La lecture à portée de main
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Description
Lolita
Les vacances torrides d'une femme mûre et d'un adolescent.
Majeur !
Pour ses 18 ans, un jeune homme va voir un film X au cinéma et fait une rencontre qui lui réservera bien des surprises...
50 ans et plus
À plus de 50 ans, elle cherche quelqu'un pour la "remettre sur les rails".
Informations
Publié par | 12-21 Editions |
Date de parution | 26 juillet 2012 |
Nombre de lectures | 72 |
EAN13 | 9782823800630 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Une lolita
Je considère Lolita comme l’œuvre de littérature la plus perverse qui ait été commise. Sa lecture m’a révulsée. Une fille de quatorze ans ne saurait être habitée d’une once de perversité. Seul l’est le regard de l’adulte.
D’ailleurs, j’ai récemment présenté mon compagnon à ma fille. Un homme mûr. Une adolescente. Deux univers incompatibles qui n’ont communiqué que d’un « salut » sans conviction. J’étais rassurée. Nous avons décidé de passer notre été tous ensemble dans une jolie maison du Lubéron.
La première image de mon beau-fils fut celle d’un corps quasi nu allongé sur un transat au bord de la piscine. Cela dura un instant, le temps d’un bonjour. Mais j’aperçus la forme de son pénis serré dans un slip rouge écarlate. Je le trouvai gros. Un enfant n’était pas supposé avoir un si gros sexe.
« Il est beau, non ? me demanda son père. – Très. Il doit avoir beaucoup de succès. – Il vient d’avoir quinze ans. Les filles ne l’intéressent pas. Mais peut-être que ta fille… – Tu l’as bien regardée ? C’est une enfant ! »
De tout le séjour, je ne le vis jamais habillé, sinon de ce maillot écarlate qui avait du mal à le contenir complètement. Ma fille et lui parlaient peu. Il devait la considérer comme une gamine. Ce qu’elle est. J’avais des images. Je me voyais à genoux, collant ma joue contre le bas de son ventre, mes bras entourant ses fesses, en plein soleil.
J’eus recours à un cliché. Je le surpris sous la douche. J’avais préparé une excuse. Elle ne me servit pas. Il me tournait le dos, Virgin Radio à fond. La mousse du shampooing glissait depuis ses cheveux le long de son dos. Quand il se pencha, je vis la raie sombre de ses fesses et quelque chose de plus sombre encore. Personne, peut-être, avant moi, ne l’avait vu ainsi. Je refermai la porte.
Une après-midi, nous étions seuls. Il se tenait immobile sur son transat, les yeux cachés par des lunettes sans qu’il soit possible de dire s’il dormait ou pas. Je portais un grand chapeau à large bord qui me protégeait du soleil. Il faisait chaud, si chaud !
Je retirai le haut de mon maillot, libérant mes seins sur lesquels je passai de la crème, faisant durcir les bouts. Mon beau-fils n’esquissa aucun mouvement. Je le laissais indifférent. Pourtant la grande aréole brune de mes seins avait toujours plu aux hommes. Je devais être trop vieille, sans doute. Et lui trop jeune.
Dans le fond, j’étais triste, frustrée mais soulagée : rien ne se passerait jamais entre nous. Or, comme je me rallongeais sur mon transat, je vis à travers le maillot de mon beau-fils la tension d’une érection impossible à dissimuler. La violence de son désir me frappa au ventre comme au temps de mon adolescence. Je ressentis une sorte de fringale et de curiosité. La même qui me poussait, enfant, à regarder les planches illustrées des Organes de reproduction dans les dictionnaires. Comment était-il fait ? Quelle forme, quel goût, quelle matière ? Était-il aussi brun qu’il était brun ?
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