Tribulations routières (Pulp gay)
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Tribulations routières (Pulp gay) , livre ebook

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Description

Tribulations routières

Jean-Marc Brières

Pulp de 148 000 car.
Vie errante mais amoureuse d'un conducteur de poids lourds aux capacités sexuelles non négligeables, à l'affection débordante pour les mâles.

Ce récit narre des événements fictifs, mis à part quelques anecdotes qu'un routier, évidemment fort sympa, m'a contées à ma demande. Je l'en remercie vivement et regrette beaucoup qu'il ait refusé que son nom soit mentionné en tant que co-auteur. C'est un lecteur assidu des éditions Textes Gais, et un grand timide à qui je fais une grosse bise... sous sa moustache. Jean-Marc.
Retrouvez tous nos titres sur http://www.textesgais.fr/

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 décembre 2012
Nombre de lectures 65
EAN13 9782363075109
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Tribulations routières
Jean-Marc Brières
Chapitre 1
La jeunesse ! Période où l'on trouve tout délicieux, infect, merveilleux, dégueulasse. Période des extrêmes, à n'en pas douter. Période de l'inconscience, faute d'expérience, bien entendu ! Période durant laquelle on perd confiance envers les adultes : ils mentent tant, allant du Père Noël aux excuses les plus débiles afin d'expliquer leurs manquements ou leurs faiblesses en tous genres. Période où le corps se forge, l'esprit se modèle. Période des excès, cela va de soi. Période des découvertes, des plus belles comme des plus moches. Que l'on souffre ! Que l'on saute de joie ! On s'ouvre à la vie, en somme !
Comme tout un chacun, aux âges de l'adolescence puis des années suivantes, je me contentais de vivre à pleins poumons espérant un jour connaître enfin le bonheur tel que je le concevais. Aujourd'hui, grand dadais, après bien des révisions à la baisse concernant mes conceptions du bonheur, je suis heureux de ce que je possède. Je devrais dire que je connais un bonheur beaucoup plus réaliste que celui dont je rêvais. Et ce n'est déjà pas si mal. Tant d'autres n'ont même pas rencontré un ersatz de bonheur, ou ne serait-ce qu'un aperçu du bonheur ! Je ne me plains pas.
Donc, au temps de ma jeunesse, je me laissais vivre au gré de mes fantaisies, allant d'un corps à un autre. Au début, mon principal objectif résidait dans le fait que je voulais essayer "la machine". Pour fonctionner, elle fonctionnait ! Je prenais un énorme plaisir à ce qu'il conviendrait de nommer une période de rodage. Par la suite, à chaque rencontre, j'espérais tomber sur l'Unique, l'Irremplaçable, le Fabuleux Amour. Au sortir des ébats, dépité de me voir remercié avec plus ou moins de chaleur humaine, d'élégance, de reconnaissance, je me consolais en me promettant de butiner ailleurs, séant, afin de persévérer dans ma quête. Ma manie de la bougeotte me menait en divers coins de notre belle planète en cours de destruction. Comme beaucoup de jeunes, faute de détenir le nerf de la guerre, à savoir de l'argent, j'utilisais le mode de transport le moins cher : l'auto-stop. Ah je l'ai dressé, tendu, mon pouce ! Des heures entières, guettant le véhicule qui s'arrêterait à quelques dizaines de mètres afin de m'emmener un peu plus loin. Dire la diversité des personnes conduisant serait vain ! On voit de tout dans le monde des conducteurs. Aussi je me contenterai de citer quelques exemples originaux, aux ardeurs charnelles débordantes. Je laisse de côté le vicieux (ou la vicieuse, car il y en a plus qu'on ne le croit, mais elles se remarquent moins) à l'affût de quelques méfaits sexuels illégaux, pour ne me préoccuper que des doux farfelus aux idées pour le moins originales.
Ainsi, cette brave dame, la trentaine à peine dépassée, dont l'arrière-train se trémoussait infatigablement sur son siège. Intrigué par cette danse de Saint-Guy, danse moins connue sous le nom de chorée, je m'inquiétais de sa santé. La femme, rougeoyante, m'expulse sans coup férir de son quatre roues, m'admonestant d'importance. Or, au moment où elle se penche afin d'ouvrir la portière de mon côté, un étrange objet, échappant à tout contrôle de ladite dame, émerge de dessous sa très courte jupette. Je fixais la chose, ébahi de
contempler une bite en caoutchouc. Je voyais, pour la première fois de ma vie, un godemiché.
Que dire de ce retraité de la plus belle facture, sérieux, pondéré, aux allures de futur béatifié, qui ne cessait de vaticiner sur l'avenir de notre monde qui, selon lui, devenait chaque jour plus incroyant que la veille, vilipendant les mœurs légères de nos contemporains et, entre autres, la liberté sexuelle. Ce brave homme conduisait d'une seule main, l'autre s'occupant activement, et à l'évidence, de câliner sa bite qui semblait ne plus guère s'émouvoir. Il pratiquait de la sorte à des fins purement consolatrices de sa pieuse solitude. Cette occupation dans des circonstances identiques, et à des fins thérapeutiques, nous la retrouverons un peu plus loin, mais pour une tout autre raison, dans un contexte moins hypocrite.
Je me garderais bien d'oublier le douanier, jeune homme charmant, bien fait de sa personne, dont le sujet de conversation, pour l'essentiel, résidait dans la non-raideur de sa queue. Bien sûr, il ne devait aborder le sujet qu'après quelques centaines de km, maintes tergiversations et tentatives afin de me tester. Comme je souhaitais qu'il daignât m'accorder certaines privautés, sous la charmille, je l'encourageais à m'expliquer ses soucis de quéquette, me faisant fort de lui montrer que la mienne pétait la forme en la lui plantant dans son joli petit cul. Naïf que j'étais. Point de charmille, la voiture filait à plus de 100 km/h et nos ébats se réduisaient à peu de choses : Monsieur désirait seulement que je le branle, le suce, et ce jusqu'à destination, afin qu'il puisse présenter à sa douce moitié, nouvelle épousée, un braquemart en bonne et rigide vigueur. C'était du moins son vœu le plus cher. Faute de mieux, j'exécutais ma mission consciencieusement, m'efforçant de ne pas entendre les invectives salaces qu'il adressait, à la fois, à sa bite et à Madame, sans prendre le temps de respirer ou peu s'en fallait, entre chaque phrase ordurière. La situation, bien que cocasse, m'excitait un tantinet. Résultat, ma main s'emparait de ma queue lui faisant subir une masturbation en règle dont les traces devaient perdurer sur les magnifiques housses de sièges. Je n'en finissais pas moins mon travail quand un grognement de rage provoquait un recul de ma part. Monsieur éjaculait ! Du grognement, il passait à la pure colère, me virant de son habitacle motorisé, prétextant qu'une telle apothéose ne se reproduirait plus avant longtemps. En guise d'adieu, j'avais droit à :
— Suceur de bites, pédé, fous le camp de ma voiture !
Je me fais un devoir de citer Pierre, un homme frisant la quarantaine, bouffi de gentillesse, dont le seul plaisir consistait à dormir avec un autre mec, en le tenant dans ses bras. Heureusement, ce soir là, éreinté par une journée caniculaire, usé d'avoir brûlé mon pouce aux rayons d'un soleil torride, je ne demandais pas mieux qu'un bon matelas, du repos. Nous voilà, Pierre et moi, à poil, dans ce grand lit d'un motel relativement miteux, l'un contre l'autre, ma tête sur sa poitrine, dormant comme des bienheureux, nous caressant de temps à autre sans jamais aller tâter plus bas que la taille. Certes, quelques baisers venaient interrompre cette béatitude des "roupilleurs" consciencieux, mais sans grande conséquence. Au petit matin, bites tendues, nous ne cédions pas à la tentation malgré les papouilles préliminaires à toutes parties de jambes en l'air dignes de ce nom. Il embrassait fantastiquement bien, le Pierre. Savait prodiguer de savantes caresses, mais refusait obstinément de toucher ma bite ou mon cul, tout autant n'appréciait-il point que je m'inquiète de sa bite et de son cul. Durant le copieux petit déjeuner offert par ses soins, il devait s'excuser :
— Tu sais, j'aime pas dormir seul, mais je suis pas pédé.
Encore un ! Celui-là était gentil, doux, reconnaissant et caressant. Pas si mal quand même.
L'inévitable nymphomane, dragueuse d'auto-stoppeur, avait une autre marotte : elle s'adonnait et se donnait aux pédés. Une vraie tête chercheuse, la femelle, qui détectait sans faille le pédé dont elle ferait sa victime. Pas fainéante la gamine (25 ans environ) ! La main fureteuse s'activait vélocement, ouvrant les braguettes avant même qu'on ne puisse l'en empêcher, happant la bite ainsi libérée avec une voracité à toute épreuve, suçant, bavant, léchant, tout en dirigeant un doigt vers l'anus du mâle nouvellement soumis à ses caprices. Je renâclais sur le régime qu'elle m'infligeait, lors d'un arrêt sous un prétexte fallacieux, expliquant en long et en large que les femmes, moi, nenni, pas question. Plus je la suppliais de me ficher la paix, plus cela l'excitait. De guerre lasse, la queue en feu, je me laissais faire, espérant une éjaculation prompte et salvatrice. Les dieux accédaient à mon vœu en me faisant jouir illico. La face inondée de sperme, la belle tentait de baisser sa culotte tout en continuant de me branler afin de maintenir mon vit bien roide. À la vue de son sexe, fente rosâtre vaguement cachée par des plis de chairs, au pubis extrêmement pileux, la nausée s'emparait de moi. Elle, fulminant contre l'exiguÏté de l'endroit, dans lequel nous nous ébattions et qui retardait son bref strip-tease, n'envisageait qu'une chose : s'enfiler mon braquemart dans sa moule. Cette perspective hantait mon esprit provoquant une débandade révélatrice de mon humeur. Rien ne devait ramener ma bite à de meilleures dispositions envers la dame qui, n'en pouvant, mais, me lâchait avant le but prévu en me gratifiant de tout son mépris :
— T'es une vraie tante toi !
Au moins, je connaissais sexuellement le sexe opposé et n'en étais pas peu fier ! Je saurai, en quelque sorte, de quoi je parle, dorénavant !
Ces péripéties, comme tant d'autres, restent dans ma mémoire, telles des œuvres littéraires, si l'on peut dire. Néanmoins, cette vie de globe-trotter m'a beaucoup apporté de connaissances en de multiples domaines. Faute d'avoir compris qu'apprendre durant sa scolarité était indispensable, je me suis rattrapé en musardant un peu partout, en observant, en écoutant, en cherchant, en lisant.
Par la suite, nécessité faisant loi, l'obligation de travailler devait me mener vers un emploi qui, en quelque sorte, me permettrait de papillonner à travers le monde, dans la mesure du possible. C'est ainsi que je passais mon permis de conduire classe touriste puis classe poids lourd. Après bien des vicissitudes, je trouvais enfin un emploi à ma convenance. Une seule ombre subsistait au tableau : je ne serai plus celui qui tend le pouce, mais celui qui ouvre ma portière à un tendeur de pouce. Car, foi de pédé, pas question d'embarquer une gueuse. J'aime trop les hommes pour ne me consacrer qu'à leur bien-être. Je passais de la jeunesse à la… seconde jeunesse, celle durant laquelle on comprend mieux la vie, enfin tout au moins le suppose-t-on.
***
Le cœur très ému, je grimpe dans ce camion que je trouve le plus merveilleux de tous les camions de l'univers. Certes, ce n'est pas à vraiment parler un poids lourd (une remorque d'à peine 15 t), nous n'allons pas à l'autre bout du monde. Mais cela représente l'avenir. Pour ce premier voyage, j'accompagne un collègue, vieux briscard d'une cinquantaine d'années, aux yeux malicieux, à la mine fringante, à la braguette fort bien garnie me semble-t-il. Car, sachez-le, la première chose que je regarde chez un homme (discrètement bien sûr), c'est la braguette.
Durant tout le temps qu'il conduit, je ne cesse de l'observer, chopant ici et là sa moue un tantinet rébarbative lorsqu'il parle "patrons", sa manie de replacer fréquemment sa bite sous son jeans, son sourire méchant dès qu'il aborde un sujet concernant sa femme mégère non apprivoisée et ses enfants galopins indisciplinés. Il détient un charme fou, je rêve de sentir ses bras m'écraser, ses lèvres s'appesantir sur les miennes dans un baiser langoureux. Et cette façon qu'il a de me lancer :
— Tout va bien, gamin ?
L'œil que je juge égrillard oblige mes pulsations cardiaques à augmenter, d'où érection. Comme je voudrais sa grosse bosse plantée dans mon corps, la sentir frémir sous la jouissance ! Seulement, voilà ! Je ne suis pas au sauna. Ici aucun geste équivoque n'est permis sous peine de se voir rejeter par la profession ou peu s'en faut. Heureusement, lorsque je prends mon tour de conduite, mes pensées voguent vers d'autres cieux. En outre, mon collègue et moi bavardons souvent, évoquant des choses et d'autres, comme on dit. En fait, Jules me questionne sur ma vie, ma famille, mes supposées conquêtes amoureuses. Je me sens mal à l'aise, détestant mentir. Il insiste, le malotru, me complimentant sur mon physique, vantant ce qu'il nomme mon aura sensuelle. Je provoque, souhaitant entendre en retour une proposition non déguisée :
— Tu me dragues ou quoi ?
— Qui sait…
Pantois que je suis ! Ma bonne étoile continuerait-elle à me choyer en m'envoyant un équipier bi ? Car il ne saurait être 100 % pédé puisqu'il est marié et père de famille, selon ses dires. Nous sommes silencieux. Je me concentre sur la route quand une main vient distraire mon attention. Je regarde le volant : mes dix doigts le tiennent avec délicatesse. Donc, la main qui effleure ma cuisse droite ne m'appartient pas. Un regard furtif vers l'endroit caressé : la grosse paluche de Jules exerce une pression significative. Dès cet instant, mon seul souci reste de trouver un coin où se garer afin de poursuivre cette conversation en toute quiétude. Heureusement, nous roulons sur une départementale, les petits chemins calmes ne manquent pas. Je stoppe le véhicule. Jules murmure :
— Je sens qu'on va se régaler, gamin !
Et de se jeter sur ma personne comme un loup affamé sur un gibier. C'est qu'il mordille mes seins avec maestria, le coquin ! Ses doigts volètent sur mon corps qu'ils déshabillent. Ses brusqueries m'enchantent bien que je sois un adepte inconditionnel de la douceur. Il me malaxe, me triture, me lèche. Mon postérieur ne le laisse pas indifférent, bien au contraire. Certains attouchements montrent son désir de m'administrer une sodomie en règle, ce que je ne saurai refuser. Ma bouche est en feu : les baisers se multiplient. Je tente une diversion afin de nous mettre à l'aise :
— On va sur la couchette ?
— Pas le temps, faut qu'on soit là-bas dans quatre heures. On fera le grand jeu plus tard. Là j'ai trop envie de te baiser.
Je me contenterai donc du "petit jeu". Les préliminaires expédiés à la vitesse grand V, on passe de suite au plat de résistance. Je regrette de ne pouvoir sucer cette queue aux proportions divines, de ne pas lécher ces couilles au pendant admirable, de ne pas fourrer ma langue dans ce trou velu. Ce sera pour la prochaine fois, celle du grand jeu probablement ! Suit une gymnastique assez rocambolesque afin de nous mettre en position. Me voilà pattes en l'air, jeans aux chevilles. Le voilà jeans aux chevilles, à genou, bite encapuchonnée pointant vers mon anus où elle s'enfourne promptement, mais délicieusement. Il s'y prend comme un dieu, le bougre ! La séance de pistonnage dure peu, trop peu à mon goût. Il avait une sacrée envie le Jules ! Maintenant il se contorsionne tout en éjaculant dans la capote. Je sens sa queue vibrer dans mon cul. Aussitôt l'ultime giclée expulsée, il se retire, jette le latex dehors, se rhabille, maugrée :
— Bon, je vais pisser et après tu appuies sur le champignon, gamin.
Là, je n'apprécie pas du tout. Je gueule :
— Et moi alors ? Je suis qu'un trou à boucher, c'est ça ? J'ai pas le droit de jouir ?
— Qu'est-ce tu veux que je fasse ? Je vais pas te branler quand même ? Je suis...
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