Porno & Révisions - Jour 3 , livre ebook

icon

13

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2018

Écrit par

Publié par

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

13

pages

icon

Français

icon

Ebook

2018

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Melyssa est en terminale, tout juste 18 ans, elle est très jolie et le sait ! C'est l'année du bac, alors pas de temps à perdre sur les révisions.Son programme de révision est très chargé, et c'est la dernière ligne droite, mais dehors il fait tellement beau qu'elle n'arrive pas à ouvrir le moindre livre, à écrire la moindre ligne...Son esprit divague, elle traîne alors sur internet, elle a de plus en plus chaud, elle va donc sur youporn regarder quelques vidéos... cela l’excite terriblement, en regardant l'une d'entre elle, cela lui donne une idée :Et si elle appelait quelqu'un pour l'aider à « réviser » ?
Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

02 avril 2018

Nombre de lectures

183

EAN13

1230002274010

Langue

Français

Porno & Révisions – Jour 2
Pauline Costa
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ce n’était décemment pas un temps à ouvrir un cahier. La canicule sévissait depuis plusieurs jours à Paris et la ville marinait dans une touffeur écrasante. La température dans l’appartement frôlait l’indécence et Melyssa avait beau se morigéner que c’était la dernière ligne droite avant le bac et que c’était maintenant ou jamais qu’il fallait mettre le coup de collier final, elle n’arrivait à rien. À rien, hormis à lambiner. Depuis qu’elle était levée, ses activités s’étaient limitées à se couler du lit au canapé puis du canapé au lit sans aucune conviction. La solitude qui baignait le grand appartement familial n’était pas non plus d’une grande aide à sa volonté. En l’absence de papa et maman, partis en province voir leur fille aînée, la jeune femme se faisait volontiers victime consentante de la paresse que la chaleur distillait en elle.  
 
Il faudrait bien qu’elle s’y mette pourtant. Mais plus tard. Toujours plus tard. Allez, dans quinze minutes… Mais un regard vers la pile de livres et de cahiers qui l’attendaient suffisait à ébranler sa détermination. Hmmm, bon… Disons dans trente. Quand le podcast qu’elle suivait se terminerait.  
Évidemment, quand le podcast en question arrivait à son terme, elle en relançait aussitôt un autre. Le dernier cette fois, promis .  
 
De longues heures avaient filé ainsi, jusqu’à ce que le désœuvrement réveille en elle d’autres vices. Elle en ignorait les raisons, mais la chaleur la plongeait toujours dans un état secondaire, fait d’énervement et de tension sexuelle latente. Elle avait commencé à se toucher presque sans y penser pour se soulager, mais la sensualité de ces caresses solitaires avaient attisé les feux dévorants de sa luxure au lieu de les apaiser. La journée l’avait vue se séparer de son haut pour respirer plus à loisir, puis c’était le bas qui avait volé pour que sa main puisse avoir un accès plus direct à son sexe incandescent.
En culotte au-dessus de ses draps, Melyssa jouait avec sa féminité en ayant un œil distrait pour le youtuber qui occupait l’écran de son ordinateur. Ses doigts délicats aux ongles mauves vernis effleuraient et caressaient sans faiblir, mais sans parvenir à faire tomber la tension qui la tendait. Son sexe restait cette bouche vorace, insatiable, qui lui faisait savoir par les fourmillements qu’il envoyait dans son bas-ventre qu’il lui fallait plus, beaucoup plus que les pauvres doigts qu’elle lui donnait pour calmer sa faim. Ce dont Melyssa avait besoin, ce dont elle mourrait d’envie, c’était d’être prise. Elle savait déjà que ce ne serait qu’à cette seule condition que sa libido harcelante lui ficherait la paix. Tous les soulagements qu’elle pourrait éprouver d’ici là ne seraient que temporaires et dérisoires. Mais comment faire ? Ses plans culs étaient dans la même situation qu’elle : avec des révisions à gérer. Et pour son malheur, ils étaient des élèves bien plus sérieux qu’elle ne le serait jamais -et étroitement surveillés par les despotes qui leur servaient de parents. Aucun salut ne viendrait d’eux.
Elle n’y tint plus. Puisqu’elle n’avait personne sous la main, il ne lui restait plus qu’à se tourner vers le porno pour tenter d’arracher à son ventre la lave alanguie qui le retournait. Ses doigts volèrent sur le clavier.

Voir icon more
Alternate Text