Bad for me
561 pages
Français

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Description


Un étudiant aussi troublant que sexy.


Une jeune fille traumatisée.


Une rencontre... EXPLOSIVE.


Amanda Solis a vécu le pire. Déterminée à aller de l'avant, elle intègre l'université de son frère, Zac, à Los Angeles.

Le temps d'une soirée, elle accepte un défi : récupérer le numéro d'un inconnu, Julian.


Ce dernier, qui s'avère être le meilleur ami de Zac, se prend au jeu. La cherche. La titille. La veut.

Julian va très rapidement devenir une obsession pour Amanda. Un ouragan. Un danger directement lié aux cauchemars qui la hantent.



Résistera-t-elle au désir qu'il fait naître en elle ou se laissera-t-elle entraîner vers les ténèbres ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 septembre 2020
Nombre de lectures 70
EAN13 9782376523086
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Anita Rigins
Bad for me
Intégrale



ISBN : 978-2-37652-308-6
Titre de l'édition originale : Bad for me (Intégrale)
Auteur : Anita Rigins
Copyright © Butterfly Editions 2020

Couverture © Shutterstock + Butterfly Editions 2020
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.

Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-308-6
Dépôt Légal : septembre 2020
1809201600
Internet : www.butterfly-editions.com

contact@butterfly-editions.com

Tome 1
Je dédie cette histoire à tous ceux qui sont en couple avec le célibat, jusqu’à ce que l’Amour les sépare .
- 1 -



Amanda

« Les cicatrices ont l'étrange pouvoir de nous rappeler que notre passé est réel. » Cormak McCarthy.




Je manque d'air. Ma gorge me brûle de plus en plus tandis que tu resserres tes mains autour d'elle. Ma tentative pour me libérer de ton emprise échoue lamentablement. J'essaye de hurler, mais je ne peux pas. Mes yeux me piquent et mes larmes salées tracent leur chemin sur mes joues rougies.
Tu es beaucoup trop lourd, ton corps surplombant le mien m'immobilise.
Je suis seule. Seule avec toi. Les liens invisibles qui s'entourent autour de moi me font peu à peu suffoquer, jusqu'à ce que les ténèbres m'engloutissent encore une fois.


– Amanda !
Une voix paniquée me sort du sommeil. Haletante, je papillonne des yeux pour m’adapter à mon environnement. Rapidement, j'aperçois le paysage californien défiler à toute vitesse par la vitre, puis la voix de Bob Marley sortir de l'autoradio. Un soupir de soulagement s’échappe difficilement de mes lèvres quand je comprends que je suis en sécurité. Je me trouve dans la voiture, ce n'était qu'un autre cauchemar. Un stupide cauchemar de ce passé qui ne cesse de me hanter. D'habitude, tout se déroule relativement bien, je passe au-dessus. Mais l’accumulation du stress causé par mon déménagement ne fait que renforcer l’angoisse que je veux repousser.
– Tout va bien ?
Je lèche mes lèvres sèches, essaye de me recomposer un air normal, puis me tourne vers ma conductrice. Grace, ma meilleure amie, me regarde d'un air inquiet. Je dois sans doute avoir une mine de déterrée. Je hoche la tête, toujours sous le coup de l'émotion, et me penche pour récupérer la petite bouteille d'eau à mes pieds.
– Ouais, ouais, ça va.
Ma voix semble plus rauque que d'habitude et le goût caractéristique de la bile me reste dans la bouche. L'eau que j'avale les secondes suivantes le fait disparaître, atténuant le dégoût que je ressens soudainement. J'essaye d'afficher un sourire sur mon visage qui doit être blême, mais ma meilleure amie n'est pas dupe. Elle quitte rapidement la route des yeux en fronçant les sourcils, et son regard marron, habituellement si pétillant, se braque sur moi, m'analysant. Je déglutis tout en me retenant de lever les yeux au ciel. Je déteste voir cet air sur sa figure. J'en ai marre d'être surveillée perpétuellement. Je ne veux plus que l'on m'étudie comme cela. Heureusement, je ne vois pas un semblant de pitié sur ses traits. Croyez-moi, celle que je ressentais de la part de mes parents m'a suffi. Ça, et la gêne qui émanait d'eux l'année dernière.
Nouvelle année, nouvel objectif, et surtout, nouveau départ.
Grace grimace comme si elle pouvait lire miraculeusement dans mes pensées.
– Tu fais peur à voir. Sérieusement, tu m'as foutu la frousse de ma vie. Tu veux que je m'arrête ? continue-t-elle tout en penchant la tête, une mèche rousse tombant sur son front.
Son chignon réalisé à la va-vite est en désordre, et celui qui retient mes longs cheveux bruns ne doit pas être en meilleur état. Je reprends plus sereinement :
– Je t'ai dit que j'allais bien. C'était juste… Juste un autre cauchemar.
Je hausse les épaules alors qu'elle me sourit doucement, avant de fixer à nouveau la route.
– Nous sommes bientôt arrivées. Tout cela sera vite derrière toi, d'accord ? Une fois à Los Angeles, je peux te garantir que tu ne penseras qu'aux beaux étudiants qui arpentent les couloirs de l'université. Et à ce qu'ils savent faire de leurs attributs.
Je laisse échapper un petit rire et me relaxe enfin.
Elle a sans doute raison.
Nouvelle ville, nouvelles expériences, et nouvelles rencontres.
Profiter, mais toujours avec une certaine prudence.
Oui, je peux faire cela .
Tout sera bientôt terminé une bonne fois pour toutes. Je vais vivre comme une étudiante normale, et m'amuser. J'appuie ma tête contre le siège, pressée de retrouver mon grand frère à mon arrivée. Si j'en crois tous les messages qu'il m'envoie depuis ce matin, Zac est tout excité à l'idée qu'on le rejoigne.
– Ton clignotant, espèce de débile !
Perdue, je me tourne vers Grace, qui insulte l'automobiliste devant nous.
– Tu sais que l'on a les vitres fermées et qu'il ne t'entend pas, n’est-ce pas ?
Elle pince les lèvres en haussant l'une de ses épaules laiteuses.
– Crier sur les imbéciles me détend.
J'éclate de rire, puis augmente le volume de la musique, One Love nous accompagnant sur le reste du chemin.

Une dizaine de minutes plus tard, un immense panneau nous indique que nous sommes sur la bonne voie. Enfin ! Grace semble aussi agitée que moi et traverse le campus avec une vitesse plus élevée que la normale. Mes yeux vagabondent avidement à travers la vitre. J'absorbe autant d'informations que je peux, et tandis que la voiture se rapproche de notre résidence, une joie intense m'envahit en découvrant une Mustang Shelbey bleue garée sur le parking. Une fois notre voiture stationnée, je n'attends pas et m'empresse d'ouvrir la portière.
Une vraie gamine !
– Zac !
Le grand brun à quelques mètres de là, posé contre son capot, se tourne alors vers moi. Ses yeux bleus, si semblables aux miens, s'allument et il s'avance rapidement, comblant l'espace qui nous sépare. Un petit cri sort de ma bouche alors qu'il me tire contre lui et me serre fortement.
– Salut, Crevette, me dit-il doucement.
En entendant ce stupide surnom, je lâche un juron et le réprimande.
Non ! Pourquoi ce pseudonyme doit-il me suivre jusqu'ici ?
– J'ai plus quatre ans, arrête de me mettre la honte dès mon arrivée ou je repars direct à San Francisco !
Il relève les sourcils comme si je me moquais de lui.
– Impossible ! lance-t-il en me relâchant.
Je m'éloigne en le toisant et laisse ma meilleure amie saluer mon grand frère.

Rejoindre l'université de Zac n'a pas toujours été mon plan. J’avais d’abord pensé à intégrer une académie dans ma ville natale pour suivre mon programme de marketing. Et puis, mon frère, qui étudie en troisième année de commerce ici, a finalement réussi à me convaincre de venir. En fait, c’était la seule option qui me restait après ce qu’il s’est passé l’année dernière. Je ne voulais plus vivre à San Francisco ni dans cette maison qui me rappelait sans cesse à quel point j’avais été faible. L’UCLA est apparue comme un moyen de m’échapper face à tout cela, de fermer les yeux et de les rouvrir sur une nouvelle vie, de repartir sur de nouvelles bases.
– Oh, ne boude pas.
Il s'avance vers le coffre de la voiture et commence à sortir nos lourdes valises.
– Mon Dieu, vous transportez un cadavre dedans ou quoi ?
– Eh bien, juste le nécessaire. Ils devraient inventer quelque chose pour que l'on téléporte directement nos affaires dans notre chambre.
– On est en deux mille seize, pas en deux mille trente, vous allez devoir vous contenter de me donner un coup de main pour décharger.
Zac se tourne vers nous. Grace et moi l'aidons à transporter nos bagages jusqu'à l'entrée de la résidence, puis nous rejoignons nos portes, assez proches l’une de l’autre. Nous le laissons nous vanter les mérites de l'UCLA tout en acquiesçant simplement. Je note dans un coin de ma tête les informations qui pourraient être utiles. Après quelques minutes, il regarde sa montre en fronçant les sourcils, puis me fixe ensuite.
– Je dois aller à l'entraînement. Ça va aller ? nous demande-t-il.
Je me tourne vers Grace, qui observe discrètement le grand brun, puis lui réponds affirmativement.
Certains diraient que j’ai de la chance d’avoir un aîné ayant intégré l’équipe de football universitaire ! Non, avoir un frère qui fait du football depuis qu’il sait se débrouiller et tenir sur ses jambes est assez difficile. Toute ma scolarité, je l’ai passée derrière le « prodige » du sport. J’aime cette discipline également, mais disons que je suis plus du genre à l’apprécier dans les gradins. Je ne suis pas vraiment emballée par le fait de se faire plaquer au sol et manquer de perdre une dent par la même occasion. Et puis, crier et encourager depuis les tribunes entre quelques insultes, c’est déjà bien, non ?
– Je pense que nous n’avons plus besoin de toi, reprend Grace, le taquinant.
– Outch (Zac pose sa main sur sa poitrine comme s’il venait de recevoir un coup.) , je me sens mis à l’écart.
– Juste un peu, je continue.
Il me regarde, presque offusqué, puis plisse les yeux.
– Bon. J'ai prévenu les mecs de ton arrivée. Donc personne ne viendra te faire chier.
– Je n'ai pas besoin de chaperon, je le coupe en croisant mes bras. Je suppose que c’est une étape par laquelle je suis obligée de passer, pas vrai ?
– Bien sûr que non. Disons simplement qu’aucun gars ne tentera quelque chose en sachant que tu es ma sœur, essaye-t-il de se justifier.
– Crois-moi, c’est dans leurs intérêts, s’ils veulent préserver leurs chances de se reproduire.
Mon grand frère m'ignore, et continue son discours de papa poule :
– Je passerai plus tard pour voir où tu dors. Juste pour être sûr qu'il ne faut pas que je te force à rejoind

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