Brumeux Crépuscule
56 pages
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Description

Elle n’allait tout de même pas lui demander de l’aimer. Ils avaient un accord. Il avait besoin d’un acte de mariage pour obtenir sa promotion et elle, elle avait besoin de moyens pour financer ses études en médecine.
Elle acceptait de l’épouser, il prenait en charge les deux dernières années de ses études, et lui devenait associé dans le cabinet d’avocat pour lequel il travaillait depuis six années. Tout le monde y gagnait et surtout, tout le monde avait le droit de faire ce qu’il voulait de sa vie.
Que diable lui arrivait-il ces derniers jours?
Mais à quoi s’attendait-il, en jouant au jeu de la séduction ? Le grand manipulateur n’avait il pas mesuré les conséquences de ses actes ? Lui qui toujours semblait savoir ce qu’il faisait...

Informations

Publié par
Date de parution 29 août 2019
Nombre de lectures 49
EAN13 9791029009860
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Brumeux Crépuscule
Vanessa Débi
Brumeux Crépuscule
Les Éditions Chapitre.com
123, boulevard de Grenelle 75015 Paris
© Les Éditions Chapitre.com, 2019
ISBN : 979-10-290-0986-0
Avant - propos
Elle n’allait tout de même pas lui demander de l’aimer. Ils avaient un accord. Il avait besoin d’un acte de mariage pour obtenir sa promotion et elle, elle avait besoin de moyens pour financer ses études en médecine.
Elle acceptait de l’épouser, il prenait en charge les deux dernières années de ses études, et lui devenait associé dans le cabinet d’avocat pour lequel il travaillait depuis six années. Tout le monde y gagnait et surtout, tout le monde avait le droit de faire ce qu’il voulait de sa vie.
Que diable lui arrivait il ces derniers jours ?
Mais à quoi s’attendait il, en jouant au jeu de la séduction ? Le grand manipulateur n’avait il pas mesuré les conséquences de ses actes ? Lui qui toujours semblait savoir ce qu’il faisait.
Chapitre 1
C’était samedi et Gaëlle avait passé une semaine éprouvante.
Elle s’était accoudée au bar du Passion club, dos au bar et face à la porte d’entrée attendant son amie Marine avec laquelle elle avait prévu passer la soirée, histoire de se détendre.
Partager ses peines avec la seule qui la comprenait vraiment, c’était le programme de sa soirée.
Comme à son habitude, Marine était en retard. Cela faisait une heure déjà qu’elle l’attendait.
Elle promenait un regard dans la salle espérant apercevoir son amie quand leurs regards se croisèrent.
En fait, ce n’était pas sur son amie que ses yeux s’attardaient même si elle aussi venait de faire son entrée.
Le beau métisse au physique de mannequin de lingerie qui venait dans sa direction trouvait plus grâce à ses yeux que la petite robe rouge à volant et escarpins assortis de Marine. En vingt six années passées sur terre, elle n’en avait jamais vu d’aussi beau qu’à la télé.
Elle le scruta de bas en haut. Son Jeans bleu, son polo blanc à manches longues le moulaient légèrement, mettant en exergue tout ses atouts. Les cheveux coupés courts, les yeux bleus, il était presque parfait. Seulement, il avait le regard indéchiffrable. Un sourire le rendrait beaucoup plus beau au gout de Gaëlle.
Quand il s’assit sur le siège à coté d’elle, face au bar sans même un bonsoir, il en perdit tout son charme.
– Bonsoir monsieur. Excusez moi mais c’est occupé.
– Pardon ? fit-il d’un ton arrogant en tournant légèrement la tête vers elle.
– Le siège. Il est occupé. J’attends une amie.
– Elle n’aura qu’à s’asseoir à votre droite madame.
– Et pour qui vous prenez vous ?
Aucun d’eux n’eut le temps de placer un mot de plus que Marine intervint.
– Je vais m’asseoir de ce coté chérie.
Elle ne l’avait même pas remarqué. Elle était splendide. Que pensait elle qu’elles venaient faire ? Séduire les hommes ?
Elle se sentait très peu habillée du coup, elle qui n’était vêtue que d’un Jeans, d’un T-shirt et d’une paire de sneakers. Bref, ce n’était pas le débat à l’heure actuelle. Elle était très remontée et comptait bien remettre ce bel inconnu à sa place.
Mais elle fut surprise de voir Marine s’en charger. En fait elle n’était pas si surprise que cela. Elle connaissait bien son tempérament. C’était une sacrée folle contrairement à elle. La vraie surprise, c’était de la voir la calmer une minute plus tôt. Elle la reconnaissait bien là.
– Monsieur, laissez moi vous dire que ce n’est pas une façon civilisée de parler à des inconnus.
– Vous me fatiguez vous deux. Vous ne voyez pas que j’essaie de passer ma commande ? vous m’embrouillez.
Oh ! Ils risquaient d’aller bien loin ces deux. La musique s’était arrêtée quelques secondes et on entendait qu’eux, Marine et le bel inconnu qui se criaient dessus. Gaëlle avait dû tirer son amie par la main et l’avait presque trainée dehors. Une fois dehors, il a fallu la retenir pour qu’elle ne retourne pas à l’intérieur pour lui en coller une à ce bel égoïste.
Quelques minutes après, elle était calme. Elle pouvait conduire maintenant. Elle prirent place dans la petite Berline de Marine et elle démarra. Elles avaient annulé leur petite virée nocturne.
Cet homme avait cassé l’ambiance avant même qu’elle ne fut créée. Elles firent le chemin en silence jusqu’au domicile de Gaëlle qui descendit de la voiture. Elles se dirent bonne nuit, elle rentrait quand elle se retourna soudain.
Marine descendit la vitre coté passager pour l’écouter :
– Cet homme a beau être égoïste, il est d’une beauté et d’une élégance renversante hein Marine !
– Tu es folle ma cocote fit-elle.
Elle démarra aussitôt et Gaëlle rentra chez elle. Elle avait hérité d’une grande maison plutôt jolie dans un quartier modeste de Lomé. Elle eût aussi une vieille voiture qu’elle avait vendu quelques mois après seulement pour payer ses études. Elle avait aussi hérité d’un petit frère égocentrique, vivant en Australie depuis trois ans.
Malgré qu’elle lui ait laissé des messages à la mort de leurs parents, elle n’eut aucune nouvelle. Six mois après qu’il fut parti, les appels cessèrent et son numéro devint inactif.
Plus personne n’eut de nouvelles de lui. Même les nombreux courriels et messages Facebook qu’ils lui avaient laissés étaient restés sans réponse. Leurs parents en avaient beaucoup souffert.
Deux semaines après l’incident avec le bel inconnu, les filles trouvèrent à nouveau un créneau pour se voir. En effet son travail de commerciale à la « All Invests Bank » lui prenait tout son temps à Marine.
Ce midi elle avait quelques minutes de libre et en avait profité pour inviter son amie à déjeuner. Elles avaient beaucoup à se dire. Elles s’étaient rejoints au restaurant du Passion Club.
Étant des habituées, à leur vue, Malika une serveuse d’une extrême gentillesse s’empressa tout de suite de leur apporter leur habituel apéritif. Du martini blanc avec quelques tranches de citrons et des glaçons. Elles passèrent ensuite la commande pour la nourriture. Elles allaient manger de la salade. Quand Malika fut enfin loin, Marine prit la parole.
– Alors dis moi tout ma chérie. Comment vas tu ? j’ai vraiment été bousculée au boulot ces jours ci. Excuses moi de t’avoir abandonnée.
– Oh non ma puce. Je comprends tout à fait. Tu sais ? les cours reprennent dans un mois et je ne sais toujours pas comment gérer. J’ai vraiment besoin d’un prêt. Je passe en cinquième année et je ne peux pas me permettre d’abandonner maintenant, après tous ces sacrifices.
– Humm ! si seulement je pouvais t’avancer une somme d’argent.
À l’instant un homme était posté devant elles. En veste d’un noir que faisait très bien ressortir sa chemise blanche. Ses chaussures et sa ceinture étaient faites dans la même peau.
– Puis-je me permettre de m’inviter à votre petite discussion mesdames ?
Elles levèrent la tête. Qui était ce ? Le bel inconnu de l’autre soir. En réalité elles ne l’avaient pas remarqué en venant s’asseoir parce qu’il était assit faisant dos à leur table.
Il avait donc suivi leur discussion puisqu’à peine un mètre séparait leurs tables respectives.
Elles croyaient qu’il les avait reconnu et qu’il allait encore une fois les emmerder. Marine n’allait pas le rater cette fois.
– Et pour quelle raison ?
– Pardonnez moi mais j’ai cru comprendre que vous auriez des problèmes et je voudrais juste proposer mon aide.
– Ah oui ! parce que vous êtes le père Noel peut être ? vous ne vous lassez pas d’emmerder le monde vous.
– Est-ce qu’on se connaît madame ?
Oh ! Et il allait se foutre d’elles en plus. Gaëlle en plaça enfin une.
– Le night club de cet institut, il y a deux semaines. Vous étiez très insolent sans raison. Vous retrouvez la mémoire maintenant ?
Sa mine changea du coup. Il avait l’air vraiment embarrassé. Les filles le dévisageaient sans dire mot.
– Oh c’était vous ? fini t-il par bredouiller. Les filles ne parlaient toujours pas. Il se lanca dans un monologue.
– J’étais vraiment sous pression. Je m’en excu

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