Ange sacrifié
256 pages
Français

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Ange sacrifié , livre ebook

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Description


Je suis un tueur, un assassin qui chasse chaque nuit ses ennemis pour rendre les rues de Dublin plus sûres. Je n’ai jamais eu peur, ni dans cette vie ni dans la précédente. Je ne crains pas d’être blessé ou de mourir. Pourtant, lorsqu’aux portes de l’aube, je me suis réfugié chez lui, je ne m’attendais pas à apprendre ce sentiment. Depuis cette nuit-là, je suis terrifié. Je crains qu’il souffre, je crains qu’il soit effrayé, j’ai peur qu’il me déteste quand il saura qui je suis : un ange sacrifié.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 septembre 2022
Nombre de lectures 22
EAN13 9782384402274
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Ange sacrifié
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
© 2022 L.N. Nikita
Relecture et correction par Ma Plume Correctrice, M. Girard
 
Conception graphique : © Pensina
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-227-4
Première édition : septembre 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
À Emilia, Sam et Béné pour leurs encouragements, leurs précieux conseils et leur relecture. Un immense merci à ceux qui ont soutenu cette histoire et lui a permis de voir le jour : la famille Juno. Merci pour leur patience, leur professionnalisme et leur gentillesse.
 
 
Ange sacrifié
Les puissances #1
 

 
L.N. Nikita
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Bon sang ! Ça faisait un mal de chien. Le cœur battant, le souffle court, je me laissai aller en arrière, reposant ma tête contre le mur de l’immeuble derrière lequel j’avais trouvé refuge. Je sentais ma peau brûler autour des entailles qui me lacéraient le ventre. Quatre profonds sillons qui s’étiraient de ma hanche droite jusque sous mon pectoral gauche. Merde ! Il ne m’avait pas raté celui-là. La pluie nettoyait le sang qui s’écoulait toujours, mais n’arrivait pas à apaiser le brasier. Ça arrivait. Je pouvais le sentir. Ça partait de mon ventre bien sûr, mais aussi de toutes ces nombreuses griffures sur mes jambes lorsqu’ils m’avaient maintenu ainsi que de cette méchante morsure sur mon bras droit lorsque j’avais essayé de me dégager, ça circulait dans mes veines, trouvant un chemin.
Je n’avais plus le temps.
Je sortis une nouvelle seringue de cet holster très particulier accroché à ma cuisse droite et me plantai directement l’aiguille sur le ventre au plus près de la plaie béante puis, j’enfonçai le piston, réprimant un cri lorsque le sérum me brûla les tissus. Ça ne serait pas suffisant. Je savais qu’il m’en faudrait une autre plus tard, mais pas ici, pas dans cette ruelle alors que l’aube approchait et que je les entendais hurler au loin, cherchant leur proie pour finir le travail. Je rejetai la tête en arrière pour offrir mon visage à la pluie glacée. Cela apaisa un peu le feu en moi. Si la nuit n’avait pas été aussi avancée, j’aurais pu appeler Nicael ou même Johar pour qu’ils viennent me chercher. Malheureusement, ils patrouillaient de l’autre côté de Dublin, alors que j’avais commencé ma chasse sur la rive sud de la Liffey à Temple Bar. Le temps qu’ils arrivent, le soleil serait presque là. D’ailleurs, ils étaient probablement déjà rentrés, attendant que je fasse de même.
Ma température corporelle semblait enfin s’abaisser et je me dégageai du mur pour inspecter mon environnement. Wexford street ou Leeson street peut-être ? L’une de ces rues animées autour de Saint Stephen’s Green probablement. Ma course pour échapper à mes poursuivants ne devait pas m’avoir éloigné beaucoup du quartier des Pubs puisque je pouvais entendre la musique s’échapper d’une boîte de nuit tout près. Mon téléphone sonna dans ma poche. Pas vraiment une surprise.
— Où es-tu ? demanda une voix angoissée dès que je décrochai.
— Ça va, princesse, la rassurai-je du mieux que je pus.
— Je viens te chercher, gronda une voix autoritaire juste à côté d’elle.
— L’aube approche, Nicael, le contredis-je. Nous n’avons plus le temps.
Un grondement furieux me répondit.
— Où es-tu ? répéta-t-il d’une voix menaçante.
— Je ne sais pas, avouai-je. Quelque part dans Temple Bar. Je n’ai plus le temps.
— Tu as de la fièvre ?
— Oui, soufflai-je.
J’entendis une vive inspiration et fermai les yeux. Je pouvais presque la voir, debout dans le salon, sa robe de chambre en soie bleue drapée sur ses épaules, alors qu’elle s’apprêtait à aller dormir, ses yeux gris, presque transparents écarquillés, une main sur la bouche et je m’en voulus de lui causer une telle angoisse.
— Je vais bien, princesse, me contentai-je de répéter.
— Le matin sera bientôt là. Tu dois trouver un abri, me répondit son frère.
J’acquiesçai même s’il ne pouvait me voir.
— Je vous appelle demain, déclarai-je avant de raccrocher.
Un hurlement se fit entendre dans la nuit. Il était tout proche. Malgré la pluie, ils ne tarderaient pas à repérer l’odeur de mon sang. C’est ce qui me poussa à bouger. Ignorant la douleur, je me détachai du mur et examinai le bâtiment. Là. Juste ici. Une fenêtre restée ouverte en dépit de la pluie. Je fis la grimace. Elle était à plus de trois mètres et, même si d’ordinaire un tel saut ne m’aurait pas posé de problème, l’idée de me projeter en l’air avant de m’accrocher au rebord dans l’état où j’étais me fit presque tourner de l’œil. J’allais en baver. Après une profonde inspiration, je me plaçai juste en dessous. Sans me laisser le temps de réfléchir, je pris mon élan et poussai. Mes mains agrippèrent le rebord de la fenêtre et mon ventre se déchira. Des étoiles se mirent à danser devant mes yeux et je crus un instant que j’allais vraiment tourner de l’œil. Mobilisant les dernières forces qui me restaient, je me hissai par la petite ouverture et me laissai tomber de l’autre côté.
Une vive douleur explosa dans mon abdomen. J’avais l’impression qu’une main cruelle était en train de fouiller mes entrailles. Je vérifiai et constatai que le sang avait recommencé à couler à grands flots. Le plus urgent était d’arrêter l’hémorragie, il ne manquerait plus que je me vide de mon sang sur ce carrelage blanc. J’observai mon environnement. Une salle de bain de taille moyenne avec une cabine de douche et une simple vasque. Une seule brosse à dents sur le rebord du lavabo. J’espérais que le ou la célibataire qui habitait ici ne possédait pas de chien, j’avais eu mon compte de morsure pour la soirée. Ne voyant pas de quadrupède débarquer en hurlant, je me permis de souffler un peu. N’importe quel animal aurait senti ma présence dans l’appartement. Je devais puer le steak tartare à des kilomètres.
Avisant une serviette éponge sur le radiateur, je tendis le bras tout en maintenant l’autre sur mon ventre pour la saisir. Je commençai à voir trouble et je ne savais pas si je devais imputer ça au virus ou à l’anémie. Probablement un mélange des deux. Ignorant une nouvelle fois ma douleur, je pressai le tissu avec force sur ma plaie. Nous cicatrisions assez vite, mais encore fallait-il garder le sang à l’intérieur. Laissant un peu de temps à la compression pour fonctionner, je fermai les yeux pour me concentrer. Le jour n’allait pas tarder à se lever et le locataire de cet appartement également. La dernière chose dont j’avais besoin était les hurlements hystériques d’une jeune étudiante à la vue d’un type bardé de lames et couvert de sang. Heureusement, notre force physique n’était pas la seule chose que nous avions conservée après avoir été foutus dehors à coups de pied dans le cul. En tant que puissances, Nicael, Johar et moi-même avions la possibilité de nous rendre invisibles pour un tout petit groupe de personnes et dans un espace limité grâce à un filtre de perception. Il marcherait très bien ici, même dans l’éventualité où trois ou quatre personnes débarquaient. C’était une chose fragile et capricieuse. Toutes les puissances ne le maîtrisaient pas forcément. Nicael, par exemple, n’avait jamais réussi à en comprendre toutes les subtilités et préférait une approche plus directe. J’étais moi-même assez bon dans cette discipline, mais il pouvait également m’arriver de me tromper. Prenez la porte de la salle de bain par exemple. Le filtre de perception marchait sur tous les bruits dont je serais à l’origine, ce qui voulait dire que si celle-ci grinçait, personne dans la zone du filtre ne l’entendrait. Toutefois, si quelqu’un se trouvait juste derrière, il ne pourrait manquer de voir que celle-ci s’ouvrait toute seule. J’inspirai un grand coup et libérai la magie que je n’avais pas utilisée depuis très longtemps. Celle-ci m’enveloppa avant de s’étendre sur un rayon d’environ quinze mètres autour de moi. Quiconque pénétrerait

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