Godfroy de La Mettrie
:::::::::



© Les érotiques, 2014
Chapitre I

Alexandre passe le combiné d'une oreille à l'autre. Vingt minutes au téléphone... déjà ! En quatre communications. Sans évoquer les appels à l'interphone. Une demi-douzaine, au bas mot. Un véritable standard téléphonique, ce toubib ! Bien sûr, quand on est PDG d'une des plus célèbres cliniques de Neuilly, on ne chôme pas. Mais alors, pourquoi m'a-t-il invitée à venir ici en prétendant qu'on pourrait profiter de l'intimité de son bureau ?
Il me fait signe qu'il en a plus qu'assez, la main gauche coupant l'air juste au-dessus de sa tête. Pas vraiment la mine ni le comportement de quelqu'un qui en a ras-le-bol ! Monsieur converse, questionne, explique, analyse, diagnostique à distance, prescrit le traitement idéal, propose un rendez-vous ultérieur...
Et je commence à trouver le temps long.
Si seulement il ne m'avait pas embrassée et caressée à m'en donner des fourmis rouges dans le creux des reins ! J'en ai le bas-ventre humide d'un désir à peine entamé, d'un plaisir tout juste effleuré.
« Au revoir, madame Claudiot ! » conclut-il en raccrochant le combiné. Un sourire malicieux s'allume automatiquement dans son regard et ses yeux pétillent d'un désir lubrique qui me plaît.
Hip, hip, hip, hourra !

Je m'enflamme. Une boule de feu me roule dans le fond des entrailles. À nouveau, ça frissonne en haut de mes cuisses, au beau milieu de ma toison féminine, dans la chaleur moite de mes replis sexuels. Une brise coquine, tout intérieure, me stimule et m'enivre.
Et ce satané téléphone qui se manifeste encore !
« Merde ! » râle le séduisant quadragénaire aux tempes déjà grisonnantes et au regard clair, presque transparent, d'un playboy de magazine.
N'empêche qu'il décroche.
Et la tribu de fourmis rouges continue de progresser dans mon intimité, ravageant toutes mes zones érogènes avec une impudeur fantastique.
Morgane, il faut que tu fasses quelque chose !
Docteur Alexandre Broussier, je vous en prie... coupez ce fil qui vous relie au monde extérieur et accordez-moi quelques minutes de votre vie trépidante ! Abandonnez votre siège pontifical un instant... pour m'enlacer et m'aimer. Après, lorsque vous m'aurez offert le frisson sublime, la fête orgasmique, je vous promets de disparaître à tout jamais pour vous laisser répondre à vos patientes, ces fanatiques du coup de fil.
Docteur Alexandre Broussier, redevenez « tu » juste le temps de me faire plaisir !

Tandis que ça fourmille toujours sous la soie légère de ma robe, je rumine ma colère et j'accepte de moins en moins le rôle de la pauvre fille contrainte d'attendre que le beau mâle termine de s'occuper d'autres femmes, lointaines, mais de toute évidence plus importantes. Une électricité quasi désagréable m'attise qui, de voluptueuse, devient orageuse. Je me raidis.
Alexandre cause... cause... cause.
Soudain, en réalisant que j'ai les fesses appuyées contre le bord de la table de gynécologie, je formule une pensée assez coquine qui, évoluant rapidement, devient carrément perverse ! Du coup, ça ne fourmille plus entre mes replis intimes : ça bouillonne !
« Évidemment, avec un frottis, nous pourrions être mieux renseignés », explique le docteur Broussier en s'éternisant sur un cas apparemment banal.
Un frottis !
Au bas du mont de Vénus, ça ne bouillonne même plus... ça explose carrément ! Dès lors, je m'abandonne à ma fantaisie lubrique. Je me hisse sur la table gainée de cuir marron et je m'y allonge à mon aise, comme pour subir un examen routinier. J'installe mes jambes sur les supports adéquats et je les écarte un peu, ramenant le bord inférieur de ma robe jusqu'à la taille.

Trop absorbé par sa conversation téléphonique, le toubib ne réagit pas aussitôt. Pourtant, il me regarde faire et il est vraiment aux premières loges pour pouvoir admirer mon anatomie féminine qu'un minuscule triangle de nylon protège encore.
Ivre de désir, je sépare davantage les cuisses. Les attaches de mon porte-jarretelles tirent sur mes bas qui moulent mieux mes jambes. Puis, provocante et perverse, je passe les doigts de la main droite sous le tissu caressant de mon mini-slip. Et je me touche, enfonçant le bout du majeur entre mes replis sexuels pour taquiner le bouton féminin qui s'érige par spasmes.
Juste en face de la table de gynécologie, vautré sur son siège de PDG heureux, le toubib écarquille les yeux comme un voyeur presque complètement comblé pour la toute première fois de son existence de mateur acharné, assez frustré d'habitude. Mais, malgré l'émotion qui le surprend, il n'interrompt pas sa consultation par téléphone.
Agacée par cette passivité frisant la goujaterie la plus malsaine, j'arrache mon cache-sexe d'un mouvement brusque. Puis, je reste un instant immobile, les cuisses ouvertes et le pubis frémissant.
Alexandre Broussier fronce les sourcils.
Dans le silence du cabinet médical, on n'entend plus que le bourdonnement de l'interlocutrice qui, pendant quelques minutes, s'offre un monologue inutile, son toubib préféré n'envoyant pas l'écho indispensable.
Le docteur redevient homme.
Ravie de sensibiliser enfin mon amant, je plonge le bout de mes ongles entre mes boucles pubiennes et je gratte doucement mon épiderme intime, jusqu'à sentir le bourgeon clitoridien s'enfler davantage sous mes phalanges. Le mont de Vénus devient un volcan en activité et la lave bouillonne sous ma végétation.
« Je vous suggère de passer à la clinique dès que vous le pourrez, Madame ! » tente vainement Alexandre Broussier. À l'autre bout du fil, on ne se contente apparemment pas de cette proposition puisque le bourdonnement nasillard se poursuit toujours.

Sous mon corsage, mes seins nus érigent des pointes à déchirer la soie fragile qui, délicatement transparente, laisse entrevoir les pastilles un peu plus sombres de mes aréoles. Un vent intérieur me taquine plus précisément du côté des hanches et de la chute des reins, faisant couler une émotion délicieuse le long de mon épine dorsale. Je me cambre discrètement. Ma motte pubienne frémit. Le désir devient carrément insupportable. Impudique, je glisse l'autre main au bas de mon abdomen et, du bout des doigts, je sépare les lèvres de mon vagin pour m'exhiber davantage.
Le désir enivre.
Cette fois, Alexandre Broussier ne tient plus en place. Il a beau être habitué à voir ses clientes lui montrer tous les secrets de leur intimité sans pour autant en être excité, la mienne ne lui fait pas le même effet. Se levant d'un bond, il jette à sa correspondante toujours aussi volubile :
« Excusez-moi, Madame, je vais être contraint d'interrompre notre conversation : on me réclame d'urgence au bloc opératoire ! »
L'extrémité de mes doigts caresse le velours humide et tiède de l'orée de ma vulve. Je n'ose pas m'entreprendre plus particulièrement. Après tout, je n'ai eu l'idée de cette provocation que pour récupérer mon amant. Oui, mais voilà... la fièvre me pousserait bien à faire des choses coquines ou carrément obscènes. Qu'importe ! Il n'y a vraiment pas de mal à se faire du bien.

Le toubib raccroche. Puis, il décroche aussitôt et pose le combiné sur son bureau : ça sonnera « occupé » et personne ne le dérangera.
Soupirs.

***

« Tu as un sacré toupet, Morgane ! » lance-t-il en faisant le tour de son superbe bureau en bois laqué et acier pour venir se planter devant le véritable engin de torture qu'on appelle une table d'auscultation gynécologique. Sous l'alpaga de son pantalon au pli permanent, ça bouge dangereusement. Au point de lui dessiner une bosse encombrante au niveau de la braguette.
Je continue de me toucher le sexe, en fourrant l'extrémité de mes deux majeurs entre les replis qui suintent une sève extatique dégoulinant à peine le long de ma raie fessière. La température grimpe.
L'excitation d'Alexandre... idem !
« Sacré toupet ! » souffle-t-il en admirant ma gorge intime. Il fait un pas entre les supports métalliques sur lesquels reposent mes jambes. Puis, tendre et presque amoureux, il pose les mains sur mes genoux et il me caresse en une promenade digitale coulant lentement sur mes cuisses qu'une douce impression fait frissonner.
Le nylon de mes bas crisse sous ses phalanges.
J'en récupère une sensation supplémentaire. Une sorte de décharge électrique qui court entre mes cuisses et secoue mes pétales fragiles.
« Alexandre ! » murmuré-je, langoureuse et offerte. Ai-je déjà eu envie de faire l'amour avec une telle intensité ? Je ne m'en souviens plus, ou je ne veux pas m'en souvenir. Le résultat est le même : je me sens tout à coup redevenue pucelle à sa première expérience.

L'instant est magique.

Alexandre se penche sur moi pour m'embrasser le pubis. Sa bouche effleure ma peau juste sous la ceinture en dentelle de mon porte-jarretelles.
Je cambre les reins, soulevant à peine ma motte pubienne pour recevoir le baiser comme un hommage sacré. Tout s'enflamme en moi. Si l'enfer est aussi voluptueux, je veux bien y terminer mon éternité.
« Un si joli toupet ! » commente confidentiellement mon compagnon en dessinant d'étranges symboles sous les boucles fragiles de ma toison sexuelle. Puis, ses lèvres reviennent entre le haut de mes cuisses et l'extrémité de sa langue, plus pointue qu'une aiguille, me déchire le sexe et m'attise le bourgeon clitoridien.
Une vague gigantesque s'abat contre mon rocher secret. Un soleil use ses rayons sur les ondes voluptueuses d'une mer de sang qui palpite au fond de mes entrailles. Ma brise marine a le parfum des bonnes choses.
« Aime-moi ! » soupiré-je d'un ton guimauve tandis que mon amant continue de jouer les baisers incendiaires au bas de ma colline vénusienne.
D'un geste prudent, il sépare davantage les bras métalliques qui supportent mes jambes. Devenue soudain plus épaisse et plus longue, sa langue me fouille avec précision, stimulant les parois fragiles de mon fourreau vaginal et usant la boule enflammée de mon clitoris.
« Je t'en prie, Ale

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