Bon baiser de Paris
104 pages
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Bon baiser de Paris , livre ebook

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Description

Bienvenue dans LA capitale de l’amour, Mademoiselle Margot !



En ces fêtes de fin d'année, la future princesse d’Autriche est venue se ressourcer en France, pour le plus grand plaisir de ses fans. Mais Margot pourrait bien se laisser distraire par autre chose que ce pour quoi elle était venue.



La question est : le prince sera-t-il tout aussi compréhensif ?



Paris va réserver à la future princesse et à son prince bien des surprises...



Entre jalousie, romantisme et suspense, cette histoire de Noël plongera ses lecteurs au cœur d’un immense scandale.



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 juin 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414525607
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-52561-4

© Edilivre, 2021
Dédicace

J’aimerais dédier mon premier livre à ma mère et à mon père qui ont toujours cru en moi et en mes rêves
Je vous aime
Bon baiser de Paris
 
Paris, ville lumière. Capitale de l’amour. Là où les songes deviennent un jour réalité ou bien finissent par se briser…
Vivre à Paris fut le rêve d’un homme, le destin d’une femme et la tragédie d’une petite fille.
Marc était si heureux de ne plus habiter en province. Il est vrai que dans sa ville natale de l’Ouest de la France, il n’avait trouvé qu’ennui et désespoir. C’est pourquoi il avait quitté Earléan, dix ans auparavant.
Et il ne se passait pas un jour sans qu’il le regrette. Son rêve ? Habiter la capitale pour enfin construire la vie qu’il avait toujours espérée. Alors, lorsque le grand chef pâtissier Philippe Conticini l’avait appelé pour intégrer sa brigade si talentueuse suite à sa candidature spontanée, il n’avait pas hésité une seconde.
Il sauta dans sa Fiat 500 Abarth rouge et ne se retourna pas. Il partit à toute allure direction Paris. Neuf heures de route séparaient Earléan de Paris mais Marc, ce jour-là, conduisit d’une traite. Les seules haltes qu’il s’octroya furent pour prendre de l’essence. Il était bien trop excité de laisser cette existence pour une autre.
Il avait tout quitté. Son père, ses amis et même l’amour de sa vie.
À vingt ans, tout ce que l’on veut, c’est vivre pour soi. Et c’est ce que Marc avait fait. Il avait, avant tout, pensé à lui et, aujourd’hui, il ne regrettait rien. Il était devenu le pâtissier qu’il avait toujours rêvé d’être. Tout d’abord pendant dix ans, auprès de Philippe Conticini, dans le 7 e , puis il avait ouvert sa propre pâtisserie.
Cette passion l’animait depuis l’âge de cinq ans. À l’époque, il aimait déjà faire des gâteaux.
Sa mère, avant lui, était une pâtissière hors pair et c’est elle qui lui avait donné le goût de la pâtisserie et tout appris.
Enfant, il était déjà très doué.
Ils partageaient tous les deux une vraie passion. Mère et fils aux fourneaux. Ce n’était pas son père André qui aurait fait le difficile. Il aimait tout ce que sa femme réalisait. C’était le goûteur en chef de la famille Homalait. Et il n’allait pas s’en plaindre.
Mais une tache sombre vint un jour marquer à tout jamais le bonheur de cette famille soudée.
La mort prématurée de Madeleine, la mère de Marc, changea tout. Cela avait réduit en cendres leurs projets communs d’ouvrir une pâtisserie à Earléan.
Comptable de profession, sa mère envisageait, en effet, un autre avenir. Elle ne comptait pas s’étioler dans cette branche toute sa vie. C’était d’un ennui mortel. Sa vocation était de devenir une chef pâtissière renommée. Et, avec son fils, ils avaient des projets. « Un jour, je laisserai la comptabilité pour aller faire des gâteaux », répétait-elle tous les jours à André son mari et Marc son fils.
Sa spécialité, les madeleines à la poudre d’amande et aux zestes de citron. C’était les meilleurs. Son fils et son mari, bien sûr, étaient ses premiers fans. Même ses collègues en raffolaient. Tous ceux qui les goûtaient ne pouvaient s’empêcher d’en redemander.
Madeleine était une femme généreuse. Tout le monde l’aimait. C’est pour cela, qu’après son décès, Marc quitta le domicile familial. La tension qui régnait partout à Earléan était oppressante pour lui. Chaque personne que sa mère avait croisée voulait lui parler d’elle. Mais tout ce que Marc désirait, c’était qu’on lui foute la paix.
À Paris, il avait réussi à se construire une vie assez agréable. Après avoir quitté la pâtisserie Conticini et ouvert la sienne non loin de là où il habitait.
Il vivait dans le 1 er  arrondissement, près de la place Vendôme, dans un petit deux-pièces, avec sa fille Jenny. C’était une adorable enfant de dix ans, belle comme le jour. Elle ressemblait à une poupée. Elle avait de longs cheveux dorés, qui retombaient en boucles dans le bas de son dos, et de grands yeux verts.
Après son déménagement dans la capitale de ses rêves, Marc avait rencontré une jeune Parisienne avec qui il n’avait pas hésité à fonder une famille.
Mais Anna le trompait depuis des mois et Marc l’avait su. Pour leur fille, il n’avait pas voulu faire de scandale. Il était bien occupé avec sa pâtisserie et se concentrait sur son travail. Mais au fond de lui, il était détruit.
Cependant, Marc était de nature optimiste et n’abandonnait jamais. Il espérait bien qu’un jour Anna allait trouver son équilibre et s’investir corps et âme dans leur relation ainsi que dans la famille qu’ils avaient construite.
C’était sans compter le départ anticipé d’Anna.
À l’aube des sept ans de Jenny, sa mère partit avec un autre homme. Plus beau, plus grand, plus vieux et plus riche. Surtout plus riche que Marc.
C’est un soir de Noël qu’elle annonça à Marc qu’elle le quittait. Sans regret et sans pardon. Elle refusa une garde alternée et exprima son désir de plus avoir le moindre contact avec Marc et sa fille.
Depuis ce jour, Noël resta pour lui le deuxième plus mauvais souvenir après le décès de sa mère.
Cela faisait trois ans que sa fille et lui ne fêtaient plus Noël et qu’ils n’avaient plus de nouvelles d’Anna.
Marc se fit alors la promesse de ne plus jamais laisser personne entrer dans leur vie et de ne plus tomber amoureux d’une femme. Malgré tout, c’était un homme gentil et généreux, qui était devenu méfiant et n’accordait plus sa confiance qu’avec difficulté.
...

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