Affaire Eakes
392 pages
Français

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Description

Lorsque Joan « Jo » Reynolds a demandé sa mutation à New York, elle ne s’attendait pas à faire équipe avec le lieutenant Ash Whitaker, un flic préférant travailler en solo. Elle ne pensait pas non plus devoir travailler pour le séduisant assistant du procureur, Trey Hatchett, avec qui son équipier semble avoir un différend. La découverte successive de deux cadavres réveille chez les deux hommes de sombres démons et les oblige à faire face à leurs échecs et leurs secrets. Avec l’aide de Jo, ils vont surmonter leur passé et tout mettre en œuvre pour rendre justice à leurs victimes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 décembre 2016
Nombre de lectures 5
EAN13 9782384403516
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
L’affaire Eakes
Copyright © 2016 Aurore Doignies
Relecture et correction par Valérie Dubar, Jade Baiser et Sandrine Joubert
 
Illustration de la couverture et conception graphique : © Angie Oz
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l'ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
 
Première édition : décembre 2016
ISBN : 978-2-37676-000-9
 
Édité en France métropolitaine
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Prologue
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Chapitre Cinq
Chapitre Six
Chapitre Sept
Chapitre Huit
Chapitre Neuf
Chapitre Dix
Chapitre Onze
Chapitre Douze
Chapitre Treize
Chapitre Quatorze
Chapitre Quinze
Chapitre Seize
Chapitre Dix-Sept
Chapitre Dix-Huit
Chapitre Dix-Neuf
Chapitre Vingt
Chapitre Vingt et Un
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
Avertissements
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
Dédicace
 
 
 
 
À Valérie. Sans ma Muse et le café matinal, qui sait si Jo aurait un jour quitté les ombres de mon imagination ?
À toutes les personnes qui m’ont soutenue, qui m’ont lue. À ceux qui y ont cru depuis le début et m’ont encouragée à continuer.
Et à ceux que nous avons perdus mais jamais oubliés.
 
 
 
 
L’affaire Eakes
Brigade des vols et homicides ~ Tome 1
 

 
Aurore Doignies

 
 
Prologue
 
 
 
 
25 septembre 2006
La poitrine oppressée par la solitude, le cœur lourd, Trey quitta la table du petit déjeuner et débarrassa avec lassitude. Puis, il sortit de la cuisine pour se rendre dans le hall d’entrée, attrapa ses clés sur la desserte, et siffla. Un berger allemand de deux ans se précipita vers lui et s’assit à ses pieds, le regardant avec une dévotion toute canine qui lui soutira son premier sourire de la journée.
— Allez, viens, Jack, dit-il après avoir passé une main amicale sur la tête de l’animal.
Le chien le suivit rapidement à l’extérieur. Déterminé à se changer les idées en s’occupant tout le long de ce jour pénible – il fêtait ses vingt-huit ans – il estimait que commencer par sortir faire son jogging avec Jack était une bonne façon de débuter ce dimanche.
— Bonjour, Trey ! lui cria sa voisine en l’apercevant.
— Bonjour, Madame Cortez ! répondit-il en empochant ses clés.
Débutant en de petites foulées, il laissa Jack le suivre avec obéissance. Il savait pouvoir compter sur la docilité et l’endurance de son chien. Enfin, leur chien, à lui et Steven, plus exactement. C’était Steven qui avait acheté Jack, alors un tout jeune chiot, pour qu’il ne se sente pas seul en son absence. Penser au jeune homme lui noua la gorge.
Pas aujourd’hui, Trey. Pas aujourd’hui, putain ! Tu vas être incapable de penser à autre chose qu’à son absence, sinon !
Mais quel autre jour pourrait-il autant déprimer – raisons valables à l’appui – que celui de son anniversaire, alors que son petit ami était toujours déployé en Afghanistan ?
Plus que quelques mois, vieux. Tu peux tenir encore quelques mois. Après, il sera tout à toi.
Plus que quelques longs mois, et il le retrouverait. Sans avoir à prétendre qu’il n’était que son meilleur ami, resté aux États-Unis. Sans avoir à jouer le jeu de silence, par crainte que les camarades de son petit ami aient des hésitations à couvrir ses arrières, si la situation l’exigeait…
Plus que quelques mois, et il pourrait le serrer dans ses bras, retrouver le goût de ses baisers, le parfum de sa peau, la saveur de son corps…
Jack frôla ses jambes, l’obligeant à serrer à droite alors qu’il flirtait dangereusement avec le bord du trottoir. Souriant d’un air désolé, il laissa ses doigts glisser sur le dos de l’animal.
— Merci, vieux, j’étais ailleurs.
Se recentrant, il prêta plus attention à son parcours et sentit bientôt la sueur dégouliner lentement dans son dos et sur son front. Il aimait ce moment où la douleur de l’effort disparaissait, où son corps trouvait son rythme de croisière et lui permettait de réfléchir posément à tout autre chose.
Comme à l’affaire en cours qu’il instruisait.
Son humeur s’assombrit un peu plus.
Il se demandait si ce bras cassé de lieutenant Stites avait enfin des preuves valables, pour qu’il demande au juge de lui délivrer le mandat tellement désiré.
Un mandat qu’il lui avait déjà fait demander par deux fois par son jeune et idéaliste équipier, Ashley Whitaker.
Il n’avait pas aimé la façon dont Stites avait cru le manipuler, en lui jetant sous les yeux son nouvel équipier fraîchement promu lieutenant. Il connaissait assez bien cette pourriture de Stites pour savoir que ce qu’il avait toujours tu aux autres, Stites s’était débrouillé pour l’apprendre. Non pas qu’il ait la moindre envie de cacher sa relation avec Steven, mais il n’avait jamais été du genre à s’étaler. Qui plus est, il n’était pas « classable » : Steven était peut-être sa relation à long terme la plus sérieuse, celle qu’il aspirait à voir durer toute sa vie, il n’en était pas moins sorti avec plusieurs femmes avant lui.
Si Stites tentait de l’amadouer en lui présentant un nouveau ressemblant un peu à Steven pour obtenir plus facilement ses mandats, il se mettait sacrément le doigt dans l’œil. La justice serait respectée à la lettre, avec lui. Et tant pis si cela irritait le lieutenant. Il n’était pas devenu l’un des plus jeunes substituts du procureur adjoint du district pour tout foutre en l’air à cause d’un flic aux actions tendancieuses ou d’un joli minois.
Le souvenir d’une discussion avec Steven lui revint, alors qu’il arrivait en vue de sa maison.
 
 
Assis dans le salon, un verre de vin rouge à la main, les trois premiers boutons de sa chemise blanche déboutonnés, Trey écoutait les violoncelles vibrer sous les notes de Bach quand il sentit son compagnon passer ses doigts dans ses cheveux bruns, les ébouriffant, lui donnant un air un peu désordonné qu’il trouvait terriblement sexy.
—  Eh bien, ton lieutenant avait l’air de bonne humeur au téléphone…
—  Stites n’est pas mon lieutenant, maugréa-t-il. Et il n’est jamais de bonne humeur quand je refuse de demander un mandat au juge. Mandat que j’avais toutes les raisons de lui refuser : il n’a rien de concret. Le juge m’aurait envoyé au diable.
—  Tu ne te feras pas d’amis dans la police, Trey, en restant si inflexible.
—  Dura lex, sed lex, Steven . Si nous, hommes de loi, ne respectons pas les règles, qui le fera ? Et je me fiche d’avoir des amis. Tant que je t’ai toi, je n’ai besoin de rien d’autre.
Un sourire chaleureux chassa l’expression soucieuse de son compagnon. S’installant à califourchon sur ses genoux, Steven referma ses mains sur sa nuque, ses pouces caressant tendrement ses mâchoires.
—  Tu sais toujours comment gagner, n’est-ce pas, Monsieur le futur procureur adjoint de district ?
—  Tu vises trop haut trop vite, s’amusa-t-il en refermant ses mains sur les fesses fermes de son compagnon. D’ici à ce que je sois promu procureur, j’aurai un tas de cheveux gris et toi, tu seras chef de service dans un grand hôpital… Et puis, gagner ? Était-ce un jeu ?
—  Bien sûr, répondit son compagnon. Celui de me faire adhérer à ton point de vue les yeux fermés…
—  Ce n’est même pas vrai, Docteur Grant. Sinon tu ferais ta carrière comme médecin dans le civil, au lieu de rempiler pour deux années de plus dans le staff médical de l’armée…
—  Ils ont vraiment besoin de moi, là-bas.
—  J’ai besoin de toi, moi aussi.
—  Oh, et que dirais-tu de me montrer à quel point ? 
 
 
Trey sourit au souvenir du sexe torride qu’ils avaient partagé, cette nuit-là, et secoua pensivement la tête. Les rares permissions de Steven étaient toujours faites de luxure et de câlins, tellement il lui manquait, tant émotionnellement que physiquement.
Grimpant les trois marches du perron, il prit les clés qu’il avait glissées dans sa poche et ouvrit la porte, laissant Jack se précipiter dans la cuisine où une gamelle d’eau l’attendait. Il allait se diriger vers la salle de bain pour prendre une douche quand son téléphone sonna.
Espérant qu’il ne s’agissait pas de sa mère ou de sa sœur aînée, Alison, l’appelant pour lui reprocher son entêtement à ne pas vouloir travailler pour le cabinet familial, sous couvert de lui souhaiter son anniversaire, il alla décrocher avec réticence.
— Hatchett, j’écoute.
— Lieutenant Stites, à l’appareil.
Trey réprima tant bien que mal un soupir.
— Lieutenant, grommela-t-il. Que puis-je faire pour vous, si tôt, un dimanche ?
— J’ai besoin d’un mandat pour Carlos Bowman. Un petit dealer

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