À coup sûr
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Description

Tout est bien qui finit bien pour Wess et Vassili. Plus de prise d’otages, plus de parents psychopathes, plus de course-poursuite à l’autre bout de la terre. Rien qu’une soirée entre amis pour savourer le calme après la tempête.


Le calme ? Pas si Wess a son mot à dire. Après tout, son pilote favori vient quand même de remporter la plus démente des courses de bagnoles ! Alors il entend bien célébrer la victoire aux côtés des hommes de Vassili et de Carmen. Leur petite famille à eux...


C’est aussi l’occasion de descendre quelques bouteilles de gin tout en dressant le bilan. D’autant que Vassili a l’air préoccupé, comme s’il n’arrivait pas à sortir ce qu’il a sur le cœur. Mais Wess est confiant. Ils vont gérer comme des chefs. Parce que lorsqu’il a son mec avec lui, tout marche toujours comme sur des roulettes. À coup sûr...



Le flic et le soldat - Épisode 5
#MM #Homoromance #Happy End


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 novembre 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782493709097
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Charly Reinhardt
À coup sûr
LE FLIC ET LE SOLDATÉPISODE5
N° ISBN Papier : 978-2-493709-16-5 N°ISBN Numérique : 978-2-493709-09-7 © Charly Reinhardt 2022, tous droits réservés. © MMC ProdGraph, pour la présente couverture. Dépôt légal : novembre 2022 Date de parution : novembre 2022 Art L122-4 du CPI : Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de lauteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, ladaptation ou la transformation, larrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque. Art L335-2 du CPI : Toute édition décrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon et toute contrefaçon est un délit. La contrefaçon en France douvrages publiés en France ou à létranger est punie de trois ans demprisonnement et de300 000euros damende. Seront punis des mêmes peines le débit, lexportation, limportation, le transbordement ou la détention aux fins précitées des ouvrages contrefaisants. Lorsque les délits prévus par le présent article ont été commis en bande organisée, les peines sont portées à sept ans demprisonnement et à750 000euros damende. Art L335-3 du CPI : Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’une œuvre de l’esprit en violation des droits de lauteur, tels quils sont définis et réglementés par la loi. Est également un délit de contrefaçon la violation de lun des droits de lauteur dun logiciel définis à larticle L. 122-6.
Laurence, toujours pour Laurence.
Parce que tu es un être de lumière!
Résumé
Tout est bien qui finit bien pour Wess et Vassili. Plus de prise d’otages, plus de parents psychopathes, plus de course-poursuite à l’autre bout de la terre. Rien qu’une soirée entre amis pour savourer le calme après la tempête. Le calme ? Pas si Wess a son mot à dire. Après tout, son pilote favori vient quand même de remporter la plus démente des courses de bagnoles ! Alors il entend bien célébrer la victoire aux côtés des hommes de Vassili et de Carmen. Leur petite famille à eux…C’est aussi l’occasion de descendre quelques bouteilles de gin tout en dressant le bilan. D’autant que Vassili a l’air préoccupé, comme s’il n’arrivait pas à sortir ce qu’il a surle cœur. Mais Wess est confiant. Ils vont gérer comme des chefs. Parce que lorsqu’il a son mec avec lui, tout marche toujours comme sur des roulettes. À coup sûr…
Chapitre 1
Las Vegas, un soir de finale de NASCAR
L’ambiance du bar était lourde et opaque,embrumée del’odeur âcre de la sueur des gens qui s’entassaient là en ce vendredi soir, depuis des heures pour la plupart. Certains angles de la pièce étaient bondés, une foule de corps en mouvement s’y pressant, le plus souvent aux pieds des écrans géants qui diffusaient ladernière course de l’année.Par moments, le flot mouvant de têtes et des bras au bout desquels les bouteilles de bière semblaient vissées se soulevait. Quand un gus laissait échapper une clameur de victoire face à un beau dépassement, un autre mec sifflait de dépitde l’autre côté de la salle. Etvice versaquelques minutes plus tard quand la tendance s’inversait.La course était plutôt serrée entre les deux favorisqui s’affrontaient sur ce circuit d’anthologie.Daytona, bordel!Les spectateurs étaient sur la corde raide et ça se sentait tant les noms d’oiseaux étaient prompts à voler.L’atmosphère survoltées’insinuait entre les corps serrés à la manière d’une redoutable arméed’anguilles. Des types en bleu de travail et t-shirt sales de leur journée de labeur se mêlaient à des petits fonctionnaires. Les cravates lâchement desserrées autour de leurs cous en disaient assez long sur leurétat d’excitation. Quelques nanas levaient également leurs bouteilles en cœur, vociférantau moins aussi fort que leurs congénères masculins lorsque le challenger de l’année,William Byron, réussit un dépassement particulièrement audacieux. Profitant de l’aspiration, il assura même une jolie petite avanceà sa Ford. Au même moment, les fans de Chase Elliott se mirent à brailler leur déception de voir le champion se faire rafler la pole position si près de la lignée d’arrivée. Un des types arracha même sa casquette aux couleurs de l’écurie Chevrolet, jusque-là vissée sur son crâne, pour la jeter au sol de dépit. Le pauvre couvre-chef se trouva vite noyé sous la masse compacte des spectateurs, perdu au milieu des serviettes en papier et des débris de nourriture tombés par terre. Presque certains que Byron venait de s’offrir la victoire au Daytona 500, quelques fans se lancèrent dans une version avinée de l’hymne national tandis que les déçus de la course se dispersaient déjàen bougonnant, histoire d’aller se chercher une nouvelle bière.Vu le peu de chancesqu’avait Elliott de reprendre la tête de la course, autant commencer à noyer leur chagrin dans l’alcooldès à présent.
Le comptoir fut rapidement pris d’assaut; à tel point que le barman et les deux serveuses durent jongler avec la foule qui ne s’était déplacée que pour mieux s’agglutiner autour d’eux. La tireuse à bière fonctionnait presque en continu dans un bruit de mousse et de verres qui s’entrechoquent.Les pichets circulaient sans ordre ni méthode entre les mains collantes de sucre et de nourriture, renversant parfois une partie de leur contenu sur celui qui avait la malchance de se trouver sur le chemin. Le barman devait souvent tendre l’oreille pour entendre les commandes, car lesfans de Byron continuaient de beugler leur hymne dans un canon de voix pour le moins discordant. La plupart se tenaient par la taille dans un ballet de corps emberlificotés, leurs pommes d’Adam montant et descendant dans leursgorges râpeuses d’avoir trop crié.Le seul coin un peu tranquille de l’immense bar était, pourune fois, l’estrade réservée aux tables de billard. Trois des cinq tables étaient désertes en cette soirée historique mais, autour des deux autres, se pressaient quelques hommes et femmesà l’allure inquiétante. Personne ne leur prêtait attention depuis que la courseavait effacé tout ce qui n’avait niroue ni différentiel de l’esprit des autres consommateurs.Cependant, deux des hommes du groupes’étaient mêlésà la foule dès que les pneus avaient commencé à vibrer. Ils s’étaient trouvé une position idéale près d’un des écrans géants tandis que leurs compagnons les attendaient en entamant leur seconde partie de billard.
Vassili profita de la pause pour se déloger de la masse des spectateurs et retourners’asseoir un moment avec ses hommes, bien certain que la large carrure de Wess logée au milieu des autres fans lui suffirait à retrouver sa placedès que l’envie lui en prendrait. Le flic était resté noyé au milieu de la foule, reprenant comme les autres le dernier couplet del’hymnenational, son verre de gin levé en direction du plafond tendu de fanions sportifs. Son sourire aussi large qu’une remorque et sa vieille casquetteFord arrimée au-dessus de ses oreilles le rajeunissaient d’au moins dix ans.Doug donna une bourrade dans l’épaule deVassili qui venait de se servir une généreuse lampée de gin. La bouteille trônait au milieu d’une table basse,elle-même largement recouverte de verres vides et d’un sacré paquet decadavres de bières. Il est à fond, ton gars, s’esclaffaDoug en enduisant sa queue de craie bleue. Debout à côté d’eux, Carmendut hausser la voix pour pouvoir se faire entendre malgré le
brouhaha ambiant.
Et encore, vous l’avez pas vuaprès sa virée à Indianapolis. Il a eu le droit de traîner son cul jusqu’auBryckyardet, après ça, il n’a pas décuvé trois jours durant. J’ai failli tournerloca avec ses conneries, geignit l’inspectrice. Se repenchant sur la partie qu’elle disputait avec Doug,elle annonça la boule numéro 8 en poche latérale.Qu’elle ne rata pas. Doug avaitdécouvert les talents de joueuse de l’anciennepartenaire de Wess à ses dépens. Il avait laissé deux cents dollars sur le tapis vert la première fois qu’ils s’étaient affrontés. Depuis, il ne pariait plus avec Carmen. En tout cas, plus d’argent…Tu m’étonnes. Surtout qu’on sait tousque Wess se met à brailler de la pop de merde quand il est heureux.En plus, il chante faux, c’est atroce.suis Je d’ailleursque son étonné voisin de comptoir nel’ait pas encore tabassé.Doug désigna le type en uniforme Walmart qui roulait des yeux en écoutant Wess s’égosiller à quelques centimètres de son oreille.Manuel les rejoignit pour contempler la scène de ses yeux aux paupières tombantes. Ce gars essaieraits’il n’était pas certain de voir Vass revenir…Avoue que c’était un traquenard,dit Doug à son chef. Fallait le dire que c’était pas une soirée mecs ordinaire, mais que tu aurais besoin de nous pour rouler le gros cul de ton flic jusqu’à votre appart une fois qu’il serait plein comme une barrique! Vassili ne répondit rien, les yeux toujours rivés à la silhouette de son amant perdue au milieu de la foule. Comme à son habitude, son expression était impénétrable, mais Dougie connaissait assez son chefpour savoir que l’ombre d’un sourirefrémissait au coin de ses lèvres fines.L’enfoiré était sacrément mordu…Vassili eut tôt fait de dissimuler son expression dans son verre quand il comprit que Doug l’avait remarquée. Celui-ci dédia une moue goguenarde à son supérieur. Laisse tomber les airs d’iceberg,frangin. Ça ne prend pas avec moi. Vous êtes à croquer, tous les deux…Et tu t’étonnes encore de te prendre des mandales…, soupira Manuel. En plus, c’est ton tour de jouer. Alors remue ton gras au lieu de chercher à emmerder le chef. Mon gras? Mais d’où tu vois du gras, toi?! Bien qu’indigné, Doug n’ensuivit pas moins son coéquipier, sans oublier de décocher un dernier regard moqueur à Vassili.
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