V, ou un couple libertin

Eric De Lioncourt

Description

V et moi vivons ensemble depuis vingt-cinq ans.

Je n'ai compris que récemment que ma femme aimait tour à tour dominer et être dominée, avec une tendance accentuée sur le premier volet. Désormais, je la laisse vivre ses expériences.

- Réservé à un public majeur et averti -

Sujets

• Romance
• BD Erotique
• Romance érotique
• Littérature
• Sexe
• Sexualité
• Fiction
• LGBT
• Érotisme
• Gay
• Lesbienne
• Homosexualité
• Homosexuality

Informations

• Publié par: Erato Editions
• Nombre de lectures: 79
• EAN13: 9782374475141
• Langue: Français

Extrait

V, 
ou un  coupl e libertin
É rotique




Eric De Lioncourt



V, 
ou un coupl e libertin
É rotique

ERATO-EDITIONS

ISBN format papier : 978-2-37447-515-8
ISBN numérique : 978-2-37447-514-1
Date de publication : Juin 2021
© Erato–Editions - Tous droits réservés
Couverture : © Erato–Editions - Crédits photos : Adobe Stock
Suivi éditorial : E. Saracino - Corrections Occitanie Corrections
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Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction.
Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
*Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tel que défini par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
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PROLOGUE
V et moi vivons ensemble depuis vingt-cinq ans. J’ai compris récemment que ma femme aimait tour à tour dominer et être dominée, avec une tendance accentuée sur le premier volet. Sans jouer les psychologues afin de savoir si cela vient de son passé, je la laisse vivre ses expériences, et apprécie d’être dominé par elle.


1
J’étais en train d’écrire quand V entra.
— Elle te plaît ?
Point besoin de répondre. Je n’avais aperçu qu’un bref instant la nouvelle esthéticienne, mais cela suffisait. Je me levai et attirai Valérie à moi. J’ouvris son peignoir et appréciai son corps sublime qui me mettait toujours dans un état second. Je mis mes doigts dans son vagin et la chaude moiteur qui les enveloppa m’excita.
— Pour répondre à ta question : oui ! .
Mais ce qui m’excitait le plus, c’était de voir ces deux femmes se faire l’amour. Elle, était grande, blonde, aux cheveux coupés courts et avait la cinquantaine, et l’esthéticienne avait la trentaine, une longue chevelure brune et un air très coquin. L’idée de voir cette femme mûre faire l’amour avec une femme d’une trentaine d’années me transportait. En plus, j’espérais bien pouvoir, un jour, participer à leurs ébats…
— Tu t’es bien amusée ? Tu as envie d’elle ?, demandai-je.
V pris ma nuque, m’attira sur le sofa et me donna son sexe chaud et humide à déguster.
— Elle me plaît, et je vais bien m’amuser. En attendant, régale-toi. Elle sera à moi dans quinze jours, pour un massage complet. Elle veut me l’offrir. Cela se passera dans ma chambre au-dessus du studio .
Je ne perdis pas une seconde et embrassai son sexe, taquinant son clitoris avec ma langue, la faisant venir plusieurs fois.
— Tes doigts ! 
Elle écarta ses jambes, les appuyant sur mes épaules de façon à ce que j’active sa chaude et délicieuse fontaine. J’adorais son jus qui ruisselait le long de mes doigts. Après avoir inondé mes mains, elle prit mon sexe gorgé de sang et me fit venir en elle par derrière.
— Tu progresses, mais j’ai encore envie. Ta bouche est experte, mais il me faut celle de Dina. 
— Tu la revois ce soir ?
— Non, mais elle va me rappeler. Je pense que je l’aurai bientôt dans mon lit .
— J’attends cela avec impatience.
— Ne sois pas impatient, car tu n’es pas invité ! 
Sa réponse ne me surprit pas, mais je pris un air ennuyé.
— Ne me regarde pas comme ça ! Son cul est pour moi, mais je te raconterai nos ébats pendant l’une de tes dégustations. Je suis sûre que ça te plaira.
Sur ces mots, elle se leva, remit le peignoir de soie rouge que notre fille lui avait rapporté de Shanghai et quitta mon bureau. Je restai étendu sur le sofa, fantasmant sur ces deux femmes. Depuis sa reprise en main de notre sexualité, nos rapports avaient évolué vers une vraie complicité. Ils sont à présent axés sur sa satisfaction, et après avoir compris que je devais m’améliorer, j’ai essayé de faire l’amour pour elle, et non plus pour moi. Après une période de faible libido, mon désir et mon envie d’elle sont revenus. Dans nos jeux sexuels, je suis témoin, acteur, mais jamais décideur. Après vingt ans de mariage, j’ai compris que ma femme avait plus de besoins sexuels que moi et que, seul, je ne pouvais la satisfaire. Depuis qu’elle gère la situation, notre vie est plus pimentée, plus riche, même si parfois la jalousie s’empare de moi. Ses aventures - nos aventures - mêlent souffrance, volupté et désir, mais avant tout, complicité. Une chose est sûre aujourd’hui : j’aime V et je la désire comme un fou.
J’étais dans mes pensées, quand V entra à nouveau dans la pièce. Elle portait un jodhpur noir qui moulait ses fesses et ses jambes comme une seconde peau, un pull à col roulé noir mettant en valeur ses seins fermes et galbés. Son maquillage, quoique discret, faisait ressortir ses yeux, ses cheveux auburn tirant sur le blond cendré encadraient son visage sensuel. Etant nu sur le sofa, je ne pus cacher mon érection.
— Tu sors ?
— Oui. Dina m’a excitée et tes prouesses m’ont remplie d’énergie.
— Reste, je suis prêt. Tu es ravissante et très sexy.
V ne répondit pas, mais prit mon sexe dans sa bouche, me caressant quelques secondes.
— Non. J’ai besoin de sortir. Prends des forces pour mon retour. Tu aimes ma tenue, pour le pub ? Tu penses que ça ira ?
— Reste …
— Tu aimes ?
— Oui
— Alors j’y vais. Prépare-toi pour mon retour. Je te veux encore plus gourmand !
Sur ces mots, Valérie partit, me plongeant dans un état de manque et de désir sexuel très fort, le tout teinté d’un brin de jalousie…



2
Le jour arriva, Dina portant un charmant ensemble minijupe rouge et haut de soie noire, transportant avec elle une petite mallette en croco… certainement, cela devait être son set de vibromasseurs… Elle jeta un coup d’œil vers la fenêtre de mon bureau et rejoignit V qui se faisait dorer au soleil, entièrement nue, au bord de la piscine. Elles se firent la bise, puis V remit ses hauts talons et son kimono rouge, elle prit la main de Dina et l’emmena dans sa chambre privée au-dessus du studio, celle où elle se faisait parfois payer pour soumettre - ou être soumise -, mais le tout se faisant par consentement mutuel, sans méchanceté ni humiliation. Ce n’était pas le cas ce soir, où V se contenterait de découvrir un massage complet offert par Dina pour mieux se connaître. Elle aurait bien pu me faire participer, mais elle voulait être la première à déguster ce sexe et découvrir ses techniques. Elle la ferait revenir un soir, la soumettrait, - les cordes qui descendaient dans la pièce étaient là pour ça - et elle me l’offrirait.
Ce soir était pour elles. Dina se mit nue, comme V, et lui demanda de s’allonger sur le dos. Elle mit une musique douce, et délicatement commença à lui caresser le cou, puis la poitrine, qu’elle n’hésita pas à mordiller. De ses doigts agiles elle pénétra le vagin, puis lui demanda de s’allonger sur le ventre. Ses mains effleurèrent avec savoir son anus, le caressant avec de l’huile d’amande douce, quand, tout à coup, elle enfonça l’un de ses vibromasseurs.
V eut une première vague de plaisir, puis elle sentit des doigts remonter sur ses épaules... À ce moment-là, Dina lui demanda de se remettre sur le dos, abandonna ses épaules et caressa son vagin avec la pointe de sa langue. Sentant V proche d’exploser, elle s’empara de son clitoris et la fit venir, ne lui permettant pas de se relâcher. La jeune femme s’assit sur le visage de V et se fit faire un cunnilingus plein d’ardeur. Cambrant ses reins pour bien sentir la langue et les doigts de V, elle maintint cette position jusqu’à ce qu’elle ait, elle aussi, un orgasme.
Les deux femmes s’embrassèrent tendrement. Étant chacune bisexuelles, elles décidèrent d’un commun accord de ma présence lors de leur prochain rendez-vous.


3
Une invitation d’une amie lui parvint un matin d’Angleterre. C’était particulièrement original et snob de la part de cette personne, qui vivait une partie de son temps dans la Vallée de Chevreuse, mais ne s’exprimait qu’en anglais.
“Dear Valerie,
How are you, my Darling?
I miss our delightful moments for too long. What about a lazy afternoon with our friends?
You tell me about your next trip to Budapest.
Tomorrow afternoon? Is it ok for you? Let me know as soon as possible, I will organize a special tea for you.
I miss you so much.
Love”
Deborah xxx

— Quelle tendre amie ! Et prévenante ! Et quelle complicité ! s’exclama V, excitée à l’idée de la revoir. Elle se délectait à l’avance de cet après–midi et de la surprise préparée à son intention.
Elle lui répondit rapidement, avec une grande excitation, et le jour dit elle se rendit à son domicile, tout émoustillée. Elle conduisit sa Mini rouge de location à travers les longues routes de campagne. Un magnifique jardin entourait la maison. Son amie, d’origine Américaine, et d’un milieu mondain, habitait la vallée de Chevreuse, dans une maison style Empire, restaurée récemment