Appelez-moi Princesse !
114 pages
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Description

« Ce jour où j’ai décidé de changer de vie. Ce jour-là tout était si clair. Ce jour-là, tout sonnait comme une évidence. Ce jour-là, enfin, j’allais pouvoir être moi-même, réellement moi-même. »



Parce qu’elle est une « Éternelle Amoureuse de l’Amour », Amandine Mannella partage avec nous son univers intime, fait de confidences et de poésie, une sorte de quête d’elle-même où se mêlent introspection, douleur et lâcher-prise.



Souffrance d’une mère endeuillée, amertume d’un cœur blessé, projets contrariés et autres limites imposées par une société trop stricte, elle décide, au bout du chemin, de se reconstruire et d’écrire sa propre histoire. Un envol libre et conscient, nourri d’espoir, qui autorise choix, rêves, passion. Un souffle nouveau pour une vie à découvrir...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 août 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414528189
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-52819-6

© Edilivre, 2021
Dédicace

A tous les hommes que j’ai aimés,
Ceux que j’aime encore,
Et ceux que j’aimerais peut-être un jour ;
Sans vous, je ne serais pas moi.
PRÉAMBULE DE L’ESPRIT
« Le cœur a ses raisons que la raison ignore… »,
Pascal
Depuis ce Jour-là…
Ce jour où j’ai décidé de changer de vie. Ce jour-là tout était si clair. Ce jour-là, tout sonnait comme une évidence. Ce jour-là, enfin, j’allais pouvoir être moi-même, réellement moi-même. Ce genre de certitude que l’on peut avoir parfois, cette confiance, au plus profond de nous-même, où chaque chose semble reprendre sa place.
J’ai toujours eu cette désagréable sensation d’être bien partout, mais vraiment bien réellement nulle part. Ou plutôt d’être « chez moi » nulle part. Alors j’ai vadrouillé, j’ai déménagé. J’ai toujours cru qu’ailleurs, un jour, je ressentirais moi aussi cette sensation d’avoir trouvé ma place, d’être complète, sans me poser de question, que ce serait comme une évidence. J’ai tout fait pour me créer des repères, pour me créer des ancrages. Car si on raisonne de façon logique, c’est la démarche la plus théorique et basique qu’il soit. Pour se sentir chez soi, il faut déjà avoir un « chez-soi ». Pour avoir un chez-soi, il faut trouver un quartier et acheter une maison, faire un prêt, histoire de bien se rendre compte que tous les mois on paye pour ça, pour nous dire que cet endroit nous appartient et n’appartient qu’à nous. A nous et personne d’autre, donc naturellement on devrait s’y sentir chez nous. Logique implacable. Mais pour acheter ce bout de terrain, que l’on veut quand même confortable, bien placé, bon investissement pour l’avenir, avec le meilleur rapport qualité/prix/confort pour une revente au meilleur rendement et assurer notre postérité, alors tant qu’à faire, le mieux est encore de l’acheter avec quelqu’un pour avoir un plus gros budget. Donc là encore, pour avoir un chez-soi, et se sentir à sa place, il nous faut un « + 1 ». Et une fois de plus, pour celui-là c’est pareil. Même logique fatale. On veut qu’il nous dure toute une vie tant qu’à faire, ça nous évitera les emmerdes. Donc on sélectionne les qualités nécessaires et requises. Stabilité, bienveillance, convenable en société, avec des revenus corrects, futur(e) bon père/bonne mère potentiel (le) qui, en plus, fera la moitié des tâches ménagères. Idéalement s’il/elle sait cuisiner et qu’il/elle nous laisse sortir avec des copines ou aller au sport une ou deux fois par semaine alors là c’est le jackpot ! C’est le bon/la bonne, on signe, c’est parti ! Evidemment pour acheter notre chez-nous, on nous explique que se marier, c’est hyper avantageux. D’autant plus si l’un des deux a déjà des enfants d’un précédent mariage. Impôts, succession, facilités administratives… Alors là, ni une ni deux, on est séduits ! Aucun romantisme, certes, mais c’est superflu après tout. On est déjà amoureux de toute façon, alors pourquoi attendre ? La bague au doigt, vite !
Ce jour-là, peu importe où je me trouvais. Ce jour-là, peu importe où j’allais me retrouver. Je pouvais bien être sur les routes, perdue au milieu de cette montagne, ou encore dans cette petite chambre sans prétention louée à un inconnu 1h plus tôt. Peu importait. J’étais à ma place. Intérieurement à ma place. Profondément à ma place.
Cette fameuse bague au doigt… On l’a tellement rêvée. Tellement imaginée, tellement attendue. Mille plans sur la comète, mille discussions avec les copines pour expliquer comment on verrait notre demande idéale. Demande romantique à la maison, parsemée de fleurs, bougies senteurs, petit repas traiteur. Et qui se terminerait en partie de jambes en l’air à la fois passionnée, intense, sauvage à la Mr&Mrs Smith. Ou alors, d’autres possibilités plus exotiques, avec un coucher de soleil, une plage, une soirée à la belle étoile, cocktail à la main… Alors, à chaque période de vacances ou week-end en amoureux, c’est parti. Plus rien d’autre n’a d’intérêt. A chaque endroit, à chaque moment un peu romantique on se dit, « ça y est, cette fois c’est là, je le sens, il/elle va me demander ! ». Alors on se fait beau/belle en toutes circonstances (bah oui, parce que quand il/elle aura fait sa demande, il va falloir faire la photo la plus instagrammable possible, exploser le record du nombre de vues et de likes !). Et puis finalement, ces vacances qui auraient pu, dû, être synonymes de détente, de rêve à partager, de retour aux sources… se transforment juste en une succession de déceptions, et sûrement même de reproches que l’on ressort à chaque dispute ou repas entre amis ! Mais là encore, ce n’est pas si grave, le principal c’est le but ultime, le Graal, et à force d’insister, on le sait très bien qu’on finira par l’avoir notre bague au doigt !
Ce jour-là j’ai compris, que ce que je prônais depuis toujours, le fait de planifier toute ma vie, de mettre un cadre à chaque chose, d’optimiser chaque instant pour ne jamais rien rater, et profiter le plus intensément possible de tout ce que ce monde a à nous apporter… toutes ces contraintes avaient fini de me consumer, et m’avaient complètement vidée. La sur planification, la sur adaptation avaient eu raison de moi. Mon corps m’avait dit stop. Ce jour-là j’ai vraiment compris. Plus rien ne serait jamais pareil. Je ne serai plus jamais la même.
Une fois l’excitation de la demande passée, alors la course est lancée. Cela démarre par les annonces. Parfois originales, parfois beaucoup plus banales. Parfois super enjouées, parfois ratées. Et puis s’enchaîne la course aux dates, aux prestataires, au suivi de budget. Il faut avoir un vrai calendrier en tête, des listes de tâches ou post-its partout dans la maison, et une sacrée adaptabilité de planning ! Tout ne tourne plus qu’autour de ça, les discussions, les soirées. Le temps libre au complet. Pour moi, chef de projet, une vraie pépite, le projet le plus stimulant d’une vie ! C’était MON projet ! Mais surtout, on fait les choses pour soi, on les vit à 2. On les vit profondément à 2. On s’interroge sur nos goûts, nos envies, on se retrouve, on partage. On rêve, on rêve à 2. On crée, on crée à 2. Passion, stimulation, émotions, parfois des déceptions, mais tellement de belles rencontres et de jolies discussions. On ne rêve pas de ça quand on est petites. On rêve juste de robe, de la déco, de l’endroit idyllique. On ne sait pas que la réalité n’aura rien à voir. On ne sait pas tout ça. Mais heureusement. A chaque âge sa magie. A chaque âge ses envies. Certains vivent le mariage comme un accomplissement, d’autres comme un commencement. Certains y voient le côté paillettes et m’as-tu vu, d’autres y voient un côté beaucoup plus profond, voire spirituel. Le principal étant de s’y retrouver, d’être en cohérence avec soi-même. Que ce jour nous ressemble. Que cette union soit vraiment la fusion de deux êtres créés pour être si différents. Il y a des mariages qui durent, et d’autres qui s’effacent en un instant. Il y a des mariages qui subsistent pour de bonnes raisons, et d’autres qui se complaisent parce que c’est plus facile, plus confortable. Un mariage c’est tellement d’investissements, ça demande tellement d’argent, de temps. Mais surtout en termes de sentiments. Alors personne ne devrait juger, personne ne devrait même commenter. Parce que deux personnes qui se disent oui, qui se disent oui pour la vie, à ce moment-là elles y croient, elles y croient de tout leur corps, de toute leur tête et de toute leur âme. Alors quand retombe la magie, quand le quotidien reprend son cours, quand ces yeux qui pétillaient ne pétillent plus, c’est juste la vie qui fait son chemin. La vraie vie qui passe par là avec son lot de difficultés et de contrariétés. Et la bulle qui s’était créée, pourrait bien alors se percer. Mais encore une fois, comment oser juger ?
Ce jour-là, j’ai compris qu’il fallait assumer. Mais comment changer ? Comment faire pour transformer ? Je ne peux pas oublier que j’ai dit OUI pour une vie. Cette désagréable impression de trahir les autres, mais surtout de me trahir moi-même. Après tout, changer veut-il vraiment dire, tout changer ? Je pense que j’ai toujours eu un faible pour ces destins tragiques. Ces destinées coupées du monde, mêlant solitude, et paysages reculés. Je ressens ces émotions extrêmes, j’aspire à ressentir cet isolement que l’on doit éprouver. Je crois que je n’ai jamais voulu vivre comme tout le monde, être comme tout le monde. Je veux faire différemment. Mais différemment comment ?
Et qui dit mariage, dit ? Je vous le donne en mille… Suspense… Bébé ! Evidemment. Parce que quand on est une femme, entre 25 et 35 ans, et qu’on est amoureuse (ou pas !), les gens ne peuvent pas s’en empêcher ! « Et c’est pour quand le bébé » ? Je t’en pose des questions ! Est-ce que je te demande, moi, « c’est pour quand ta ménopause » ? C’est...

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