Black Devils 3 , livre ebook

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En sauvant la vie d’Aimée, Jalia s’est lourdement endettée auprès de Jarmarr, le chef du gang des Shadow men. Lorsqu’il l’enlève afin qu’elle bosse à nouveau pour lui, elle sait qu’elle ne réalisera jamais son rêve : vivre à Belfrod Price en compagnie de Drees, l’un des Black Devils dont elle est tombée amoureuse.
Toutefois, le Biker ne lui a rien promis, au contraire, il a pris ses distances dès que leur relation est devenue plus sérieuse. Aussi est-elle surprise de le voir débarquer au Bronx, bien décidé à la ramener au club, de gré... ou de force, même si en agissant ainsi, il risque de déclencher une guerre entre les Black Devils et les Shadow men.


Mais également d’attirer l’attention de son frère Blad...

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Publié par

Date de parution

04 novembre 2020

Nombre de lectures

7

EAN13

9782819106296

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

4 Mo

Pierrette et Aurélie Lavallée



Et si tu me revenais ?


Black Devils - 3
Des mêmes auteurs aux Éditions Sharon Kena
Un passé à effacer
Black Devils tome 1 à 2
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2020 Les Éditions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
Des mêmes auteurs aux Éditions Sharon Kena
Table des matières
PROLOGUE
CHAPITRE 1 JALIA
CHAPITRE 2 TIG
CHAPITRE 3 DREES
CHAPITRE 4 JALIA
CHAPITRE 5 DREES
CHAPITRE 6  JALIA
CHAPITRE 7 DREES
CHAPITRE 8 JALIA
CHAPITRE 9 DREES
CHAPITRE 10 JALIA
CHAPITRE 11 DREES
CHAPITRE 12 JALIA
CHAPITRE 13 KYRILL
CHAPITRE 14 JALIA
CHAPITRE 15 DREES
CHAPITRE 16 JALIA
CHAPITRE 17 DREES
CHAPITRE 18 JALIA
CHAPITRE 19 DREES
CHAPITRE 20 JALIA
CHAPITRE 21 DREES
CHAPITRE 22 JALIA
CHAPITRE 23 DREES
CHAPITRE 24 KYRILL
CHAPITRE 25 JALIA
CHAPITRE 26 TIGRANE
CHAPITRE 27 DREES
CHAPITRE 28 JALIA
CHAPITRE 29 DREES
CHAPITRE 30 JALIA
CHAPITRE 31 DREES
CHAPITRE 32 JALIA
ÉPILOGUE KYRILL
PROLOGUE
La jeune femme enchaînait les figures avec une facilité démontrant une pratique intensive du pole dance. Elle se donnait à son public corps et âme par le biais de chorégraphies qu’elle avait elle-même mises au point ; bien qu’elle ait eu ses ordres : il fallait que ce soit sensuel, sexuel.
Ce soir-là, elle était vêtue de façon minimaliste : un short près du corps et un haut composé de voiles qui laissait apparaître son buste par transparence. Elle se tenait en Back Arch, sur la pointe des pieds, genoux fléchis, le dos largement arqué, le bras gauche aligné avec la barre, le droit tendu vers le sol.
Elle était cambrée...
Elle était offerte...
Elle sentait les regards fixés sur elle, mais les ignorait. Pour elle, le pole dance était un sport, une activité qu’elle se plaisait à pratiquer auparavant et, de son point de vue, les figures n’étaient rien d’autre que de l’art. C’est lui qui en avait fait quelque chose de sale, de pervers, de monnayable.
Elle enchaîna avec la position ballerina , le pied gauche posé au sol, la jambe raide, le genou droit enroulé enserrant la barre pour assurer son appui, le dos parallèle au plancher, les bras tendus devant elle, le bout de ses doigts se rejoignant comme pour former un dôme. Puis, d’un bond souple, elle se redressa, s’enroula autour du piquet. C’était comme si elle enlaçait un amant pour une danse d’accouplement.
Le geste fut si discret que le public lui-même resta bouche bée lorsque le voilage s’envola pour atterrir sur l’une des tables. Les hommes sifflèrent, applaudirent tout en tapant du pied. Ils se déchaînaient. La stripteaseuse n’était plus vêtue que de son short et de cache-tétons dorés.
Elle était à présent face à la foule, les mains accrochées à la barre. Elle ondula, se baissa, remonta en se frottant au support, les yeux mi-clos. Elle leur tourna le dos et, lorsqu’elle pivota à nouveau, son short glissa le long de ses cuisses, de ses mollets et entrava ses chevilles.
Elle sembla s’élever dans les airs. Du bout des orteils, elle se débarrassa du vêtement inutile, puis redescendit lentement en rythme avec la musique lancinante, les jambes écartées, montrant à ses fans un string minimaliste en lamé assorti aux caches tétons. Elle s’accroupit, le dos et la tête appuyée contre la barre. Elle ouvrit le compas de ses jambes, le referma, comme si elle était prise de convulsions... ou qu’elle était au bord de l’orgasme. Ses paumes parcouraient son corps, sa gorge, ses seins, son bas-ventre, puis d’un geste brusque, comme désespéré, elle arracha les caches qui rebondirent au sol. Elle dénoua les ficelles de son string juste avant de se lever dans un mouvement affolé, comme si elle cherchait à s’échapper aux regards, puis fit mine de fuir.
Soudain, la musique s’arrêta et, comme une marionnette à qui on aurait coupé les fils, elle s’affala sur la scène, inerte... totalement nue. Elle entendit les applaudissements, les rappels, mais ne bougea pas tant que le rideau n’était pas retombé sur le tableau qu’elle offrait. Lorsqu’enfin elle fut plongée dans la pénombre, elle bondit jusqu’aux vestiaires, enfila un peignoir, se saisit d’une enveloppe et rejoignit le carré VIP, là où se trouvait le boss. Elle prit une profonde inspiration, accrocha un sourire factice à ses lèvres, puis avança vers lui.
– Ma chérie ! s’exclama-t-il en lui caressant les fesses, tu as été divine.
Elle resta impassible, mais son souffle se bloqua dans sa poitrine.
– Je veux racheter ma liberté, débita-t-elle à toute vitesse.
Le visage avenant de son employeur se transforma en un masque hideux, en quelque chose de dangereux, de létal.
– Tu aurais donc vingt-mille billets pour ta... liberté ? susurra-t-il.
Elle jeta l’enveloppe contenant l’argent sur la table basse et le fixa droit dans les yeux. Il éclata de rire, claqua des doigts et deux de ses hommes apparurent, traînant un troisième par les bras. Elle le reconnut aussitôt : Monsieur Black, celui-là même qui lui avait donné le fric pour s’affranchir des griffes de son boss... à condition qu’elle lui appartienne corps et âme. Elle avait accepté, tout en sachant que son supérieur ne laisserait pas cette offense impunie. Et, si elle en jugeait à l’état dans lequel se trouvait son « sauveur », ce dernier devait déjà avoir eu un aperçu de la cruauté de celui qu’il avait voulu défier.
– Ainsi, ce minable souhaite faire de toi sa... concubine ? Sa putain ?
Elle hocha la tête, retenant son souffle. Il suffit d’un coup d’œil du chef de gang à ses hommes pour que Black se retrouve à genoux devant lui. Il sortit un flingue et le posa sur la tempe du traître.
– Voilà le deal, énonça-t-il en regardant la jeune femme. Ta liberté ou sa vie ?
Elle s’y attendait, à dire vrai, elle avait même misé là-dessus, si bien qu’elle resta muette.
– Non... non, balbutia Black qui tenta d’attirer l’attention de la stripteaseuse, tu ne peux pas me faire ça.
– Silence ! hurla le boss en lui assenant un coup de crosse. Pour la deuxième fois, chérie, ta liberté ou sa vie ?
Même si son cœur battait la chamade, que ses jambes tremblaient et qu’elle était au bord de la nausée, elle savait qu’elle ne flancherait pas.
Un coup de feu retentit et là encore, elle ne bougea pas d’un cil, même si du sang maculait son peignoir, même si des morceaux d’os et de cervelle avaient giclé jusqu’à son visage.
– Fous le camp ! hurla alors son ancien employeur. Mais je te promets qu’un jour, tu reviendras vers moi en rampant.
– Plutôt crever ! énonça-t-elle froidement.
– La semaine prochaine, dans un mois ou dans dix ans, tu auras besoin d’un service et tu te tourneras vers moi. Dès que ce moment sera arrivé, tu m’appartiendras corps et âme.
– Il ne croyait pas si bien dire...
CHAPITRE 1 JALIA
Un mois plus tôt...

Je sors du salon de coiffure, un sourire aux lèvres, mais celui-ci se fige bien vite lorsque je repère la demi-douzaine de voitures, garées en arc de cercle, face à mon lieu de travail. Mon cœur bondit dans ma poitrine, j’ai envie de serrer les poings, de vomir, mais je ne leur donnerai pas cette satisfaction. Je réprime toutes manifestations extérieures qui pourraient indiquer ma peur, mon souhait de fuir et affiche un air serein.
Il est près de dix-neuf heures et pourtant, le soleil qui brille encore se reflète sur les pare-brise et m’éblouit, comme pour se moquer de moi alors que je viens d’être rattrapée par la noirceur. Même si mes jambes flageolent, je me dirige vers l’homme appuyé contre le capot de son Aston Martin Vanquish, la caisse qu’il utilise pour faire étalage du fric brassé par les Shadow Men.
– Jewerly Green, énonce-t-il en me déshabillant du regard. Ça fait un bail, dis-moi !
– Pour ma part, ce n’était pas encore suffisamment long, déclaré-je froidement. Que fais-tu ici, bien loin de ton Bronx natal ? Tu t’es perdu, Dallen ?
– Je suis certain que tu connais la raison de ma présence dans cette jolie petite ville, se marre-t-il. T’as foutu un beau bordel en te cassant comme tu l’as fait, mais il me semble que ta période de rébellion ne soit bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Jarmarr t’attend au Lumus.
Je sais que tout se paie un jour ou l’autre, mais comme j’étais sans nouvelle de Jarmarr depuis environ un an, j’avais bêtement cru qu’il avait abandonné la dette que j’avais contractée vis-à-vis de lui. J’aurais dû me souvenir qu’il n’oubliait jamais rien ...
– Écoute, Dallen, là ça tombe mal et...
Il soulève son tee-shirt afin que je voie l’arme glissée dans la ceinture de son jean. Un sourire flippant s’affiche sur ses lèvres et je retiens mon souffle.
– T’inquiète pas, ma douce, les balles ne sont pas pour toi, murmure-t-il en se penchant vers moi. Jarmarr exige que je te ramène en un seul moment, mais il n’a rien dit à propos d’éventuelles victimes collatérales.
Je m’efforce de rester impassible, mais c’est de plus en plus difficile, surtout lorsqu’il me prend par la taille, pour me plaquer le dos contre son torse.
– Regarde en face de toi, la maman et la petite fille qu’elle tient par la main, chuchote-t-il à mon oreille, ce serait dommage qu’elles reçoivent une balle perdue, qu’en penses-tu ?
Je ne réponds pas et me raidis violemment, d’autant plus que sa large paume vient de s’emparer de mon sein droit.
– À moins, poursuit-il

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