Surprises alléchantes

Lilou

Description

Adam adore les femmes. Elles sont pour lui un besoin addictif. L’abstinence, hors de question. Elles l’attirent par leur beauté, leur sensualité ; et lorsqu’il voit Gloria, celle-ci ne fait pas exception, bien au contraire, car son caractère rebelle l’émoustille bien plus qu’il ne l’aurait cru. Hors de question pour lui d’y renoncer. Il la lui faut. Coûte que coûte !

Sujets

• Romance
• Romance érotique
• BD Erotique
• Toute la romance
• Erotica
• Adulte
• Sensualité
• Révolte
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Libertine Editions
• Date de parution: 09 décembre 2022
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782377806355
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Surprises alléchantes

 
 
 
 
 
 
 

 
Lilou
 
 
Surprises alléchantes
 
 
Couverture : Néro
 
 

 
 
© Libertine Editions  2022

 
Mot de l’éditeur
 
Libertine éditions est la maison érotique qui entend tous vos fantasmes. Ici pas de demi-mesure, toutes les formes de sexualité sont autorisées et assouvies.
 
Puisque chacun trouve son plaisir dans des scénarios intimes, chaque lecteur trouvera de quoi animer sa libido ou la rallumer.
Entre histoires vraies et fantasmes inavoués, il n’y a qu’un doigt. Du Porno au hors-limite, en passant par le BDSM, le SM et plus encore… Masculin, féminin, le plaisir à deux, trois ou plus. Peu importe, seul le plaisir compte !
Pour faire durer vos lectures, vous trouverez nos ouvrages en format numérique, papier, audio, CD, DVD et plus encore.
Que votre lecture soit chaude et enivrante, c’est tout ce que nous vous souhaitons.
 
 
 
 
Avertissement

Texte réservé à un public majeur et averti
 
 
 
 
 
 
 
1

 
 
 
Pour la première fois depuis de nombreuses semaines, Gloria Keller s’était levée un samedi matin après huit heures, et même bien après si l’on pouvait en croire ce qu’affichait son radio-réveil, en gros chiffres rouges lumineux, comme étant dix heures trente-quatre pour être tout à fait exact. La journée était donc déjà bien engagée, mais la jeune femme ne ressentait pour autant aucun empressement à quitter ses draps blancs immaculés, si doux et si chauds. Non pas qu’il fasse froid dans sa chambre à coucher, loin de là ; mais plus simplement je dirais qu’elle avait toujours aimé ressentir au réveil cette chaleur réconfortante emmagasinée durant la nuit dans son lit, comme un cocon réconfortant, un nid douillet. Une chaleur bienveillante, agréable ; d’où elle ne voudrait jamais devoir sortir, comme en témoignait son manque de motivation à ouvrir entièrement ses paupières.
Elle s’étira doucement et paresseusement en pensant à la soirée qui l’attendait. Effectivement, une grande tombola avait été organisée dans la salle des fêtes du centre-ville. Événement prévu naturellement depuis plusieurs mois. Les lots, qui seraient gagnés par les détenteurs de billets gagnants, étaient constitués essentiellement de dons. Leurs valeurs importaient peu naturellement, tout simplement parce que cela n’avait absolument aucune importance pour tous les invités de ce soir. C’était plus la valeur symbolique de ces lots, ce qu’ils représentaient qui était important dans cette tombola. L’impression, et je dirais même la certitude, de faire une bonne action.
Car, effectivement, la somme totale qui serait récoltée au cours de cette soirée par la vente des tickets – mais aussi par la vente préalable du prix d’entrée, et également le prix du repas – serait reversée intégralement à une association caritative. Cette association avait donc pour but, comme son nom l’indiquait, d’aider les plus démunis.
Elle aidait donc tout particulièrement ces personnes en difficulté à retrouver du travail ; elle les aidait également si elles le souhaitaient, à reprendre des études, à démarrer aussi une formation afin d’obtenir un diplôme.
Enfin, plus généralement, on pouvait dire que cette association était là tout simplement pour leur permettre de prendre un nouveau départ dans la vie, de se réinsérer dans la société ; pour enfin avoir une vie meilleure et pourquoi ne pas avoir par la suite d’autres projets d’avenir. Certaines de ces personnes ayant retrouvé une nouvelle vie n’hésitaient pas à être à leur tour bénévoles, afin de rendre d’une certaine façon l’aide qu’on leur avait apportée si généreusement.
Naturellement, Gloria et son amie Florine, tout comme les autres bénévoles qui avaient organisé cet événement avec enthousiasme, espéraient que plusieurs invités conviés ce soir seraient assez généreux pour bien vouloir offrir, en plus de ce qu’ils auraient payé pour assister à cette soirée, un chèque ou une promesse de don qui viendraient gonfler « l’enveloppe » pour l’association. Que ce soit un don par simple générosité ; un don fait pour les apparences, ne voulant pas paraître pingres aux yeux de tous ; ou bien alors un don pour profiter d’une réduction d’impôts ; peu importait la raison finalement. Le principal, c’était que cet argent serait utilisé pour une bonne cause, vous n’êtes pas d’accord ?
 
Dix-neuf heures.
Encore une bonne heure à attendre avant l’arrivée des premiers invités. Gloria et Florine se trouvaient à ce moment sur l’estrade en bois foncé, placée au fond de la grande salle. Les deux jeunes femmes étaient très occupées à installer les différents lots sur l’immense table en bois recouverte d’une nappe en papier bleu ciel. Elles essayaient de mettre chaque lot à leur disposition le plus en valeur possible ; afin qu’il soit bien vu de toute la salle ; et ceci dans le but naturellement de faire honneur aux donneurs anonymes. Même si ces lots n’avaient pas de valeur marchande, certains d’en eux pourraient très bien être un coup de cœur pour les personnes présentes ce soir et motiver l’achat d’un ou deux billets de plus que ce qui était prévu.
— J’espère que cette soirée sera un succès !
— Mais oui, Florine, arrête de t’inquiéter comme cela, déclara d’une voix douce Gloria. Reste positive, ma grande. Il ne faut pas espérer, mais se dire que, oui, ce sera une belle soirée ; il n’y a pas de raison pour qu’il en soit autrement. N’avons-nous pas fait ce qu’il fallait pour cela en invitant particulièrement des personnes importantes ? Et puis toute cette préparation mérite d’être couronnée de succès.
— J’aime beaucoup ton optimiste, tu sais, Gloria ! Et, oui, tu as parfaitement raison de toute façon ; ce sera une très belle soirée, c’est certain, déclara-t-elle à son tour avec un grand sourire.
— Eh bien, voilà ! répondit gaiement la jeune femme.
Florine regardait son amie installer un superbe ours en peluche couleur chocolat, portant un gros nœud à carreaux rouges et blancs autour du cou. Il devait mesurer au bas mot quatre-vingts centimètres ; de plus, il était en excellent état.
— Qui t’a donné cette merveille ? s’exclama la jeune femme et caressant la fourrure de la peluche.
— Ma sœur Suzanne. Son fils a fait du tri dans sa chambre l’autre jour et il lui a confié cet ours, car il se trouve beaucoup trop grand maintenant pour conserver cette merveille au pied de son lit. Il faut dire aussi que cette magnifique bête est un peu trop encombrante tout de même ! ajouta la jeune femme en gonflant comme il le fallait le gros nœud.
— Quel âge a ton neveu aujourd’hui ?
— Douze ans.
— Déjà ! s’exclama la jeune femme en ouvrant grand les yeux. La dernière fois que je l’ai vu, il ne devait pas avoir plus de neuf ans, me semble-t-il.
— Et oui, il a bien grandi. Trop vite, selon ma sœur. Elle s’en est d’ailleurs rendu compte quand son fils lui a demandé l’autre jour de ne plus l’embrasser devant ses copains quand elle le déposait à l’école, précisa-t-elle en ricanant.
Florine rit à son tour.
— Et elle n’a pas fini de se faire des cheveux blancs, maintenant qu’il est en pleine adolescence.
— Oh, oui, c’est certain. Mais il a toujours été d’un caractère calme et obéissant ; espérons que cela dure. Cependant, cette petite remarque au sujet des baisers de ma sœur est tout à fait compréhensible pour cet homme en herbe.
— Oui, il ne veut plus être considéré comme un bébé. Et devant ses copains, se faire embrasser par sa maman, c’est pas génial, dit-elle avec le sourire.
—  Bon, s’exclama Florine en tapant des mains ; veux-tu bien aller chercher le dernier carton là-bas derrière, Gloria ? Après, nous aurons enfin fini d’installer tous les lots.
— Oui, j’y vais.
Gloria descendit avec précaution de l’estrade et la contourna pour passer derrière l’épais rideau noir, qui avait connu des jours meilleurs, et qui cachait parfaitement l’arrière de la salle ; du côté où les invités n’avaient aucun droit d’accès. Il y avait un large couloir dont le sol était recouvert de carrelage à grands carreaux gris foncé, et aux murs peints en couleur crème. Il menait à deux pièces dans le fond, de neuf mètres carrés environ chacune, dont une servant de bureau. Elle et son amie y avaient entreposé leurs affaires personnelles.
Elle repéra facilement tout contre le mur le carton recherché, à quelques pas d’où elle était. Elle se baissa en pliant les genoux et s’en saisit ; toutefois, au moment où elle se relevait et s’apprêtait à retourner sur ses pas afin de franchir à nouveau le rideau, elle surprit des mots, des bribes de phrases du côté opposé d’où elle se trouvait.
Elle avait toujours été curieuse de nature, elle devait bien se l’avouer et admettait de toute façon sans souci ce petit défaut. On avait beau lui dire et même répéter encore et encore durant son enfance que cela était pourtant un très vilain défaut, peu lui importait à l’époque et davantage aujourd’hui. Mais en vérité, tout le monde n’était-il pas à tantinet curieux ? Peut-être pas autant qu’elle, mais un minimum, elle en était certaine. Toutefois, la curiosité n’était pas pour Gloria un vilain défaut comme on voulait bien nous le faire croire, surtout les parents. On pouvait apprendre des choses très intéressantes parfois en écoutant une conversation sans y avoir été invité au préalable.
C’est bien pour cela que la jeune femme n’hésita pas une seule seconde et s’approcha donc sans aucune hésitation, et naturellement tout doucement, des voix, son carton qui ne pesait pas trop lourd toujours dans les mains. Une fois arrivée, elle tendit l’oreille.
— Et avec quelle beauté comptes-tu donc repartir ce soir ?
Mais c’était la voix de son ami Franck ! Gloria le reconnut tout de suite en écarquillant les yeux.
— Comment cela, quelle beauté ? répondit une voix grave que la jeune femme cette fois ne reconnut absolument pas.
Joli timbre, d’ailleurs, mais totalement inconnu pour elle, la jeune femme en était certaine. Elle f