Avant il n y avait pas d après
157 pages
Français

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Avant il n'y avait pas d'après , livre ebook

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Description

Après avoir perdu son père, Rose se plonge corps et âme dans le travail, ne pensant qu’à faire perdurer son souvenir en reprenant son cabinet dentaire. Absorbée par son métier, complètement coupée du monde, les seuls contacts qu’elle a se font avec ses patients, son assistante et sa secrétaire.



Jusqu'au jour où une mystérieuse patiente pousse la porte de son cabinet pour s'y volatiliser quelques instants plus tard, ne laissant derrière elle qu'un coffret en bois.



Cette boîte, au premier aspect insignifiant, est en fait une clé vers le passé. Et tous les souvenirs que Rose avait enfouis, issus d'une période de sa vie dont elle est peu fière, menacent de revenir la hanter...



Toutefois, dans ce passé oublié, il y a Thomas. Thomas Royer. Et il a besoin d’elle !


Mais Rose est-elle capable de le sauver ? Ou arrive-t-elle dix ans trop tard ?




Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 mars 2023
Nombre de lectures 4
EAN13 9781801165334
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table of Contents
Page de titre
Retrouvez-nous...
Mentions légales
Dédicace
Prélude
Prologue : Dix ans trop tard
Premier souffle : Changer la donne
Journal de Thomas : Elle est comme moi
Chapitre un
Journal de Thomas : Attente et désespoir
Chapitre deux
Journal de Thomas : La cantine
Chapitre trois
Journal de Thomas : La bibliothèque
Chapitre quatre
Journal de Thomas : Le livre de Tia
Chapitre cinq
Journal de Thomas : L’avant
Chapitre six
Journal de Thomas : Sports Cup
Chapitre sept
Journal de Thomas : L’équipe de basket
Chapitre huit
Journal de Thomas : La rencontre
Chapitre neuf
Journal de Thomas : Ellyott, ce garçon atrocement perspicace
Chapitre dix
Journal de Thomas : Technique d’esquive Royer
Chapitre onze
Journal de Thomas : Fête et baiser à la bière
Chapitre douze
Chapitre treize
Journal de Thomas : Le pot de colle
Chapitre quatorze
Chapitre quinze
Chapitre seize
Chapitre dix-sept
Chapitre dix-huit
Journal de Thomas : Rendez-vous catastrophique
Chapitre dix-neuf
Chapitre vingt
Journal de Thomas : Y aller ou ne pas y aller, telle est la question
Chapitre vingt-et-un
Journal de Thomas : Rupture
Chapitre vingt-deux
Journal de Thomas : Méchanceté gratuite
Chapitre vingt-trois
Chapitre vingt-quatre
Journal de Thomas : Pris en pitié
Chapitre vingt-cinq
Journal de Thomas : Pré-anniversaire
Chapitre vingt-six
Journal de Thomas : Adieu
Chapitre vingt-sept
Chapitre vingt-huit
Second souffle : Nouveau départ
Journal de Thomas : La psy déjantée
Chapitre vingt-neuf
Journal de Thomas : Le réveil
Chapitre trente
Journal de Thomas : Le début de l’éternité
Épilogues
L’après lettres
Toujours dix ans trop tard
Remerciements 
 
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Crédits
 
 
Hajar Bennani 
 
 
Avant il n’y avait pas d’après
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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© 2021, Cherry Publishing
Première édition : juillet 2021
 
 
ISBN : 978-1-80116-533-4
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
À ceux qui ont oublié que les ombres ne peuvent exister  qu’en présence de lumière.
Puissiez-vous trouver l’étoile  à laquelle vous pourrez vous raccrocher, vous aussi.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Prélude
 
 
 
Le bonheur n’est pas à la portée de tous. Dans la plupart des cas, il faut se battre pour l’atteindre ou pour le conserver. Et certaines batailles sont plus faciles à mener lorsque nous sommes accompagnés. Parce que nous sommes humains et que nous avons besoin des autres. Tout comme ils ont besoin de nous.
Prologue : Dix ans trop tard
 
Martha s’affaire bruyamment dans la cuisine lorsque je fais finalement irruption, Diell sur les talons. Dès qu’il l’aperçoit, mon petit spitz japonais se précipite à sa rencontre, sa queue touffue se balançant allégrement. Même si elle est occupée à rincer les plats que j’ai laissés s’accumuler dans l’évier au cours des deux derniers jours, Martha s’empresse de libérer ses mains pour pouvoir lui octroyer toute son attention.
— Tu lui as manqué, constaté-je.
— C’est réciproque, me répond-elle, un sourire scotché aux lèvres.
Même s’il m’arrivait d’être jalouse dans un premier temps, je suis maintenant ravie qu’ils aient pu tisser un tel lien aussi rapidement. Après tout, si j’ai embauché la jeune femme, c’est surtout pour ne pas laisser mon compagnon seul à la maison. Parce que cette petite boule de poils blanche est l’être que j’aime le plus au monde. Diell est mon rayon de soleil, la créature qui comble le vide dans mon cœur et qui transforme cette maison remplie de souvenirs douloureux en un foyer accueillant.
— Votre secrétaire… Ta secrétaire a appelé tout à l’heure. Elle m’a demandé de te rappeler que ton premier rendez-vous était fixé à neuf heures, m’informe Martha.
Je jette un coup d’œil à ma montre et réalise que je suis presque en retard. Si je n’arrive pas à temps, mon programme de la journée sera entièrement décalé et ce sont tous mes patients qui vont en pâtir. Bien que mon cabinet ne désemplisse pas, je sais que ce genre de soucis peut me faire baisser dans leur estime. Comme disait mon père : « l’heure, c’est l’heure ».
Stressée par le long moment que je viens de passer dans les bouchons, essoufflée par le sprint que je viens de me taper dans les escaliers, j’arrive par miracle à avoir quelques minutes d’avance et en profite pour m’arranger un peu et me calmer. Ensuite, tout s’enchaîne : consultations, séances de contrôle, soins… La matinée est si chargée que mon personnel et moi avons à peine le temps de souffler.
Je suis en train de déguster un sandwich dans mon bureau lorsqu’une patiente fait irruption sans avoir été annoncée. Pestant intérieurement contre ma secrétaire, je m’empresse de débarrasser pour pouvoir lui accorder toute mon attention, sauf que, le bref laps de temps où je me détourne pour remettre mon repas dans le réfrigérateur suffit pour qu’elle disparaisse. Troublée, je me dépêche d’ouvrir la porte menant à la salle de soins pour voir si elle ne s’y est pas réfugiée, mais il n’y a aucune trace de la septuagénaire.
— Est-ce que tu as besoin de quelque chose, Rose ? me demande mon assistante.
— Tu n’aurais pas vu passer une patiente ? Âgée, de petite taille, des yeux clairs, cheveux grisonnants maintenus dans une sorte de chignon. Je crois qu’elle portait une robe de chambre, ajouté-je en essayant d’énumérer toutes les caractéristiques frappantes de la vieille dame.
— Cette porte est restée fermée depuis que tu es rentrée déjeuner. Peut-être qu’elle est ressortie de l’autre côté ? suggère-t-elle.
Ça se tient . Satisfaite par son explication, je me dirige calmement vers la salle d’attente où devrait se trouver la femme que je recherche. La déception ne tarde pas à arriver lorsque je m’aperçois qu’il n’y a que mes patients habituels. Une dizaine de paires d’yeux se braquent sur moi et je leur souris du mieux que je peux tandis que je traverse la pièce pour interroger ma secrétaire. Lorsque je la lui décris, elle me lance un regard suspicieux avant de m’affirmer qu’aucune personne correspondant à cette description n’a pénétré l’enceinte du cabinet.
— Et puis, tu sais bien que tous les patients doivent passer par moi ! Or, je ne laisserai jamais quelqu’un atteindre le bureau alors que c’est ta pause-déjeuner. Tu te tues suffisamment à la tâche pour mériter tes trente minutes de répit.
Dépitée, je retourne finir mon sandwich même si je n’ai plus le moindre appétit. Cette disparition inexplicable me fait douter de moi et j’en viens même à me demander si je n’ai pas imaginé toute la scène. Sauf qu’un petit coffret en bois bien en vue sur mon bureau attire mon attention, je suis certaine qu’il ne se trouvait pas dans la pièce auparavant. Il est si défraîchi que je me demande s’il n’a pas survécu à bien des générations… Ne prenant pas le temps d’y réfléchir davantage, je m’en empare avec beaucoup de précautions. Je suis à deux doigts de l’ouvrir quand mon assistante déboule dans la pièce pour m’annoncer que ma pause est écoulée. C’est donc à contrecœur que je le repose pour continuer ma journée comme prévu.
Bien que perturbée, je mets vite mes pensées de côté pour assurer les meilleurs soins à mes patients. En tant que dentiste, je ne peux pas me permettre la moindre seconde d’inattention. Et encore moins lorsque je travaille avec une turbine en main. Il est inenvisageable pour moi d’infliger de sérieux dommages aux personnes qui me font confiance pour me confier leurs cavités buccales.
Lorsque vient le moment de quitter le cabinet, je suis lessivée. Je remercie les filles pour leur travail puis me dépêche de quitter les lieux, la boîte bien enfouie dans la poche de mon manteau. Mon envie de l’ouvrir maintenant contenue, je me demande ce que je devrais en faire. Ma curiosité n’a pas fait le poids face à ma conscience. Après tout, ce serait violer l’intimité de la vieille dame sans avoir la garantie de pouvoir lui rendre. Je décide finalement de la garder chez moi, le temps de trouver une explication logique aux événements de cette matinée ou en attendant que sa propriétaire se manifeste.
M’être décidée me déleste d’un poids et je peux enfin consacrer mon temps à Diell qui semble content de me retrouver. Après un bref aboiement joyeux, ce dernier me saute sur les jambes pour quémander des caresses. Sauf qu’avec mes mains prises, je n’ai d’autre choix que d’avancer laborieusement jusqu’à la table la plus proche pour les libérer. Il est impatient. Ses sauts se font de plus en insistants et me font perdre l’équilibre. Je me retiens de tomber en prenant appui sur un mur, mais le mal est fait et la boîte chute lourdement au sol, déversant ainsi son contenu sur mon tapis persan. Rien de bien fameux, pensé-je après avoir constaté qu’il n’y a qu’un petit carnet noir et une enveloppe vierge de toute information.
Mon spitz commence à s’affoler : lui qui est si docile d’habitude se lance dans un concert d’aboiements qu’il réserve normalement aux personnes qui ne lui inspirent pas confiance. Me baissant à sa hauteur, je commence à le caresser dans l’espoir de le calmer, mais cela l’excite davantage, il réussit à enfourner l’enveloppe dans sa bouche et se précipite dans le même temps hors de ma portée. Je suis déjà en train de m’imaginer les pires scénarios lorsque je m’élance à sa poursuite, complètement paniquée.
— Diell, donne ça à maman ! ordonné-je vainement.
Heureusement pour moi, les chambres à l’étage sont toutes fermées et mon compagnon se retrouve coincé entre mon corps qui lui bloque l’accès aux escaliers et les portes closes. Il grogne pour me dissuader de l’approcher, toutefois je sais qu’il ne me fera rien, alors je me penche et me s

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