Astoria 1 , livre ebook
116
pages
Français
Ebooks
2022
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Publié par
Date de parution
26 janvier 2022
EAN13
9782819108009
Langue
Français
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Date de parution
26 janvier 2022
EAN13
9782819108009
Langue
Français
ANGIE L.DERYCKERE
1 - L’ÉLUE
ASTORIA
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
Cœur Criminel Tome 1
Cœur Criminel Tome 2
Cœur Criminel Tome 3
Cœur Criminel Tome 4
Dirty Loft – Saison 1
Dirty Loft – Saison 2
Dirty Loft – Saison 3
Dirty Loft – Saison 4
Russ.H tome 1
Russ.H tome 2
Russ.H tome 3
Never Cry – Tome 1
Never Cry – Tome 2
Never Cry – Tome 3
Après Coups
Broken Heart – Tome 1
Broken Heart – Tome 2
Broken Heart – Tome 3
Hope – Nattés Coffee Saison 1
Hope – Coney Island Saison 2
Dark soul
Dark Blood
Une dernière danse
Faith
Lawyers & Associates – Rikers Island
Lawyers & Associates – Love to offices
Lawyers & Associates – Hostage Love
Tu es moi !
Logane
Dark Brothers – Riley
Dark Brothers – Sheldon
Dark Brothers – Hayden
Angels Fire – Accidental love
Angels Fire – Perfect Obsession
Background
Danvers : Le pouvoir des Trois
Danvers : L’éveil
Danvers : Le sacrifice
Danvers : Jade
French Kiss
Life On Break
***
Du même auteur aux Éditions Elixyria
Lou – Tome 1
Lou – Tome 2
Lou – Tome 3
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »
© 2021 Les Éditions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Remerciements
Tout d’abord, je remercie Cyrielle Walquan des éditions Sharon Kena de me faire confiance pour cette nouvelle aventure.
Je n’oublie pas non plus de remercier mes proches pour la patience dont ils font preuve quand je suis plongée dans mon manuscrit.
Et surtout vous, lecteurs, bienvenue dans cette nouvelle romance paranormale qui, je l’espère, vous plaira et vous donnera autant de plaisir à la lire que j’en ai eu à l’écrire.
Angie L.Deryckère
Il faut du courage pour affronter ses ennemis, mais il en faut encore plus pour affronter ses amis.
Albus Dumbledore
Table des matières
PROLOGUE
CHAPITRE UN
CHAPITRE DEUX
CHAPITRE TROIS
CHAPITRE QUATRE
CHAPITRE CINQ
CHAPITRE SIX
CHAPITRE SEPT
CHAPITRE HUIT
CHAPITRE NEUF
CHAPITRE DIX
CHAPITRE ONZE
CHAPITRE DOUZE
CHAPITRE TREIZE
CHAPITRE QUATORZE
CHAPITRE QUINZE
CHAPITRE SEIZE
CHAPITRE DIX-SEPT
CHAPITRE DIX-HUIT
CHAPITRE DIX-NEUF
CHAPITRE VINGT
CHAPITRE VINGT ET UN
CHAPITRE VINGT-DEUX
CHAPITRE VINGT-TROIS
CHAPITRE VINGT-QUATRE
CHAPITRE VINGT-CINQ
CHAPITRE VINGT-SIX
CHAPITRE VINGT-SEPT
CHAPITRE VINGT-HUIT
CHAPITRE VINGT-NEUF
À PROPOS DE L’AUTEUR :
PROLOGUE
Aujourd’hui, je suis heureuse. Après cet effroyable drame qui m’a tout volé, je peux enfin respirer sans éprouver cette douleur insupportable qui m’habite depuis des mois, sept, pour être exacte, trois jours et dix-huit heures.
Je viens de reprendre le pub de la ville d’Astoria, une petite bourgade à la pointe de l’Oregon. J’ai débarqué ici sans savoir ce que j’allais devenir, mais je ne pouvais pas rester chez moi où tout me rappelait ce que j’avais perdu.
Lizzie, ma meilleure amie, a tenté à plusieurs reprises de me persuader de ne pas quitter Seattle, me promettant que je me remettrais du deuil qui m’a plongée dans les ténèbres. Je voulais la croire, je désirais plus que tout continuer de vivre auprès des personnes que j’avais toujours connues, mais c’était tellement difficile. J’en avais assez d’entendre murmurer dans mon dos en compatissant à mon misérable sort. Je n’en pouvais plus d’être le centre d’attention de tous ces gens qui pleuraient mes pertes.
Au fond de moi, j’étais persuadée que j’aurais fini par commettre un acte irréparable si je n’avais pas sauté dans ma voiture pour une direction inconnue, avec pour seul bagage un sac à dos, contenant de quoi tenir quelques jours.
Je n’avais aucune idée d’où aller avant d’arriver dans cette ville qui m’a subitement charmée. C’était étrange. J’avais éprouvé la sensation que c’était ici que je devais rester. C’était comme si une force mystérieuse m’avait attirée dans cet endroit.
Pourtant, je m’étais juste arrêtée pour un petit moment, afin de me ravitailler en eau et nourriture. J’avais passé deux nuits dans ma voiture, une troisième ne me ferait pas de mal avant de reprendre la route.
C’est là que j’ai vu l’affiche sur la vitrine de l’ Astoria Grill . L’annonce proposait de trouver un gérant pour une année reconductible. J’ignore ce qui m’a pris, mais j’ai passé les portes de l’établissement pour rencontrer le patron.
Quand je suis entrée, une bouffée d’oxygène m’a empli les poumons comme si quelqu’un venait de me redonner vie par magie. Je pouvais alors respirer profondément sans que cette boule d’angoisse au fond de ma gorge obstrue le passage de l’air. Le nœud de mon estomac semblait également s’être délié par une force énigmatique. Ce sentiment était indescriptible, mais je me sentais bien.
Pour la première fois depuis des mois, j’avais envie de vivre.
J’ai dû patienter un petit quart d’heure avant que M. Latimer revienne à l’ Astoria Grill . Le barman, Jerry, s’était montré très gentil et serviable, ce qui changeait du tout au tout avec Seattle. Les gens de chez moi ne s’avéraient généralement pas aussi accueillants.
J’ai accepté de prendre un verre et j’ai discuté du poste à pourvoir avec Jerry. Il m’a tout de suite mise à l’aise. Il m’a expliqué les raisons de cette offre placardée sur la vitrine. C’est là que j’ai eu connaissance du départ de M. Latimer et de sa femme. Ils venaient d’apprendre une mauvaise nouvelle qui condamnait son épouse à une mort certaine : le cancer.
D’après lui, Latimer n’a pas hésité une seule seconde à tout quitter pour honorer les rêves de sa conjointe. Elle désirait depuis toujours partir vers des contrées lointaines. Quand le diagnostic est tombé, ils se sont plongés dans les préparatifs de leur voyage, un vrai périple qui devait les conduire à faire le tour du monde.
Certes, j’étais triste pour ce couple, mais la perspective que cette femme malade puisse être heureuse à la fin de sa vie me soulageait.
Jerry m’a un peu parlé des habitants d’Astoria en plaisantant. Je l’ai écouté attentivement, évitant de rire à ses commentaires quelque peu mesquins concernant certains des citoyens. J’en ai très vite conclu qu’il ne portait pas dans son cœur un petit groupe d’étudiants qui débarquait — selon ses dires — chaque midi pour partager les derniers potins de la ville.
Il m’a conseillé de me méfier de certains hommes solitaires qui viennent au bar en soirée — si, bien sûr, le poste m’était attribué. D’après lui, ils auraient tendance à se montrer très possessifs et peu enclins aux refus de la part des jolies demoiselles célibataires.
Évidemment, j’ai pris ses conseils avec sérieux et lui ai promis de faire attention.
Quelques minutes après notre conversation très intéressante, M. Latimer est arrivé.
Je sors de mes pensées et fixe le plafond au-dessus de moi. Je souris, ravie d’avoir, à présent, toutes les cartes en main pour tourner la page sur mon passé. Ici, je suis certaine que je trouverai enfin la paix et le courage de continuer.
Je ferme les paupières, songeant à l’expression de M. Latimer quand il a posé les yeux sur moi. Il a semblé très surpris de découvrir une femme, jeune qui plus est, qui convoitait ce poste. À un moment, j’ai bien cru qu’il ne me laisserait pas le temps de prononcer le moindre mot avant de me refuser l’emploi.
Cela dit, il s’est détendu soudainement et m’a souri avant de m’inviter à le suivre dans la pièce réservée au personnel.
Un doux rire m’échappe tout en pensant à la mine de satisfaction de Jerry. Il a brandi les pouces dans ma direction pour me montrer tout son soutien. Je me suis esclaffée et c’est plus que détendue que j’aie suivi M. Latimer pour le tout premier entretien professionnel de ma vie.
Il m’a d’abord demandé des informations sur moi. J’ai tout de suite compris que si je lui disais la vérité, il aurait sans doute pitié. Alors, je lui ai annoncé mon désir de reprendre les choses en main après quelques drames familiaux. J’ai insisté sur le fait d’avoir déjà aidé dans le bar des parents de ma meilleure amie.
Quand je lui ai répondu d’où je venais, il a grimacé et a hésité pendant quelques minutes avant de me faire remarquer que j’étais bien trop jeune pour avoir tout quitté et m’installer à Astoria.
J’ai froncé les sourcils.
— J’ai appris depuis longtemps à me débrouiller toute seule, monsieur Latimer, lui ai-je répondu en le regardant droit dans les yeux.
— Je suppose que cela n’a pas dû être facile pour vous. Écoutez… aider dans un bar à servir les clients et diriger l’ Astoria Grill , c’est différent.
J’en avais conscience, je devais le reconnaître. Pourtant, j’avais éprouvé le besoin d’insister auprès de cet homme. C’est alors que je lui ai révélé avoir géré seule le bar des parents de Lizzie pendant une longue semaine.
— J’étais épuisée le soir arrivé, je vous avoue, mais tout s’est bien passé, monsieur…
— Attendez, m’avait-il interrompu en frottant son menton.
J’avais refermé les lèvres, en proie à une grande déception. À cet instant, tous mes espoirs étaient en train de tomber à l’eau, c’était évident. M. Latimer n’avait pas confiance en moi et je ne pouvais pas l’en blâmer, il fallait être un peu stupide pour donner autant de responsabilités à quelqu’un qui ne possédait pas de références professionnelles.
— Quel âge avez-vous, Camille ?
— Vingt ans.
Il a hoché la tête, le regard perdu.
— Vous pensez que vous avez les épaules assez solides pour gérer l’ Asto