Thaïlandaises
138 pages
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Thaïlandaises , livre ebook

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Description

Ted est un homme d'affaires. Lors d'un voyage en Thaïlande, il découvre la chaude hospitalité des locaux. Il fréquente les gogos bars et enchaîne les prostituées. Puis, lors d'une visite dans l'arrière-pays, il fait la connaissance d'une femme et la ramène chez lui, en France. S'ensuivra une découverte de la sexualité SM et de belles expériences libertines, où le sexe se pratique dans ces clubs où les corps s'associent librement entre eux, sans le moindre interdit.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 août 2019
Nombre de lectures 6
EAN13 9782414366514
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-36652-1
 
© Edilivre, 2019
Exergue
 
 
Ted est un homme d’affaire. Lors d’un voyage il apprend que son vol est bloqué en Thaïlande. S’en suis une visite du pays et des nombreux charmes qu’il abrite. Puis lors d’une escapade dans l’arrière-pays il tombe amoureux d’une femme et la ramène chez lui puis l’intronise dans le milieu SM et libertin.
Thaïlandaises
 
« Monsieur, réveillez-vous nous atterrissons ! »
Ted reprit conscience avec ce poids au niveau des tempes comme si sa tête était prisonnière d’un étau. Un bâillement étira ses lèvres. Ted a toujours détesté les voyages en avion pourtant habitué en tant qu’homme d’affaire à son utilisation. Il massa sa nuque raide. Il gardait toujours sa petite bouteille d’eau à proximité. Elle lui servait à se rafraîchir durant la durée du vol et aussi à faire descendre les cachets de benzodiazépine dans son estomac. Son micro-ordinateur dont l’utilisation était prohibée durant le vol se trouvait rangé dans sa sacoche dans le compartiment, au-dessus de la rangée de sièges. A présent, il observait l’extérieur où le ciel était dégagé. En bas, il voyait luire le bleu étincelant de la mer. La Birmanie que l’avion survolait était une étroite bande de terre montagneuse délimitant la frontière Ouest avec la Thaïlande. Alors, que l’avion amorçait sa descente, Ted observait les nuages qui devenaient plus présents. La voix de l’hôtesse retentit dans les hauts parleurs, les obligeant à relever les sièges rabattre les tablettes boucler les ceintures.
C’est alors que son voisin resté d’un mutisme total jusqu’à présent, s’exprima.
« J’adore la Thaïlande ; j’y vais souvent et vous ? »
« En effet répondit Ted, c’est un pays charmant mais malheureusement, je m’y contente que d’une escale. Ma correspondance part pour Pékin dans moins d’une heure. »
« C’est en effet bien court pour un tel pays reprit-il. Je puis toutefois conseiller ce lieu si tant est que vous y retourniez un jour ! »
Il lui remit un imprimé en main propre représentant deux coupes de champagnes inclinée l’une sur l’autre. Le nom du bar et coordonnées, figuraient inscrites. « L’Eden », énonça t’il à voix haute : « voila un nom qui préfigure du reste ! »
Ted aurait aimé y aller si l’occasion lui fut permise. Il mit le coupon à l’intérieur de sa poche tout en observant à travers le hublot se découper la côte Birmane. Des volutes de brouillard provoqué par le contraste entre l’eau et l’air tapissaient les contreforts de la jungle exotique bordant le rivage.
Il poussa un soupir de soulagement dès que l’avion fut posé à terre. Se tenaient là ; des bâtiments gris, une tour de contrôle suspendue à l’aplomb de la piste d’atterrissage. Au-delà de l’enceinte de l’aéroport se trouvait Bangkok et son architecture bétonnée. Lors de son voyage précédent, il se souvient y avoir posé les pieds alors que cette fois en revanche, il resterait au sein de la zone de transit.
Après l’atterrissage, rebondissement ! Ted apprit que sa correspondance était annulée. Impossible de prédire quand il repartirait si ce n’est que la compagnie lui dédommageait son billet tout comme les frais engendrés par l’escale.
 
 
Dehors, Ted eut l’impression d’être à l’intérieur d’un four tant règne par ici, une chaleur écrasante comme si la chaleur des vagins s’accordait au climat du pays ou l’inverse. Il mit deux minutes à adapter sa respiration au climat local. Il transportait sa valise peu lourde habitué à voyager léger.
Il avait prévu le minimum d’affaires et devrait en racheter certaines. Il n’eut aucun mal à trouver un hôtel à proximité de l’aéroport. Après avoir longtemps hésité ; le « khaput » emporta sa décision qui avec sa façade blanche ses fenêtres rectangulaires lui fit bonne impression. Sa réception était une pièce carrée d’allure cosmopolite avec ce raffinement et cette discrétion dont savent faire preuve, les thaïlandais. Il apprendrait que la pièce du bas contingente à la réception était un « louange » faisant à la fois office de réception et de salon. On pouvait y manger et tenir conversation. Après s’être enquit de la disponibilité des chambres on l’informa qu’il en restait deux de libre. Premièrement, la plus chère : trois milles bath, la nuit soit une soixantaine d’euros : télé, lecteur DVD, compris. Une plus économique se trouvait au réez de chaussé à seulement milles bath soit vingt euros. Ce fut-elle qu’il choisit. Il y porta, ses affaires après en avoir obtenu la clef à la réception. La chambre était d’allure chiche mais accueillante. Ted, semblait apprécier les murs de couleur ocre ornés de motifs bouddhiques. Au-dessus du lit, les pâles d’un ventilateur brassaient l’air à vitesse lente.
Il défit ses bagages porta sa trousse au cabinet de toilette contingent. Il y’avait un jeu de gants et de serviettes propres disposé à côté de l’évier qu’il utilisa pour une rapide toilette tout en songeant qu’il lui manquait les remèdes indispensables à sa survie, ici. Il fallait qu’il sorte pour se procurer des pastilles de chlorazone, une moustiquaire, de l’insecticide. Bien, qu’il n’y ait théoriquement pas de paludisme en Thaïlande, il préférait éviter tout risque. Ted ressortit de l’hôtel bien rapidement. Hormis ses clefs, il prit sur lui ; le « guide du routard » acheté à l’intérieur d’un point relais presse de l’aéroport avant son départ. Il en parcourut rapidement les pages dans le bus climatisé qui le transporta de l’hôtel au centre ville. Ils condamnaient unanimement, la prostitution même si les Thaïs eux-mêmes y avaient fréquemment recourt comme pour aller acheter du pain et pour eux c’était toujours, l’occidental qui était le mauvais et le pervers.
Parvenu au centre-ville, les gens qu’il croisait sur son chemin, s’arrêtaient lorsqu’il leur demandait des renseignements. Il avait beau parler un bon anglais, il lui était toutefois difficile d’obtenir des renseignements compréhensibles et fiables surtout. Il n’eut aucun mal à trouver une pharmacie ouverte. L’enseigne d’une de ses échoppes matérialisée sous le symbole d’une croix verte se trouvait au sein d’une cour intérieure d’un groupe d’immeubles dont l’accès se faisait par l’intermédiaire d’un patio faisant penser aux commerces urbains français des années soixante dix. Au centre se trouvait une multitude de petits bassins rectangulaires où nageaient des espèces de poissons locaux. La pharmacie se trouvait sur la droite. La fréquentation y était relativement modérée à cette heure-ci de la journée. Parvenu à l’intérieur, Ted prit la queue derrière deux dames âgées. Il agrippait nerveusement son lexique franco-thaï en prévoyance de la difficulté à obtenir l’objet de sa quête. Heureusement celle qui le servit, la plus âgée des deux le fit en français.
« Que souhaiteriez-vous donc ! » Il lui dicta sa liste d’emplettes qu’il régla à l’aide de sa CB. En tendant le bout de plastique rigide son regard tomba sur le présentoir où se trouvaient rangés les préservatifs de marque Manix ».
« J’en prendrai aussi une boite ! », Dira-t-il à l’hôtesse d’un ton complaisant.
 
 
Le crépuscule marquait la fin de la journée. Le soleil, une fois couché fit place à un ciel vide et blanc comme l’ivoire qui allait progressivement à étendre les ombres des bâtiments. Ted, marchait encore à travers les rues de Bangkok après s’être arrêté dans un magasin de spiritueux pour y acheter une petite bouteille de whisky dont-il étreignait, le goulot par moments. Au bout de la quatrième gorgée, il se trouvait hilare. L’alcoolisme se combinait au décalage horaire, la fatigue occasionnée par le voyage et la chaleur à laquelle, il n’était pas habitué ; instauraient ce décalage entre corps et esprit.
Les lampadaires étaient allumés aux croisées des maisons distillant une lueur blême et artificielle le long des rues tout comme les enseignes des bars aux néons violents et crus. La rue qui lui faisait face avait l’air très commerçante avec les nombreux étalages qui la parcouraient tout en long et les nombreux bars où les filles s’offraient aux yeux du moindre quidam. Défoncé, il passait d’une chaussée à l’autre marchant quelque temps avant de choisir une terrasse où s’installer. Le serveur vient aussitôt relever sa commande. Pendant ce temps, il observait les alentours : un décor typique de Thaïlande avec ses constructions bétonnées aux façades couvertes d’enseignes lumineuses zébrant l’obscurité de lueurs crépitantes.
Le serveur revient portant son coca au sommet de son plateau. Ted, lui régla, les douze bath qu’il lui en coûtait. Avant, qu’il ne reparte, il demanda au serveur où se trouvait Patpong. Il eut du mal à comprendre son explication mais avec des gestes lents, il se fit indiquer l’itinéraire.
Il ne mit pas longtemps à l’atteindre. Les filles attendent le client souvent sur une sorte d’estrade qui surplombe la chaussée. La plupart ont des visages si séduisants qu’il est difficile de résister à la tentation.
Après être entré dans l’un, il s’accouda au zinc demanda à ce qu’on lui serve un mâe khoeng. Au fond du bar sur une estrade, une thaïlandaise se donnait en représentation. Elle avait ôté son string et paradait nue au milieu de la piste alors qu’un homme s’avançait vers elle pour lui flatter l’intérieur des cuisses. Elle les ouvrit grandes révélant à tous, l’origine écarlate.
Son verre terminé, il demanda au barman d’avoir la 19 (il y’avait comme dans tout bordel thaïlandais, une estrade avec des femmes portant sur elles des numéros). Il se pencha alors vers le pupitre d’où sortait un micro. Il appuya sur un commutateur pour parler à l’intérieur. Dès, qu’elle eut entendu son numéro, la fille se leva pour le rejoindre

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