Comme une évidence - Tome 2

Joël Gallissot

Description

Dans le tome 1 du roman passion « comme une évidence », nous découvrons Nina, jeune infirmière aux Hôpitaux Sud de Lyon.

Pour se remettre d'une récente rupture amoureuse, ses parents lui ont offert une croisière en Méditerranée à partir de Marseille. Peu de temps après le départ, elle fait la connaissance d'un homme d'affaires corse de 31 ans, beau comme un Dieu, propriétaire d'un domaine de 650 hectares de vigne sur l'île de Beauté.

C'est rapidement le début d'une incroyable histoire d'amour, qui, dans le tome 2, nous plonge dans un univers où se mêlent tous les ingrédients d'une vie à deux : sexe, mensonges, trahison mais aussi amour, mariage, projets, famille...

Sujets

• Romance
• Fiction

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 21 février 2019
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782414279128
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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ISBN numérique : 978-2-414-27913-5

© Edilivre, 2019
Le mariage
Mattéo, pour « enterrer » sa vie de garçon, avait fait plaisir à Emma, la jeune corse de 18 ans qui avait fait les vendanges chez lui, et dont le père était un de ses grossistes en vin de Bastia. Pour tous deux, c’était un secret à enfouir profondément dans leur mémoire. Mattéo allait se marier avec Nina, la première femme qu’il aimait vraiment, et elle ne devait rien savoir ! Car Emma était devenue la meilleure copine de Nina, qui l’avait d’ailleurs invitée à la noce.
La richesse de Mattéo ne venait pas de sa famille, elle provenait d’un travail acharné qui ne lui laissait que très peu de temps… Il possédait 650 hectares de vignes sur l’Ile de Beauté, acquises au fil des années, petit à petit.
Il avait également 2 domaines. Le plus grand était immense en superficie intérieure, avec une multitude de chambres qui n’étaient jamais occupées, mais étaient munies d’un très grand confort, salles à manger rustiques, cuisine et domestiques dont bon nombre d’entre eux vivaient à l’arrière du Domaine. Tout l’intérieur était cossu, mais, Mattéo vivait seul, et son caractère s’en ressentait.
Sur le plan sexuel, il était courtisé par les jeunes femmes de la haute bourgeoisie de l’île, et il cumulait les conquêtes. Pour lui, elles n’étaient que des maîtresses de passage, mais, elles savaient lui faire payer ses fantaisies. Aucune ne lui plaisait vraiment, jusqu’au jour où il rencontra Nina, par hasard, lors d’une croisière en Méditerranée.
De part et d’autre, ce fut le coup de foudre. Nina était la première jolie jeune femme, de 23 ans, qui lui avait tenu tête. Tous deux tombèrent amoureux.
Comme une évidence, ils étaient faits l’un pour l’autre. Ils décidèrent de se marier après un court séjour que Nina avait passé avec Matteo au Domaine, pendant les vendanges d’août.
Sur le plan sexuel ils s’entendaient à merveille.
Depuis que Mattéo avait avoué son amour à Nina, son caractère avait totalement changé (Nina avait aussi tout fait pour qu’il oublie son passé qui le « torturait » en permanence). Sans elle, il ne pouvait plus vivre ! C’était un amour fou qui avait surgi, ceci de part et d’autre.
Nina, après les vendanges, était revenue sur le continent. Avant de se marier avec Mattéo, elle devait faire un préavis d’un mois, là où elle travaillait comme infirmière, aux hôpitaux sud de Lyon. Quand elle avait un moment, ou après une nuit de garde, elle préparait le mariage du mieux qu’elle pouvait : faire-part, liste des invités…
En fait, tous les deux voulaient un mariage très simple, avec peu de convives.
D’ailleurs Mattéo n’avait presque plus de famille, étant fils unique. Ses parents n’étaient plus de ce monde et il lui restait un oncle et un cousin. Nina et lui souhaitaient rassembler les êtres qui leur étaient chers.
Quant à Nina, sa famille n’était pas très grande : ses parents, son frère André, son oncle et sa femme. L’oncle était le frère de Pierre, son père, et vivait dans le sud de la France. Ils avaient deux filles que Nina n’avait même jamais rencontrées : ses seules cousines. Sa mère, Valérie était aussi fille unique et ses parents étaient décédés.
Nina et Mattéo se téléphonaient tous les jours. Un soir, Nina surprit Mattéo :
– Mon Chéri, j’ai pu négocier avec la responsable de mon service un week-end entier. Aussi, j’arrive vendredi soir à Bastia et je voudrais qu’on étudie d’un peu plus près le déroulement du mariage : faire-part, lieu de la cérémonie, réception à l’intérieur ou extérieur… ? Enfin un tas de détails que nous devons étudier ensemble !
– Viens vite mon trésor, car, sans Toi je n’avance pas ! J’ai besoin de Toi ! Téléphone-moi demain matin pour me donner ton heure d’arrivée à l’aéroport de Bastia. Je t’attendrai et nous remonterons vite au Domaine ! Je t’aime…
Le lendemain matin :
– Mon chéri, mon père me conduira à St-Exupéry d’où je prends un vol Lyon-Bastia avec Air-Corsica à 12 h 10 et j’arrive à Bastia à 13 h 10 (vol n° XK 231)
C’est noté Trésor ?
– Oui ! Pas de problème ma chérie. Je serai même en avance pour ne pas te manquer. Tu pourrais me confondre avec un autre homme, et, cela je ne l’admettrais pas !!!… Tous deux pouffèrent de rire et coupèrent leurs portables.
Etant seul, Mattéo passait la plupart de son temps à « cogiter » et faire des projets pour le futur ! (C’était bon signe).
Il ne savait pas encore ce que ferait Nina après leur mariage : travailler à l’hôpital de Bastia, ou rester au Domaine pour l’aider dans la commercialisation du vin…
En fait, elle ferait ce qu’elle voudrait ! Ce n’est pas lui, son mari, qui lui imposerait quoi que ce soit ! Lui avait plusieurs projets. Il y songeait tout en surveillant la vinification au chai.
A long terme, il fallait en construire un, plus moderne, plus important, pour que la vinification, qui consistait à transformer le moût de raisin en un type de vin précis, soit beaucoup plus technique et précise.
Il était nécessaire aussi de le modifier pour pouvoir accueillir d’éventuels acheteurs ! Tout devait être repensé pour pouvoir lutter à armes égales avec les plus importants producteurs.
Le vin corse n’était pas très connu, pour la simple et bonne raison que tous les hectolitres de vins, produits en Corse, étaient consommés sur place. Mattéo était à peu près le seul viticulteur à tenter de l’introduire sur le continent, aidé par ses 2 commerciaux. Et c’est là qu’il y avait encore beaucoup de travail à faire car, bien que le continent soit le premier producteur européen, tous les ans, il en importait d’ailleurs pour combler le manque de cette boisson.
Embaucher un troisième commercial allait peut-être s’imposer s’il souhaitait augmenter sa production. Lui-même se réservait les voyages en Chine, car ce pays était le premier importateur de vin ! Tout d’abord pour savoir quelle sorte de vin le Chinois appréciait, et ensuite y poser peut-être quelques jalons.
Pour les variétés de plants de vigne, et le chai, Mattéo était persuadé que son beau-frère André deviendrait Œnologue et travaillerait avec lui. Il ne le savait pas encore, mais André avait déjà fait des démarches auprès des Facultés de Lyon pour se renseigner sur les 3 certificats de licence en chimie où il devait s’inscrire et passer ses examens.
Encore dans ses pensées, il arriva en 4x4 à l’aéroport avec 30 minutes d’avance pour attendre sa future épouse et mère de ses prochains enfants !! A 13h 10 précises, l’avion d’Air Corsica atterrissait sur le tarmac de l’aéroport.
Nina fit signe de la main à son Mat, et quelques minutes plus tard, tous deux s’étreignirent d’une façon très amoureuse, comme s’ils ne s’étaient pas vus depuis 6 mois ! Nina et Mattéo ne cessaient de s’embrasser avec des « je t’aime, je t’adore »
Mattéo prit le bagage à main de Nina et bras-dessus, bras-dessous, ils se dirigèrent vers le 4x4. A l’intérieur, ils continuèrent de s’embrasser un long moment avant que Mat ne mette le contact !
– Que c’est bon de retrouver son homme, murmura Nina, fixant son Mat dans les yeux.
– Tu dois savoir ma Chérie que je ne peux plus vivre sans Toi : je t’aime tant !
– Moi, de même lui répondit Nina.
Ils avaient tant de choses à se dire que c’est bien la première fois qu’ils mirent si peu de temps pour parvenir au Domaine. Arrivés, Nina s’empressa d’aller saluer les domestiques, Martinot en particulier.
– On s’ennuyait sans vous Mademoiselle Nina, lui murmura Martinot ! Il est vrai que Nina avait toujours eu un bon contact avec le personnel, tout en gardant ses distances.
Nina se mit à l’aise et alla s’asseoir à la cuisine.
– Je te sers un rafraîchissement, lui demanda Mattéo.
– Oui, volontiers, mon Chéri !
Après avoir causé de choses et d’autres pendant quelques instants, Nina sortit un calepin, un stylo de son bagage, et entreprit de discuter de l’organisation du mariage. Mattéo la regardait sans cesse, comme fasciné de la voir devant lui !
– Mattéo, on travaille s’il te plaît ? Tu auras toute la soirée pour me dévisager, lui dit-elle en riant !
– Mais Trésor, ce n’est pas de ma faute si je te trouve de plus en plus belle à chaque rencontre !
– Moi aussi, mon Chéri et futur époux, mais je te le dirai ce soir et cette nuit !
Bien, de ton côté, j’ai noté pour les invitations :
+ Lisandru Marchetti et sa femme Andrea
+ Baptiste Bartoli, ton cousin, sa femme Clara, et les jumeaux.
– Ma Chérie, tu consens à rencontrer Carla, ta mère biologique ?
– Oui, je discuterai volontiers avec elle, car même si elle m’a abandonnée, c’est qu’elle avait probablement quelques circonstances atténuantes. Et puis, j’ai été adoptée par une famille « formidable » à qui je dois tout ! Donc je pense qu’il est inutile de continuer à me dérober, car la vie est bien trop courte ! Tu ne crois pas mon Ange ?
– Tu as totalement raison, ma Chérie, lui répondit Mattéo.
– De ton côté, tu n’as personne d’autre à inviter : un cousin éloigné, une tante ? que j’aurais oubliés.
– Non, mon Cœur, c’est bien ainsi !
– De mon côté, dit Nina, nous inviterons : le frère de mon père, donc mon oncle : Jacques Nomblot et sa femme Christiane. Ils sont déjà prévenus et se font une grande joie d’être présents, et de participer au mariage de leur nièce. Ils ont 2 filles que je ne connais pas, donc pour moi 2 cousines de mon âge, mais nous les inviterons tout de même par politesse. Je sais qu’elles ne se déplaceront pas mais restons corrects.
Ils rejoindront, depuis le Sud de la France où ils se sont retirés, le Manoir de mes parents, et ils prendront tous le même avion à partir de Lyon Saint Exupéry ! probablement 3 jours avant la noce.
– Mon Mat, il n’y aura pas de problème pour loger c