Attractif Enchantement
141 pages
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Attractif Enchantement , livre ebook

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Description

1848, près de Saint-Malo, France.

Considérée comme un bas-bleu sans charme par les membres de la société dans laquelle elle gravite, Cordélia de Montrésor en est persuadée, elle finira sa vie vieille fille.

Après avoir, une fois de plus, été la cible de quolibets au cours d’un bal, elle se retrouve en présence de Rory Erainn.

Le beau capitaine irlandais possède la lourde charge de protéger à tout prix une Cordélia chamboulée par les disparitions successives qui ont secoué sa famille.

Quel est donc ce péril imminent qui la guette ?

L’attirance qu’elle éprouve pour celui qui paraît détenir le pouvoir de la transformer ne risque-t-elle pas de tout compliquer ?

Dans une ambiance où s’entremêlent la passion, l’humour et un soupçon de féérie, Cordélia et Rory devront déjouer les mystères et complots qui semblent vouloir les séparer.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 9
EAN13 9782902427932
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

A ttractif
Enchantement
Tome 1
Les Erainn : Rory, le séducteur
 

 
 
 
Attractif
Enchantement
Thalie Perrot
 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
©2021, Thalie Perrot
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 07/2021
ISBN numérique : 978-2-902427-93-2
ISBN papier : 978-2-902427-94-9
 
 
 
 
 
 
A u commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose.
Sigmund Freud
 
L’ homme veut être le premier amour de la femme, alors que la femme veut être le dernier amour de l’homme.
Oscar Wilde
 
 
 
Table des matières
Chapitre premier
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre ultime
 
 
Prologue
 
C ordélia filait à travers une inquiétante forêt, elle courait à perdre haleine tentant ainsi d’échapper à son poursuivant invisible.
Ses poumons expérimentaient le feu et même si elle ne connaissait pas l’identité de son agresseur elle avait cependant compris que cette folle errance se révélait vitale !
Le bruit de sa respiration se répercutait dans le bois soudainement assombri par une végétation de plus en plus dense.
À présent, les ronces s’accrochaient au bas de sa robe. Sa progression devenait toujours plus difficile et elle faillit perdre l’équilibre en se prenant le pied dans une racine.
Elle s’immobilisa, haletante et à bout de force, contre le tronc torturé et noueux d’un vieux chêne.
Elle jeta ensuite un regard circulaire, lorsque brusquement, elle aperçut une trouée rayonnante au milieu des arbres.
Elle comprit, ipso facto, que si elle atteignait ce point de lumière elle serait probablement définitivement sauvée. Rassérénée à cette simple pensée, elle se mit à courir de plus belle pour déboucher, finalement, sur une clairière fleurie où une sensation de chaleur l’envahit tout entière. Elle vit alors son frère Lysandre apparaître au beau milieu de cette scène poétique, il lui souriait tout en lui tendant les mains.
Cordélia se précipita dans ses bras, elle se sentait enfin en sécurité. Serrée contre lui elle l’entendit murmurer à son oreille :
 
— Il faut que tu te montres courageuse petite sœur, je dois partir et je reste persuadé que tu le sais Cordélia.
 
Elle leva vers lui des yeux noyés de pleurs et hocha brièvement la tête en signe d’assentiment.
 
— Prends grand soin de Juliette ! Je te promets de revenir au plus vite ! affirmat-il.
 
Il se détacha doucement d’elle et après un dernier sourire il s’éloigna vers une vaste source de lumière qui finit par l’engloutir complètement et aveugla par la même occasion Cordélia.
Une tempête parut subitement se soulever. Des feuilles s’appliquèrent à tourbillonner autour d’elle et comme des larmes commençaient à rouler sur ses joues, la pluie en concomitance se mit à tomber également.
Cordélia se sentait seule et si lasse soudain ! Cependant, il fallait à tout prix qu’elle reste forte pour sa jeune sœur, Juliette, qui venait d’entrer à son tour dans la clairière. Plus Cordélia tentait de s’approcher de sa benjamine et plus cette dernière semblait hors d’atteinte, aussi elle cria de toutes ses forces :
 
— Juliette ! Attends-moi !
 
C’est à cet instant que se fit entendre une voix douce qui l’appela :
 
— Cordélia ! Cordélia, réveille-toi !
 
Elle souhaitait de tout son cœur aller vers cette voix rassurante et ouvrit les yeux.
Une silhouette happée par la pénombre se tenait devant elle. L’ombre se déplaça et elle aperçut un homme. De qui s’agissait-il ?
Que fabriquait-il là ?
Il lui sourit et son visage prit soudain une expression diabolique en s’embrasant. Tandis que cette face se trouvait la proie des flammes, il riait.
Cordélia hurla et sentit qu’on la secouait avec force. Elle ouvrit les yeux, morte de peur à l’idée de ce qu’elle allait découvrir, mais fut soulagée de rencontrer les traits aimants de sa sœur.
 
— Ce n’est qu’un cauchemar, calme-toi Cordélia ! la rassura-t-elle.
— Pince-moi, s’il te plaît Juliette, afin que je puisse le vérifier ! quémanda-t-elle.
 
La benjamine ne se fit pas prier…
 
— Aïe ! Mais tu es complètement folle ! Tu m’as fait mal ! Je pense que cette preuve irréfutable se montrera amplement suffisante ! Je tiens encore un tout petit peu à ma personne ! Dit précipitamment Cordélia voyant que sa jeune sœur s’apprêtait à intervenir de nouveau, les yeux pleins d’espièglerie.
— Vas-tu enfin me dire à quoi tu rêvais ? J’ai cru comprendre au vu de ce sommeil agité qu’il s’agissait d’un cauchemar à propos de ton ami Matthieu, le malencontreux  !
 
Juliette aimait jouer à taquiner son aînée d’autant plus qu’elle connaissait fort bien la répulsion que ce dernier lui inspirait. D’ailleurs, déjà Cordélia s’en défendait…
 
— Quelle atrocité ! Pas le moins du monde ! Heureusement ! Pourquoi me parles-tu de cet horrible individu ? demanda-t-elle mécontente pour une fois de cette attitude enfantine.
 
Cependant, elle se ressaisit assez vite, tentant ainsi de préserver sa benjamine. Elle ne souhaitait pas lui infliger ses propres craintes à propos de ce triste sire.
De toute façon, son rêve ne possédait rien de commun avec le barbant marquis Matthieu Le Dantec, mais serait-ce réellement raisonnable de partager ses angoisses concernant la disparition de Lysandre ?
Dans le même temps, elle s’arrangeait pour laisser sa jeune sœur sur des charbons ardents sachant parfaitement que sa marotte favorite était de la titiller sur des sujets délicats ou irritants comme Le Dantec. Ainsi aujourd’hui ce serait peut-être Juliette qui perdrait patience !
Cordélia se morigéna intérieurement : ce n’était pas le bon moment pour jouer de façon si puérile !  
Elle ne dirait rien à Juliette, voilà tout ! Même si un mauvais pressentiment continuait à la tarauder, elle ne serait rassurée qu’une fois le retour de leur frère confirmé.
Cela faisait quelques mois qu’il avait pris la mer précipitamment et sans qu’aucune nouvelle ne leur soit parvenue depuis. Cela ne ressemblait en rien aux habitudes de Lysandre qui se montrait toujours très protecteur envers ses sœurs et qui ne s’était pas donné la peine de les faire chaperonner, lui laissant cette charge.
 
— … cela apparaît si merveilleux ! Qu’en penses-tu Cordélia ? demandait Juliette.
 
Entendant son nom elle fixa cette dernière à la beauté étourdissante. Comment pouvait-il y avoir de telles dissemblances entre elles ? Juliette paraissait aussi solaire et jolie qu’elle-même semblait éteinte et laide. Elle se força à s’accrocher au sens des mots plutôt qu’à ses réflexions.
 
— Excuse-moi je n’ai pas compris, précisa-t-elle.
— Dis tout simplement que tu n’écoutais pas ! répliqua la benjamine avec tout l’aplomb que lui conférait la jeunesse de ses dix-sept ans. Je t’indiquais tout bonnement à quel point je trouvais merveilleux de pouvoir assister à mon premier bal. La comtesse de Châtelain nous prodigue un grand honneur, n’est-il pas ?
— Oui certainement ! énonça Cordélia. Je soupçonne cependant tante Lizzie d’être l’instigatrice de cette invitation. À n’en pas douter, ce sera une fois de plus ennuyeux !
— Quel rabat-joie !
 
 
Chapitre premier
1848, près de Saint-Malo, Bretagne, France
S a sœur avait eu raiso

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