Perfect Blood Dolls
141 pages
Français

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Description



"Le sang bat dans mes tempes, mon pouls s’emballe et la mort m’encercle de ses chaînes..."




tadam.tadam.tadam....



Leave n’a jamais eu une vie facile, mais elle pensait qu’en quittant l’enfer familial, elle pourrait enfin connaître le bonheur.



Une simple nuit sur un campus va changer son monde... Une seule et unique soirée va tout bouleverser et transformer irrémédiablement qui elle est.



Falcon est un agent du FBI, il est fou de Leave, mais il pensait qu’il n’avait rien à lui offrir jusqu’à son enlèvement.


Il va écumer le sol Canadien, parcourir toutes les étendues sauvages et citadines, fouler le moindre centimètre carré pouvant l'avoir avalée...Avant d'enfin la retrouver en Russie.



Des mois emprisonnée dans une cave, battue, violée, Leave sera la proie des ombres.


Elle va devoir se battre pour remonter la pente, sortir de son chaos intérieur, des ténèbres qui la guettent et Falcon sera prêt à tout pour la sauver...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 janvier 2023
Nombre de lectures 3
EAN13 9782494619081
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Faustine Teisseire M.G
 
 
 
 
 
PERFECT
Blood Dolls
Tome 3
© 2023. © Faustine Teisseire M.G, Éditions Encre de Lune.  
Tous droits réservés .
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelques procédés que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
    
Crédit photo : © adobestock
 
ISBN 978-2-494619-08-1
Éditions Encre de Lune, 21, rue Gimbert, 35580 Guignen
Courriel : editionsencredelune@gmail.com site internet : www.https://editionsencredelun.wixsite.com/website-1
 
Cet ouvrage est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des institutions existantes ou ayant existé serait totalement fortuite.
 
 

 
 
Ils ont la froideur du diable…
Il faut connaître son ennemi autant que sa propre mère.
Affronter ses peurs, sans qu’on puisse les déceler.
Garder la dragée haute, même quand tout semble être arrivé à son paroxysme.
J’aimerais réécrire mon histoire sans cette noirceur et ce sang.
Sourire, vibrer, être exaltée, même quand il n’y a plus aucune étincelle de lumière qui arrive jusqu’à moi.
Aidez-moi   !
 
 
Prologue

18 septembre 2017, campus de Penn, Philadelphie 10 °C
23 heures
Leave Marquez
 
C’est étrange, mais je n’aurais jamais pu croire que je me retrouverai dans une soirée comme celle-ci. Je n’aime pas être entourée de monde, surtout d’inconnus et ici à part Sloan, je ne connais personne. La maison est sur deux étages et ça fourmille dans tous les coins. Je crois apercevoir Tate Shaw, un gars qui suit le même cursus que moi, passer avec une brunette qui semble défoncée. J’ai l’impression d’être une extraterrestre parmi eux. Trop sérieuse pour mes vingt-deux ans et trop réfléchie pour me laisser porter par l’ambiance des fêtes universitaires.
Sloan me tire par le bras pour m’entraîner vers le bar qui a été placé à droite d’une statue. Cette dernière est placée en plein milieu d’un grand salon. Une sensation déstabilisante me glace le sang en la regardant. D’ailleurs, depuis que nous avons posé un pied dans cette baraque, j’ai l’impression d’être observée à mon insu. Ce sentiment glaçant tout mon être.
— Tu as vu ça   ? me demande Sloan en lorgnant d’un mauvais œil la statue.
Elle représente une femme habillée en aristocrate russe, ses traits sont fins et les détails sont d’un réalisme impressionnant, comme si elle était vivante. Entre la courbure de ses pommettes, ses longs cils qui semble vibrer au moindre courant d’air, l’aspérité de ses traits paraissent réels, rien qu’à sa vue. Elle est assez surprenante de par sa grandeur, mais aussi dans l’expression de son visage. Elle a l’air de planer et en même temps, elle affiche un visage si triste et affolé que je me demande comment on a pu créer une œuvre si étrange et reproduire autant d’émotions à la fois. Elle paraît comme pétrifiée dans le marbre et tout en cherchant à communiquer. Mon cœur s’affole sans que j’en comprenne la raison, rien qu’à sa vue, j’éprouve une certaine gêne.
Mal à l’aise, je descends le verre qu’un homme habillé en costume me tend, sans chercher à savoir ce que c’est.
— Pour ne pas la voir, il faudrait être aveugle   ! On doit rester combien de temps pour dire qu’on est dans le coup   ? grimacé-je en répondant à Sloan.
— Pas très longtemps, je dois juste voir Greason Glass et Fergie Habott, ils veulent me présenter à leur sororité.
 
Je ne comprendrais jamais cet engouement à vouloir faire partie d’une sororité. Je m’étonne même qu’elle le veuille.
 
— Ne me regarde pas comme ça   ! Sincèrement, je suis là que pour faire plaisir à Fergie, c’est la seule de mon groupe de théâtre qui a été sympa avec moi. Les autres m’ignorent, même quand on est sur scène. Je crois d’ailleurs que je vais me retirer. Je ne sais même pas pourquoi, je me suis inscrite.
— En même temps, je ne sais pas comment tu fais pour monter sur scène. Je crois que je perdrais tous mes moyens devant une salle blindée de monde. Ah   ! Ça marche en fait, le fait d’imaginer les gens tout nus pour éviter d’être trop stressé   ?
— Pas du tout   ! J’ai explosé de rire et je n’arrivais pas à réciter mon texte. Du coup, Pierson m’a viré du cours et m’a mise aux costumes pour la prochaine pièce. Je crois qu’il ne m’aime pas lui non plus.
— Ce n’est pas peut-être parce qu’il t’a entendue quand tu as dit que son nez ressemblait à une patate et que le bossu de notre dame avec plus de sex-appeal   ? Ou bien quand tu as dénigré sa dernière mise en scène… Ou encore quand tu as oublié ta réplique et que tu t’es pris les pieds dans un élément du décor   ? Ou alors…
— C’est bon, je pense que j’ai saisi l’idée, le théâtre n’est pas fait pour moi, mais je voulais vraiment m’imprégner de l’université, découvrir de nouvelles choses et trouver ma place.
— Tu n’as pas besoin de ça pour y arriver, tu dois juste rester toi-même. Et dire à Fergie que tu feras tache dans une sororité   !
— Ben merci beaucoup, oh prêtresse de la sagesse   ! ironise-t-elle en grimaçant.
— De rien   ! On peut y aller maintenant   ? Tu enverras un message à Fergie comme quoi finalement, tu ne sens pas l’âme d’une fille de joie.
— Elle ne fait pas partie d’un réseau de prostitution, Leave   ! s’agace-t-elle.
— Ouais, ben va dire ça, aux mecs qui bourdonnent autour de la maison des Cap Mu. Ils sont tous là à traîner, leurs zézettes à l’air pointant vers le sud comme la flèche d’une boussole.
— Tu sais que parler de l’anatomie des hommes avec toi, me donne singulièrement envie de partir dans l’autre sens   ?
— Mais ma chérie, le contraire serait inquiétant   ! répliqué-je, alors qu’une déferlante de frissons parcourt mon échine.
Fergie nous aperçoit et nous rejoint. Cette fille est vraiment sublime, rousse tout en jambes, longue et fine, l’air très délicat, mais pour l’avoir vu remettre à sa place son copain plusieurs fois, ce n’est qu’une illusion. Dans une robe en dentelle blanche, ornée de fil d’or, elle semble hors du temps.
Sloan discute quelques minutes avec elle, puis s’éclipse pour aller aux toilettes.
— Tu veux un verre   ? me propose Fergie.
 
Elle me tend un gobelet avec un liquide transparent que je prends sans hésiter. À l’odeur il doit y avoir quatre-vingt-dix-neuf pour cents. J’avale mon verre en grimaçant et le pose sur une table. Fergie me sourit doucement et m’indique les fleurs représentées sur les murs.
 
— Ce sont des sabots-de-Vénus, on les appelle aussi souliers de Notre-Dame ou… Sabot-de-la-vierge. C’est une variété d’orchidées qui développe des fleurs Aphrodite.
Super, j’ai droit à un exposé sur la botanique maintenant   ! J’ai hâte que Sloan revienne du petit coin, je déteste Fergie   ! Elle a beaucoup de cours en commun avec moi et je ne peux donc pas l’éviter d’habitude, mais j’ai fait la bêtise d’accepter avec Sloan de venir à cette fête d’étudiants. Son air supérieur me donne de l’urticaire et sa manière de s’habiller comme si elle assistait à un Gala ou à un dîner spectacle me file toujours l’impression d’être une souillon à ses côtés.
— Les médecins amérindiens s’en servaient comme antidépresseurs… Elle a des vertus calmantes aussi pour les douleurs et fait baisser la fièvre. Tu ne la trouves pas jolie   ?
 
Où se trouve la sortie déjà   ? Je commence à avoir mal au crâne et au milieu de cette foule de fêtards j’ai brusquement chaud.
 
— Si, si elle est belle, mais je suis désolée… Il faudrait que je prenne l’air.
 
Elle prend mon verre et me ressert une louche d’alcool.
Je secoue la tête, encore un verre et Sloan n’aura pas d’autre choix que de me porter pour rentrer.
 
— Ne t’inquiète pas Leave, si jamais toi et Sloan n’êtes pas en état de partir, il y a des chambres disponibles.
— Non, écoute, je vais aller trouver Leave.
Elle pince ses lèvres et place le bord du gobelet à la lisière de mes lèvres. Je cherche à repousser le gobelet d’un revers de main et à reculer, mais un grand corps ferme derrière moi me bloque. J’effectue un pas sur le côté, mais avant que je comprenne il me maintient par les épaules et les bras.
— Leave, je te présente Eddie Hartley, me présente-t-elle comme si tout était normal.
J’essaie de me soustraire et de me retourner vers lui pour l’envoyer sur les roses, mais ses mains resserrent leurs prises sur moi, ses doigts s’enfoncent dans ma chair, me faisant lâcher un cri de douleur. J’essaie de me soustraire, mais il me serre encore plus fort et une nouvelle plainte s’échappe de la lisière de mes lèvres. J’ai la tête qui tourne et un goût de bile remonte le long de ma trachée. Tout tourne et le monde paraît un peu flou, je regarde autour de moi pour demander de l’aide, mais je vois certains me regarder en riant, tandis que d’autres semblent n’en avoir rien à faire. Je hurle, cependant personne n’intervient.
— Il me la faut Fergie. Je suis certain qu’elle pourrait intéresser du monde, dit-il sans se soucier de mes tentatives pour m’éloigner.
— Tu es sûr   ? En fait, elle ne faisait pas partie de la liste Hartley. En tout cas pas de celle qui nous intéresse ce soir.
— De quoi vous parlez   ? Tu ne pourrais pas dire à ton pote de me lâcher   ! crié-je alors que mon corps commence à s’engourdir.
— Eh bien, on peut l’envisager autrement. Regarde son visage, nos clients en Russie pourraient l’avoir plus tard. Ils ne sauront même pas qu’on a joué avec elle avant de la leur refourguer.
Je finis par m’appuyer contre lui, car mon corps s’affaisse de plus en plus. J’ai affreusement chaud, je sens des gouttes de sueur dévaler sur mon front et mes tempes. Je veux leur dire de prévenir Sloan que je ne me sens pas bien et que je ne comprends rien de leur conversation, mais j’ai la bou

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