Sur le fil du rasoir

Ba Tortuga, Jodi Payne, Lou-Rose Réni

Description

Les lames de rasoir laissées par un meurtrier continuent de rappeler à Sam et Thomas James, l’homme qu’ils ont perdu par la violence... dont le tueur est toujours en liberté et semble les observer constamment, attendant son heure.

Pendant ce temps, leur relation soigneusement construite vacille également sur le fil du rasoir. Les efforts de Sam pour être le genre de soumis à plein temps qu’il pense que Thomas veut échouent lamentablement, et Thomas doit accepter le fait que Sam est unique et que les besoins de son amant ne se prêtent pas au style de vie BDSM typique à protocole élevé. Ils doivent faire face à la jalousie, à la confusion, aux disputes et au stress, et lorsque la communication commence à se rompre, ils s’efforcent de concilier leurs énormes différences et d’apprendre ce que cela signifie d’être eux.

Un malentendu émotionnel pourrait être la goutte d’eau qui fait déborder le vase – ou l’occasion que le tueur attendait pour faire sortir Sam de la vie de Thomas une bonne fois pour toutes.

Note à nos lecteurs : Chacun des trois livres de la série Le cowboy et le Dom a une fin romantique. Cependant, l’élément de suspense laissera les lecteurs sur un cliffhanger après le premier et le deuxième tomes, pour trouver une conclusion dans le troisième.

Sujets

• Romance
• Romance érotique
• BD Erotique
• Toute la romance
• Littérature
• Fiction
• Érotisme
• Littérature et sexualité
• Gay
• Adulte
• Erotica

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 09 décembre 2021
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782384400089
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
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Sur le fil du rasoir
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2020 Jodi Payne & B.A. Tortuga
Titre original : Razor’s edge
© 2020 Jodi Payne & B.A. Tortuga
Traduit de l’anglais par Lou-Rose Léni
Relecture et correction par DD(L)NA
 
Conception graphique : © AJ Corza – http://www.seeingstatic.com
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-008-9
Première édition française : décembre 2021
Première édition : janvier 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
À propos des Auteurs
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour nos femmes.
 
Sur le fil
Du rasoir
Le cowboy et le Dom #2
 

 
Jodi Payne
B.A. Tortuga
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
— Tu veux que je te ramène chez toi, petit Sammy ?
Angel avait l’air fatigué et un peu grincheux.
Sam comprenait. Il était quatre heures du matin, et personne n’aimait ce moment, celui de se lever ou de quitter le travail.
— Tu vas dans cette direction ? Vers chez Thomas, je veux dire.
Le grand homme le regarda lentement, ses doigts peignant sa barbe.
— Chez Thomas ? À cette heure-ci ?
— Oui, Monsieur. Nous avons nettoyé la maison de James. Il était temps.
L’appartement du défunt frère de Sam attendait depuis trop longtemps. Ils l’avaient nettoyé, puis il avait emménagé avec Thomas. Se glisser dans le lit avec son amant était incroyable. Beaucoup de choses qu’il apprenait ces jours-ci étaient plutôt étonnantes. Bon sang, il pouvait sentir Thomas près de lui, sentir la douce piqûre des griffures de son Dom sur ses épaules. C’était la preuve qu’ils n’étaient pas seuls, ni l’un ni l’autre.
— Quoi, vraiment ? Thomas était vraiment prêt pour ça ? Si tu as besoin d’un endroit où rester, j’ai une chambre supplémentaire.
— C’est gentil. Sérieusement. Mais tout va bien.
Oh, peut-être que c’était censé être un secret. Thomas avait dit que c’était important pour lui de laisser les choses là où elles devaient être. Mon Dieu, il avait besoin de garder sa putain de bouche fermée.
— Je pense que je vais aller prendre un petit-déjeuner, lire un peu, mais merci.
— Tais-toi, Sammy. Ce n’est pas comme si je ne savais pas qu’il est ton maître. Thomas et toi, c’est un truc romantique maintenant ? C’est censé être un grand secret parce qu’il sort d’une relation avec James ? Ne sois pas stupide. Je vais te ramener.
— Merci. J’apprécie.
Il ne savait pas si c’était un secret, s’il était un secret. Il ne l’avait même pas envisagé. Il avait été tellement emballé, tellement fier d’être avec Thomas, qu’il n’avait pas réfléchi.
D’une certaine manière, il serait toujours un redneck 1 .
— Je vais te dire, c’est une bonne chose que tu me l’aies dit, parce que j’étais sur le point de faire un geste vers toi. Sans mentir. Je laisse à Thomas le soin d’avoir deux frères O’Reilly. La petite merde.
Angel le conduisit jusqu’à la grosse Harley.
— On dirait qu’il y a quelque chose chez lui, oui.
Sur le point de faire un geste vers lui ? Coucher avec Angel, ce serait comme coucher avec son grand frère, Bowie. Ils étaient pareils, tous les deux, énormes. Angel était un bon ami de Thomas et Sam lui confirait sa vie, mais l’idée de… W aouh. Non.
Il laisserait Thomas le prendre dans tous les sens possibles. L’idée de faire cela avec quelqu’un d’autre lui fit dresser les poils du cul.
— Ça ne semble pas très juste.
Angel monta et lui tendit la main, avec un grand sourire.
— Au moins, je peux toujours te faire monter, salope.
— Absolument. Et tu es en haut de ma liste pour me réparer quand je suis cassé.
— Si Thomas te casse, je lui casse la tête.
Angel le regarda en face.
— Je ne plaisante pas.
Ils s’engagèrent dans les rues de la ville, bien trop lumineuses pour l’heure la plus sombre de la matinée, et sinistrement désertes aussi. Angel ne sembla pas se soucier des feux de signalisation, des limites de vitesse ou de tout ce qui pouvait être considéré comme le respect du Code de la route. Il aimait la montée d’adrénaline, la façon dont Angel conduisait. Cela lui donnait envie d’apprendre à conduire une moto.
Thomas vivait dans une rue plus résidentielle, et Angel avait un peu réduit la vitesse pour que la Harley gronde plutôt qu’elle rugisse, mais Sam était toujours certain qu’on pouvait les entendre à trois pâtés de maisons.
— Tu vas bien ? Tu veux que je te raccompagne ?
— Thomas sera profondément endormi, je parie. Je ne voudrais pas le réveiller. Merci quand même.
Angel avait été prévenant, le conduisant chez lui, s’assurant que tout allait bien.
— Nous ne le réveillerons pas. Je n’entrerai pas. Je veux seulement m’assurer que tu arrives à bon port.
Il hocha la tête.
— Merci. Vous êtes tous bons avec moi.
Ils entrèrent dans le bâtiment, et l’ascenseur se mit en marche. Il cligna lentement des yeux, maintenant qu’il était presque chez lui, il voulait une douche et un bol de céréales, et se blottir contre Thomas. Peut-être sur son ventre. Enlever le tissu de ses épaules douloureuses.
Quand les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, il gloussa quand Angel l’accompagna jusqu’à la porte de l’appartement. Sam sortit sa clé à tâtons, la fit tomber, puis la ramassa en soupirant.
— Prêt pour une longue sieste et un jour de repos.
Il mit la clé dans la serrure, attrapa la poignée de la porte et poussa un « Putain ! » quand une lame de rasoir s’enfonça dans sa paume.
— Tu vas bien ? C’est quoi ce bordel, tu saignes.
Angel prit la lame de la main de Sam et ouvrit la porte.
— C’est quoi ce bordel ?
Sam resta là, à fixer la lame, tout simplement abasourdi. Non. Pas moyen. Pas possible, putain.
Il avait pensé que c’était un farceur dans l’immeuble de James.
— Sammy ? Tu vas bien ? Rentre.
Angel le fit bouger, ferma et verrouilla la porte derrière eux.
— Hé. Sam.
— Je ne comprends pas.
Mon Dieu. Ce n’était pas un crétin à l’appartement. Ce n’était pas un escroc. Non. C’était à cause de lui.
C’était à cause de lui, et maintenant, il avait ramené ce problème chez Thomas. Le connard l’avait suivi jusqu’ici.
Putain. C’était à cause de lui .
Son esprit s’activa, et son cœur battit la chamade.
— Je dois voir si Thomas va bien.
— Si…
Angel commença à le questionner, mais il dut voir à quel point il était sérieux.
— Vas-y. Je serai juste derrière toi.
Mais avant qu’ils n’aient atteint la moitié du couloir, Thomas l’appela.
— Sam ? C’est toi ? Tout va bien ?
— Nous avons besoin de toi ici, Tommy.
— Angel ?
— Maintenant, Tommy.
Sam continua à marcher, sa main fermée contre sa poitrine. Il avait besoin de voir Thomas, pour s’assurer qu’il était… intact.
Ils se retrouvèrent dans l’embrasure de la porte de la chambre, se heurtant pratiquement dans la hâte de Thomas de le rejoindre.
— Sam ? Angel ? Qu’y a-t-il ? Mon cœur ?
Sam scruta les yeux de Thomas, qui étaient endormis et inquiets, mais son amant était entier.
Angel brandit la lame de rasoir.
— Sur ta porte. Il ne voulait pas me laisser nettoyer la plaie avant de te voir.
Sam avait apporté ce problème chez Thomas. Lui. Bon sang .
Thomas le fixa et soupira.
— Je vais bien. Tu dois laisser Angel regarder ça, boy. J’appelle Colletti.
— Je suis désolé.
Il se dirigea vers la cuisine et mit sa main sous l’eau, sans regarder. Il devait… Il devrait… Il était…
Angel le suivit, et il entendit Thomas sur son téléphone portable dans la chambre.
— Qui est Colletti ? Sam. Hé.
L’eau devint soudainement glacée.
Ses yeux s’ouvrirent et son corps tout entier fut secoué par le choc du froid.
— Je dois aller faire un tour. Je reviens tout à l’heure. J’apporterai du café.
Qu’est-ce qui n’allait pas chez lui ?
— Mais bien sûr ! Tu es en état de choc, Sammy. Tu as besoin de t’asseoir.
Angel le prit par le bras.
— Viens. Tu vas t’asseoir et me laisser voir cette coupure.
Angel le poussa sur une chaise, le regardant droit dans les yeux. Ce n’é